LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Ecriture d'invention Découverte du nouveau monde

Dissertation : Ecriture d'invention Découverte du nouveau monde. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  27 Avril 2019  •  Dissertation  •  3 498 Mots (14 Pages)  •  460 Vues

Page 1 sur 14

Partie II : écriture d’invention

Introduction :

Nous somme en 1492, je me nomme Juan Ignacio de Montoya, 20 ans tout juste, je vis dans les faubourgs de Séville en Andalousie, dans le sud de l’Espagne. Aventurier intrépide, j’aime découvrir de nouveauxhorizons. En semaine, je donne de l’aide, à ma famille, en cuisine, qui tient  une auberge dans le centre-ville : en cuisine et la fin de semaine, j’accompagne mon Oncle Pépé qui va pêcher du poisson, au large, du côté de Cadix. Au niveau politique Alphonse V et Isabelle viennent toujours juste de terminer la « Reconquista » en boutant les Maures, hors de la péninsule ibérique.

Christophe Colomb, un navigateur génois a tout juste fini de convaincre le couple royal qu’on pouvait rejoindre, plus rapidement les Indes sans contourner l’Afrique en passant par l’océan Atlantique.

J’ai réussi à me faire embaucher dans l’équipage de la traversée en tant que matelot grâce à mon cousin qui travaille dans l’armée de la reine Isabelle et qui va faire partie de l’aventure. J’ai tenu un journal de bord, racontant notre périple du départ de Cadix à l’arrivée, un peu hasardeuse et miraculeuse à San Salvador puis jusqu’à notre retour.

:

On est le 3 août 1492, à Cadix, le temps est estival, le vent donne un peu de fraicheur venu de la mer. Les festivités de départ se préparent dans le port : la foule commence peu à peu à arriver. L’armada se compose d’un grand navire : une caraque, la « Santa Maria » et de 2 caravelles, « La Pinta » et la plus petite « La Nina » et l’équipage inclut 120 personnes : matelots, militaires et du capitaine Colomb.

Auparavant, il nous a fallu deux bonnes semaines pour charger les vivres, aménager les cabines avec des meubles et du matériel : outils de navigation, biens à échanger avec les indigènes, armes et armures pour nous défendre. Concernant, l’aboutissement de ce projet, je sais que cela n’a pas été facile pour Colomb d’obtenir des financements et des moyens matériel pour ce projet. Parmi les deux, roi et reine : Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille, ce fut Ferdinand, le plus réticent, Isabelle se laissa convaincre au vue des gains que cela pourrait rapporter au royaume d’Espagne et sous l’influence du clergé catholique : elle accepta et accorda l’aide financière et matérielle au mois de janvier 1492. Il a fallu sept mois pour construire les trois bateaux et le résultat fut merveilleux.

Le début de festivité commença à 15h30 : on assista à des concerts, des processions religieuses, les bateaux furent baptisés devant la foule en liesse, en présence du gouvernement et du couple royal. Le départ du port fut lancé à 17h : ce fut un moment émouvant avec le salut à la foule, et les embrassades avec la famille. C’était le commencement d’une aventure en direction d’un horizon inconnu voire d’un avenir radieux qu’en sait-on. J’embarquais dans le navire amiral la Santa Maria en tant que matelot, j’aidais dans la gestion de la voile.

Le 1er jour de navigation: une fois éloignée des côtes, le capitaine Colomb décida que l’on devait suivre les courants ou le Gulf Stream qui allait du nord au sud et que si tout se passe bien on devait arriver aux Indes dans un mois. On avait embarqué des vivres pour un mois et demi, donc on pouvait tenir largement sans connaitre la disette et mourir de soif. Il avait l’air d’être expérimenté, sûr de lui et dans son entreprise. Il avait élaboré un plan de navigation, la distance à parcourir, les principales embuches, un croquis d’une carte avec les courants à suivre. Nous bénéficions de conditions météorologiques favorables, vent en notre faveur. On pouvait estimer qu’en été : l’océan Atlantique connait moins de difficulté de navigation que dans les autres saisons. Cela n’exclut pas le risque de tempête : il n’y a jamais de risque zéro, c’est-à-dire que le bateau puisse chavirer ou avoir une avarie de matériel. On navigue vers l’inconnu, beaucoup de personnes de l’équipage ont embarqué dans l’espoir de richesse, d’autres d’aventure, d’autres un peu par défaut : faute de trouver un travail stable.

