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FRANCAIS 1 ERE

Fiche : FRANCAIS 1 ERE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2018  •  Fiche  •  1 336 Mots (6 Pages)  •  444 Vues

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Axe I : Un Incipit in medias res ; une exposition

1) Cadre spatio-temporel

-Des indices temporels : -musiciens célèbres Lanté, Rubinstein, éventuellement Wagner

-Expressions typiques : « tirer le cordon », « cocotte », « demi-monde »

-L’action se situe sans doute à la fin du 19ème siècle.

-Cadre spatial : l’expression « comme en province » et éventuellement le mépris pour l’Auvergne « En Auvergne ? Pour vous faire manger par les puces et la vermine » nous indiquent que l’action se déroule à Paris.

-Le milieu : -milieu qui se veut entre bourgeois et artiste (…) : bourgeois par les prétentions de Mme Verdurin, artiste car la maîtresse de maison veut accueillir un pianiste et un peintre

- (…) mais qui finalement abrite [une ancienne concierge et une cocotte]

2) Présentation des personnages, une galerie de types et de caricatures

-Le couple dominant-dominé des Verdurin : monsieur Verdurin n’est que l’ombre de madame : « Il n’avait jamais d’avis qu’après sa femme » tandis que la maîtresse du salon domine et contrôle ses invités.

-Madame Verdurin, femme fausse et excessive « tant elle avait l’habitude de prendre au propre les expressions figurées des sentiments qu’elle éprouvait »

-Odette : une cocotte « ignorante du monde » et peu distinguée « sur un ton de marivaudage »

-L’utilisation de l’article défini indique que ce personnage n’est pas considéré pour lui-même mais comme le type du pianiste moderne à la fin du 19ème siècle. Le peintre, dont le portrait n’est pas développé ici, aura la même fonction.

-Description très élogieuse par madame Verdurin

-C’est aussi le protégé des Verdurin, ils cherchent à le faire connaître « les ennuyeux (…) qu’on n’invitait (…) que si cela pouvait faire connaître le musicien ».

-La tante du pianiste, personnage simple : « l’ancienne concierge » qui montre que madame Verdurin remplit son salon de ce qu’elle trouve.

-Le docteur Cottard, encore une fois un jeune débutant peu connu, que madame Verdurin prend sous son aile.

Pour résumé : Au centre du salon : madame Verdurin, gravitent autour d’elle : d’une part ceux qu’elle abuse : son mari, Odette, la tante du pianiste, d’autre part ceux qu’elle soutient, ses protégés : le pianiste, le peintre, le docteur.


3 L’enjeu / l’action

-Les rapports entre le « petit clan » et le monde extérieur, notamment avec les autres salons que madame Verdurin jalouse.

-Dans cet incipit, l’action ne commence qu’au dernier paragraphe lorsqu’Odette demande aux Verdurin d’amener Swann au salon, jusque-là l’incipit est uniquement descriptif. Cette demande constitue la première action du roman. On pourrait donc dire que tout ce que présente l’incipit jusqu’au dernier paragraphe constituera le cadre, le décor de la véritable action : l’intrigue amoureuse entre Swann et Odette.

-Emancipation du personnage d’Odette vers un plan relationnel autre que celui du noyau.

-Acceptation, intégration de Swann.

-Introduction d’un thème important : la musique qui sera à la fois (avec la peinture) ce qui éveille l’amour de Swann et finalement ce qui lui fait ouvrir les yeux.


Axe II : Le salon Verdurin

1 La secte Verdurin

-Première phrase du roman : passage de noyau à clan. Si le mot secte n’apparaît pas il est largement sous-entendu. Cependant le choix du mot clan est révélateur : il a une connotation guerrière, il suggère qu’il y a opposition avec autre chose, avec un autre clan, ici avec les salons mondains.

-Emploi de vocabulaire militaire : « nouvelle recrue » et religieux « l’orthodoxie de la petite église » et de vocabulaire qui pourrait se rapporter à une secte aujourd’hui : « fidèles » « démon de frivolité ».

-L’appartenance à la secte implique donc obéissance et croyance.

-Critères d’inclusion (adopter le credo de madame Verdurin) et de sortie.

-La secte distingue le bien et le mal à leur place, elle sait ce qui est bien pour eux car elle leur rend des services sans qu’ils les aient demandés.

2 La routine, l’enfermement

-La secte prend tout le temps des « fidèles », ils dînent tous les soirs chez les Verdurin « son couvert mis ».

-Le salon ne permet aucune rencontre, aucune nouveauté : « on se contentait de souper (…) en ne mêlant aucun étranger au petit noyau ». Les « fidèles » ne peuvent pas avoir d’amants ou plus largement de relations en dehors du cadre de la secte.

-Madame Verdurin cherche à ce que le salon prime surtout :

La profession : le docteur Cottard est mal vu lorsqu’il veut s’occuper des malades

La famille

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