Exemple intro conclu jean de La Fontaine

Intro les animaux malades de la peste :

Selon Nicolas Boileau, « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ».Cette citation issue de l’Art poétique montre la rigueur que s’imposent les auteurs classiques, afin d’arriver à un texte parfait. Ce mouvement littéraire se développe dans la deuxième moitié du XVII, pendant le règne de Louis XIV. Il est caractérisé par le fait que les auteurs classiques prennent pour modèle les anciens auteurs grecs et romains, pour essayer de les égaler voire de les surpasser. Les auteurs de ce mouvement cherchent l’harmonie, l’équilibre, l’ordre, la sobriété, à plaire et instruire ou encore l’idéal de l’honnête homme, qui consiste à amener Les hommes vers une certaine perfection. Un des auteurs majeurs de de ce mouvement littéraire est Jean de La Fontaine. La Fontaine est un poète né en 1621 dans un milieu rural. Il est connu pour ses fables, comme « Le corbeau et le Renard », qui est encore enseignée aux enfants aujourd’hui. Ses fables perdurent dans le temps car elles sont particulières. En effet, la Fontaine s’inspire d’auteurs Anciens ou invente, et ses fables donnent des leçons de vie encore d’actualité aujourd’hui. Très tôt, il s’intéresse à la littérature, et Après de nombreux échecs, il fait paraître son deuxième recueil de Fable en 1678. Dans ce deuxième recueil, on retrouve le livre VII, où la première fable se nomme « Les animaux malades de la peste ». Cette fable raconte l’épidémie de peste chez les animaux, qui doivent désigner un des leurs à sacrifier. Il s’agira de répondre à la problématique suivante : En quoi cette fable illustre-t-elle la devise classique plaire et instruire ? Afin d’y répondre, nous verrons d’abord que cette fable possède une fiction séduisante, puis nous observerons que dans cette fable, Jean de La Fontaine propose une satire de la cour.

Conclusion les animaux malades de la peste :

En définitive, cette fable plait car elle possède une allure qui séduit tout le monde et car l’enchaînement des actions se fait rapidement. Elle vise également à instruire, car il est très clair que cette fable est une satire du roi ainsi que de sa Cour et de la justice. En effet le roi est animalisé en un lion tyrannique qui ne se soucie que des animaux les plus puissants, exerçant une justice arbitraire et sans véritable procès. Les courtisants sont représentés par des animaux tels que le renard, animal souvent assimilé à la fourberie et la malhonnêteté. Cette fable peut être mise en relation avec une autre fable du livre VII nommée « La Cour du lion », où le lion prépare un festin et où l’ours ne veut pas manger. L’ours est envoyé en enfer et où un renard doit inventer une bonne odeur malgré le fait qu’il soit enrhumé de peur d’être envoyé en enfer à son tour. Cette fable critique l’hypocrisie des courtisans et du roi représenté par le lion, qui oblige ses courtisans à être d’accord avec lui sur toutes ses décisions qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

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