Les jours suivants : on a pu établir la répartition des tâches quotidiennes entre les matelots : nettoyages des soutes, des cabines et du pont, l’entretien du matériel, cuisine, préparation du plan de route et gestion des voiles et maintien du matériel de navigation. La première semaine, j’étais affecté au travail de jour pendant une semaine :

Le matin, je me levais à l’aube vers 7h, je faisais ma toilette. Vers 7h30 : prenais le petit déjeuner : du pain, des féculents (blé ou lentille ou autre) avec du poisson que l’on pêchait en route, on économisait la viande de bœufs ou de mouton pour prévenir les coups durs ou pour changer du quotidien. Une fois, fini de manger, on fait notre vaisselle, nettoie le réfectoire, on monte sur le pont, prendre notre fonction et prendre la relève de l’équipe de nuit. J’étais affecté à la gestion des voiles jusqu’à 20 heure.

On déroule ou enroule les voiles selon la force du courant et du vent pour aller dans le sens voulu. Nous étions une équipe de dix personnes parce que cela demande beaucoup d’énergie pour déployer une voile et de connaissance pour savoir laquelle nous utiliserons. Vers 13 heures, on prenait notre pause par cinq, pendant une heure, on restait d’astreinte. En cas d’urgence, on était prêt à revenir donner mains fortes. De jour, les conditions de navigation étaient plus faciles : la météo est plus calme et stable. Cela nous laissaient le temps de pêcher, de contempler la mer et les animaux apparents qui passaient : baleines, requins, dauphins, orques, … A la tombée de la nuit, l’océan se déchainait, plus couramment : mer agitée, tempête, rendant la traversée plus éprouvante. Il fallait maintenir la voile tendue de force tout en faisant attention que le mat ou les parties en bois ne cassent pas sous la pression du vent et la tension physique que l’on exerçait sur la voile déployée.

A 20 heure, après une longue journée, exténuante parfois,  on était content : moi et mes collègues de pouvoir se mettre au repos et de se détendre autour d’un vin et de bon jeux de cartes. Nous préparions le souper vers 20h30 pour manger à 21h30. Nous mangions surtout du pain avec des patates cuites à l’eau bouillante avec de la viande et du pain. L’extinction des feux se déroulait vers 22h : peut-être, le meilleur moment de la journée, pour beaucoup.

La semaine suivante, nous étions affectés à la navigation de nuit, on travaillait de 20h à 7h. On ne nous laisser pas le temps de nous adapter au décalage horaire. En plein océan, on ne pouvait pas trop se plaindre et la rigueur était assez militaire. La journée-type était la même qu’en journée mais en miroir : là, le levé était à 19h, puis la toilette vers 19h30 le petit déjeuné et le nettoyage du réfectoire jusqu’à 20h. Ensuite, on prenait la relève de l’équipe de nuit. A ce moment-là de la journée, le mauvais temps était plus fréquent : il fallait s’adapter techniquement et physiquement. La méthode pour garder le cap était de suivre l’énergie, la plus forte entre le courant et le vent. Quand c’était le courant, on enroulait quelques voiles pour garder la route et quand c’était le vent, on hissait les plus grandes voiles pour aller plus vite. On suivait les étoiles de la constellation pour suivre notre chemin vers les Indes.  Le paysage était moins intéressant à regarder. C’était l’obscurité total, seul le reflet de pleine lune éclairait les lieux.  

...

Télécharger au format  txt (21.1 Kb)   pdf (62.9 Kb)   docx (15.2 Kb)  
Voir 13 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com