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Histoire, le Code noir

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Par   •  8 Mai 2017  •  Cours  •  1 763 Mots (8 Pages)  •  2 139 Vues

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INTRODUCTION

Le Code noir est l’ensemble de texte qui réglemente la vie des esclaves et le statut de la femme esclave mariée avec un homme libre et celui des enfants issus de ce type de mariage, dans les colonies françaises des Antilles, en Guyane et à l’île Bourbon (actuellement La Réunion), nous assistons à plusieurs types d’asservissement. Quant à l’asiento, il s’agit de l’asservissement indirecte pratiqué par l’Espagne contre les noirs, les africains. Cependant, on se pose la question de savoir : comment peut-on expliquer la pratique de l’asiento ? De qui est né la notion du code noir, quels en sont ses principes ?  Répondre à ces interrogations, revient pour nous de présenter tour à tour ces deux doctrines.

I- NAISSANCE DE L’ASIENTO : LA PRATIQUE DE L'ASIENTO EN ESPAGNE

1-naissance de l’asiento

La naissance de l’asiento est liée à la grande découverte. En effet, la découverte de L'île de Cuba en octobre 1492 par Christophe Colomb, est l’une des mobiles de l’asiento, explorée complètement lors du second voyage de Colomb, mais vite délaissée pour Hispaniola (Haïti). A cette époque, l'île était habitée par une population probable de 200.000 habitants. En 1510, il n'en restait plus que 25 000 sur Hispaniola. En effet les Indiens, ne résistaient pas aux mauvais traitements dans les champs et les mines. Terriblement opprimés ils furent exterminés et un grand nombre d'entre eux se sont suicidés pour se soustraire à la cruauté et aux exigences des conquérants. Malgré  un décret de 1501 interdisant les déportations aux « Indes Occidentales » d'esclaves nés en Espagne, de Juifs, de Maures et de nouveaux chrétiens (juifs convertis), certains marchands et capitaines obtiennent l'autorisation d'emmener quelques esclaves noirs, mais le début de la Traite d'esclaves vers les Amériques ne commencera qu’en 1510, quand le roi d’Espagne donnera la permission d'envoyer cinquante esclaves sur Hispaniola pour exploiter les mines c’est ici que l’asiento a vu le jours. L’aumônier des Conquistadores, Bartolomé de Las Casas, qui pourtant défendait déjà les Indiens, laissera le gouvernement de Velasquez de Cuellar commencer l'importation d'esclaves d'Afrique pour constituer une main d’œuvre en remplacement de celle des Indiens, sans ardeur pour le travail colonial intensif.

2- l’asiento et les découvertes

 D’autant plus que les découvertes  des iles Caraïbes prospèrent et servent de point de départ pour la conquête par Cortez des mines du Mexique et du Honduras, ces zones restent riches en esclaves, tandis que les autres Conquistadores découvrent les richesses du Venezuela et du Pérou et des autres colonies espagnoles : Colombie, Équateur, Panama, Argentine, guinea ecuatorial. Aussi, à partir de 1550, la demande espagnole en main d’œuvre servile pour ses conquêtes d'Amérique latine décolle. Les besoins en esclaves étaient multiples et variés : pêcheurs de perles, mineurs, vachers, charpentiers, et domestiques pour les femmes. Or Jusqu'en 1550, la plupart des captifs africains étaient destinés à la péninsule ibérique et, empêchés par le monopole Portugais, les Espagnols ne pratiquaient pas la traite négrière directement. Incapable de fournir suffisamment d'esclaves à ses colonies, l'Espagne fit le choix de confier la traite à d'autres pays contre le paiement d'une redevance, avec, en retour, une situation de monopole. Ce droit s'appelait l'asiento, que les autres puissances européennes ne pratiquaient pas. L'asiento fut ainsi octroyé tour à tour aux Portugais, aux Hollandais, aux Français et aux Anglais qui, en échange du privilège s'engageaient à fournir un certain nombre d'esclaves aux colonies espagnoles. Ainsi, lentement, les esclaves noirs commencèrent à peupler les nouvelles possessions espagnoles du Nouveau Monde. Au début du XVIIe siècle, le nombre total d'esclaves déportés d'Afrique ne dépassait pas 200 000 et, en gros, une moitié était destinée au Brésil, l’autre moitié à l'Amérique espagnole.

II- LE CODE NOIR : Édit du Roi sur les esclaves des îles de l’Amérique

Le Code noir ou édit du Roy né sous la férule de louis XIV En mars 1685, c’est pour les colons des « îles de l’Amérique » qu’il a été rédigé. Le Code noir est un recueil d’une soixantaine d’articles qui a été publié en plusieurs fois en 1685. Il rassemble toutes les dispositions réglant la vie des esclaves noirs dans les colonies françaises. Il a été écrit afin de régler les problèmes posés par l’esclavage dans les colonies : la supériorité numérique (deux Noirs pour un Blanc), les attentats et soulèvements des « nègres marrons », l'indifférence des colons à l’égard de l’éducation religieuse de leurs esclaves et rapports sexuels maîtres-esclaves. La priorité est d’empêcher les soulèvements des esclaves avec le Code noir et d’assurer ainsi un bon approvisionnement de la métropole en produits tropicaux. Le Code noir a été préparé par Colbert à la demande de Louis XIV. Il se définit (Le Code noir) comme les droits du « propriétaire » sur son esclave Ici, l’esclave est un objet. A l’origine, il était destiné aux colonies françaises : les Antilles, la Guyane et l’île Bourbon. Puis, d'autres pays ont adopté un code du même genre.

Rédigé par Colbert sur les ordres de Louis 14, il sera aboli en 1794 puis réintégré par Napoléon dans le Code civil en 1803. Dans ce Code,
l’homme noir est considéré comme un « meuble » une marchandise. C’est aussi une doctrine servant le gouvernement et l’administration de  justice des iles françaises d’Amérique pour la discipline et le commerce de Négre et esclave Dans ledit pays. En effet, le code noir représente un progrès pour la condition
de bois d’ébène, Il est basé sur plusieurs principes :

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