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Français commantaire

Commentaire de texte : Français commantaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2015  •  Commentaire de texte  •  942 Mots (4 Pages)  •  606 Vues

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Commentaire composé :

Ce poème est intitulé «  A une passante », écrit en sonnet  par le célèbre auteur Charles Baudelaire en 1857, issue du recueil Les fleurs du mal . Il décrit par sa vision sa propre conception du monde qu’il voit et y fait  part de son ressentit.  A travers ses mots on peut y voir un homme éteint, montrant une certaine lassitude de la vie, ce qui le rend aigrie. Cependant, de son œil furtif, cette homme montre que tout n’est pas que misère, et qu’il a encore un espoir qui sommeille en lui grâce au regard d’une femme qui sera pour lui son renouveau. Ce poème écrit en sonnet, appuie le thème d’une rencontre, où celui-ci  va montrer une attirance envers cette femme, mais qui au dernier vers laisse paraître un amour passée. Nous nous demanderons donc ce que représente la passante pour Baudelaire. Dans un premier temps nous décrirons la rencontre avant de montrer dans une seconde partie les émotions ressenties par l’auteur ainsi que ces pensées .

Tout d’abord, il faut savoir que cette rencontre se déroule dans un lieu déplaisant au vue de l’auteur , avec une personnification de la rue :« La rue assourdissante autour de moi hurlait » . Dans cette phrase nous pouvons voir l’adjectif « assourdissante » employé afin de montrer la puissance évoquée par l’auteur. Ici, le premier vers de ce poème laisse entendre que cette rencontre ne se fera que par un simple échange physique : le regard. La passante est d’abord évoqué par son physique : « Longue, mince » V2. Le poète laisse paraître une image importante vis-à-vis de cette femme puisqu’il l’a décrit tout au long de ces 4 vers. Ces 4 vers sont son portrait en mouvement : « Soulevant, balançant le feston et l'ourlet »V4.  Le vers 2 est constitué d’une suite de mots court, séparé par une ponctuation ce qui donne un rythme différents des vers suivants qui sont beaucoup plus réguliers et décrivent l’attitude et le démarche de la passante.  Le vers 5 apporte un point de vue différent par rapport à l’auteur qui essaie de faire passer un message aux lecteurs. Il  emploie l’expression «avec sa jambe de statue » pour déterminer une beauté physique, et mêler la beauté des mots qu’il exprimer pour faire une idéalisation de la beauté. Cette expression peut être aussi une forme « d’enjambement » pour passer au premier quatrain où le terme de « en grand deuil » détermine aussi une forme de tristesse et de malheur. Cependant, la philosophie de Baudelaire est que le malheur et la tristesse sont pour lui des éléments liés à la beauté, et que pour lui l’un ne va pas sans l’autre.

Face à ce choc émotionnel,  le poète se décrit comme étant désemparé, pétrifié par la beauté de cette femme.  On peut retrouver le terme « crispé »V6,  qui démontre l’attitude du poète.  Cette attitude est amplifié par le terme «comme un extravagant »V6,  qui marque une différence entre lui et cette passante. Le vers 6 dénonce l’état d’esprit du poète, car nous pouvons retrouver une crispation lié au choc émotionnel, ce qui peut être une forme de timidité, mais aussi l’homme éteint, lassé de la vie, qui se traduit par le verbe « buvais ».  Au vers 7,  Baudelaire fait une comparaison entre le regard de la femme et le ciel: « Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan » ce qui exprime qu’il n’est pas indifférent à son regard, et que par celui-ci des sentiments si mêlent. Ces sentiments laissent paraître un homme atténué par sa vision néfaste de la vie, qui se voit remplacé par de l’amour : « La douceur qui fascine et le plaisir qui tue » V8.  Le vers 9 est un vers symbolique, car il est l’objet d’un amour appartenant au passé. Le terme « un éclair »V9,  montre que le poète est totalement submergé par la beauté de cette femme, mais il est suivis du terme « la nuit »V8, qui est un contraste, et signifie que désormais cette rencontre appartient au passé. La vision de cette femme ne sera plus la même puisqu’il s’interroge sur elle : « Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? »V11. Le vers 12 laisse paraître l’auteur dévasté :  « Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! ». Ici, l’emploi d’exclamation suscite qu’il n’y a plus aucun espoir d’un jour recroiser cette femme. La construction d’un chiasme au vers 13 accentue que ces deux individus se fuient l’un de l’autre sans même en savoir la cause. Le vers 14 est constitué d’une exclamation: « Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! » pour but de dénoncer un amour passé grâce au verbe « aimée », mais il dénonce aussi  l’incompréhension de l’attitude de la femme qui  n’a fait que passé. A travers ce dernier vers, Baudelaire a mis en scène un élément important entre l’homme et la femme, celui de l’ignorance, où le refus d’un possible destin amoureux. Le poète ne comprend pas pourquoi il y a ces différences entre les hommes et les femmes.

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