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Dissertation sur l'apologue

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Par   •  5 Mai 2020  •  Dissertation  •  1 549 Mots (7 Pages)  •  2 214 Vues

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Dissertation

Introduction :

Le XVII est bercé par deux courants littéraires importants : le baroque et le classicisme. Le classicisme est un mouvent typiquement français, un mouvement de rigueur avec des règles bien précises héritées des Grecs et des Romains. Les œuvres classiques s’opposent aux œuvres baroques, qui sont quant à elle basées sur l’émotion et l’illusion. Au sein des œuvres classiques, nous retrouvons les apologues, tiré du grec « apologos » qui signifie « récit détaillé ». C’est également un synonyme, au sens plus large, de « fable ». Par ailleurs, un apologue est un court récit allégorique en vers ou en prose racontant une histoire dont-on peut tirer un enseignement.

Parmi les auteurs classiques les plus connu, nous distinguons Jean De La Fontaine, un fabuliste, qui publie en 1668 les premiers livres de ses fables. Elles ont pour première volonté de plaire et instruire, et sont sous le patronage d’Esope. Il réécrit les fables de celui-ci, mais revendique une certaine originalité.

Grâce à cela, nous chercherons à savoir si l’apologue est le moyen favorisé par les auteurs pour transmettre leurs pensées.

Dans une première partie, nous démontrerons que l’apologue permet de diffuser ces pensées. Mais dans une seconde, nous expliquerons que d’autre moyens sont possibles. Enfin, nous verrons les évolutions de l’apologue.

I) Première partie rédigée :

L’apologue est un moyen privilégié pour véhiculer ses pensées.

Tout d’abord, une fable, donc une forme d’apologue, a pour but de plaire. Les fables, notamment celles de Jean De La Fontaine, mettent en scène des animaux mais aussi des scènes de la vie quotidienne, en respectant la tradition ésopique, comme dans « La laitière et le pot au lait » ou « Le rat et l’huitre ». Ces animaux sont souvent personnifiés et humanisés, pour permettre au lecteur une identification au personnage de l’animal. Dans certaines de ces fables, il va encore plus loin, certains animaux portent des noms et des surnoms qui se rapportent à l’êtres humains : « Janot Lapin » dans « Le chat, La belette et le petit lapin » ou « dom pourceau » dans « Le cochon, La chèvre et Le mouton ». Il attribut également des métiers à certains animaux avec Le Singe et Le Léopard qui « gagnaient de l’argent à la foire » dans la fable trois du livre huit.

Tous ces éléments permettent à De La Fontaine de rapprocher les animaux de l’humain, on dit qu’ils sont doués d’une identité.

Pour plaire, il utilise des récits clairs et brefs, qui ne souffrent pas de complexités, comme « Le cierge » et « La lionne et L’ourse ». Les Fables sont composées généralement de seulement deux personnages, mais d’une intrigue pleine de rebondissements. Le lecteur est donc captivé par la lecture de la fable, qui est facile de compréhension. Le côté humoristique contribue aussi à celle-ci, Jean De La Fontaine cherche à amuser son public pour que celui-ci accepte au mieux la morale de son récit.

Tout en reconnaissant que le but premier de la fable est de plaire, nous comprenons également qu’elle est faite pour instruire son lecteur. En effet, plaire part son écriture permet au fabuliste de transmettre une morale, qui se trouve généralement à la fin de son récit. Chez La Fontaine, elles ne sont pas forcément données de manière explicite, notamment dans « La laitière et le pot au lait », il donne la possibilité de créer sa propre morale.

Pour instruire son public, il reprend la figure de l’animal, à qui il apporte des traits de caractères humains. Le renard illustre bien cela, il est caractérisé dans de nombreuses fables, en particulier dans « le chat et le renard » avec « croquant mainte volaille, escroquant maint fromage. ». En outre, cela permet à De La Fontaine de dénoncer les mœurs des êtres humains, dans ce cas le renard est assimilé à la vantardise et la malice. On peut donc constater une analogie entre l’apparence de l’animal et le caractère de l’Homme, il met en place une forme de satire sociale.

L’apologue est donc un récit a visé argumentatif, qui revendique une universalité pour son lecteur.

II) Seconde partie (plan détaillé) : Non, il ne l’est pas forcément

1) L’apologue, un récit parfois trop agréable

- Jean De La fontaine prend du plaisir à raconter ces fables = il en oublie le côté moralisateur dans certaines = il perd la dimension allégorique

Exemple : « Les deux amis » (=il raconte son histoire mais ne donne pas de leçon à son lecteur)

- Présence du merveilleux dans certaines formes d’apologue : le conte = argumentation indirecte, se rapporte au fantastique qui est une hésitation entre une

explication

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