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Dissertation le monstre

Thèse : Dissertation le monstre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2019  •  Thèse  •  1 855 Mots (8 Pages)  •  827 Vues

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1S2

Dissertation de Français

Appréciation:

Le monstre est défini comme un individu ou une créature dont l'apparence, voire le comportement, surprend par son écart avec les normes d'une société. C’est donc la société qui définit ce qui ou non monstrueux.La répulsion est un phénomène dans lequel quelque chose ou quelqu'un ne peut pas entrer en contact avec quelque chose ou quelqu'un d'autre sans engendrer un rejet systématique.

La problématique est : le personnage monstrueux, dans les oeuvres littéraires et artistiques, est-il seulement un objet de répulsion ?

Dans un premier temps je tâchererais de démontrer que le monstre est utilisé comme objet de répulsion puis j’expliquerais en quoi le monstre n’est pas utilisé en tant repoussoir, finalement je montrerais que cela varie en fonction de l'époque et du lieu géographique.

Le monstre, dans les œuvres littéraires et artistiques est utilisé comme un objet de répulsion qui suscite parfois du dégoût ou de la haine Le monstre est un objet de répulsion première dû à son physique qui peut effrayer ou parfois dégoûter. Dans le livre d'Ambroise Paré des monstres et prodiges écrivent en 1563, il nous décrit une chimère c'est-à-dire un animal composé de plusieurs animaux . Il nous décrit un monstre ayant une corne à la tête, deux ailes, un seul pied et à la jointure du genou un œil. Son aspect différent c'est-à-dire qu’on n'a pas l’habitude de voir à pour effet d'effrayer le lecteur. De plus, dans Bisclavret de Marie de France on nous décrit un loup-garou, une bête sauvage couverte de poils. Souvent un monstre est caractérisé par un physique effrayant et démoniaque, les poils présents sur la plupart des monstres représentent la bestialité et l’animalité qui représente le monstre. Toutefois dans Le Couronnement de Louis, on nous décrit le roi Corsolt. Il a les yeux rouges et une large tête. Les yeux rouges représentent le diable, la monstruosité est aussi due à la peur du diable. Donc le monstre est repoussoir par son physique.

L'aspect mental de la montre peut être un repoussoir par sa violence, ou son agressivité. Dans la bête humaine d'Émile Zola, le personnage de Jacques Lantier tente de tuer la jeune Flore dans un accès de folie. Malgré un physique normal, Jacques est considéré comme un monstre à proprement parler c'est-à-dire celui que l’on montre du doigt. Il raconte « il obéissait à la bête enragée ». La bête enragée est une métaphore du monstre or Jacques se considère lui-même comme un monstre car mentalement il est agressif et il tient absolument à tuer. La violence est une caractéristique du monstre et naturellement effraie le spectateur. Nous pouvons ajouter que les indiens d’Amérique, comme nous le racontent Jean de Lery dans Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, sont différents mentalement ce qui peut faire qu'ont les considère de monstre. Ils ont coutume de se percer la lèvre inférieure ainsi que de manger leurs prisonniers de guerre, « le prisonnier assommé [...] il est ensuite découpé en morceaux et déposé sur le boucan pour être rôti ». Ces cultures font paraître les Indiens pour des sauvages violent et cannibales, ils peuvent paraitrent mentalement violent. Un monstre peut se distinguer et, être un repoussoir uniquement à cause de son mental.

La monstre aussi repoussée par sa différence, tout ce que l'homme ne connaît pas l’effraie. le monstre est en décalage avec la normalité, il est hors des codes dès la normalité établie par la société même si le « monstre » ne semble pas en être un. Dans le livre de Jean de Lery, Histoire en la Terre du Brésil . On nous décrit des Indiens d'Amérique du Sud point monstrueux par le physique. Ils sont « ni monstrueux, ni prodigieux » ils n'ont seulement des coutumes différentes des Européens. Néanmoins les Indiens sont appelés sauvages et ces derniers sont jugés par les Européens pour déterminer si les Indiens sont ou pas humain et traités comme tel.Cela nous montre que les Indiens sont considérés comme des montres par leurs différences de culture alors qu'ils sont en tout point similaire aux Européens. On en conclut que la différence peut être perçu comme de la monstruosité et être un repoussoir.

Cependant dans certaines œuvres, le monstre peut ne pas être un repoussoir au contraire il peut se révéler très humain même si toutefois son apparence peut être particulière. Le monstre peut se définir par son physique toutefois un personnage avec un physique monstrueux mais une intelligence humaine, à mon avis, ne fais pas de lui un objet de répulsion car il n’aura pas un comportement bestial et pourra réfléchir, échanger comme un homme .Dans la bête et la belle de Jeanne-Marie Leprince paru en 1890, La Bête n’est pas considérée comme un repoussoir, malgré un corps étrange, elle paraît normale mentalement. Elle n’est pas effrayante, parle calmement et avec courtoisie par exemple elle dit « voulez-vous bien que je vous voie souper . ». C’est une preuve d’intelligence, ce qui est une preuve que le monstre n’est pas utilisé comme un repoussoir mais comme un personnage intéressant qui est seulement différent et apporte une intrigue sur son origine. Dans ce cas le monstre est utilisé comme un objet permettre d’intriguer et d’intéresser le lecteur.

Un monstre, mais avec un comportement humain est utilisé par l’auteur de l’œuvre comme un personnage normale. C'est-à-dire qu'il peut réaliser des actions héroïques comme n’importe

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