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Dissertation franòais

Mémoire : Dissertation franòais. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2015  •  Mémoire  •  515 Mots (3 Pages)  •  582 Vues

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Ce fut une nuit sans rêves pour Marc. Il avait marché jusqu’à l’aube, espérant se perdre entre les ruelles sombres de la capitale, se réveiller autre part sans jamais s’être endormi.

En effet tout ce qu’il voulait c’était partir loin, sans revenir sur ses pas. Et oublier ces derniers jours cauchemardesques. Même si, au fond de lui, il savait très bien que ce n’était pas possible.

Son esprit était agité et son coeur rapide. Lorsqu’il s’arrêtait pour penser, son souffle lui manquait ainsi que la stabilité sur ses jambes, mais sa colère.. sa colère était de plus en plus vive. Il la sentait résonner dans sa gorge, dans ses poumons, dans son estomac et dans ses tempes. Cela lui paraissait insupportable, mais au contraire c’était bien la seule chose à laquelle il pouvait s’accrocher, ou du moins, essayer.

Le soleil émergeait enfin, créant des ombres s’allongeant jusqu’à ses pieds. 
Il les fixait, presque hypnotisé par ces formes curieuses. 
Il ignorait quelle heure il était. Sans le soleil il n’aurait pas su dire si le temps passait vraiment ou si il s’était bloqué.

La ville lui sembla tout à coup moins magique; des voitures roulaient à toute vitesse sur l’asphalte, des hommes commençaient à ouvrir les magasins, des gouttes d’eau ruisselaient des pots des fleurs à peines arrosées.  Marc en reçu une pile sur le front s’en apercevant à peine: il était fatigué mais sa colère avait désormais prit le dessus sur son sommeil. Il continua donc à marcher pendant un temps interminable sans même savoir où il allait.

Il se retrouva enfin dans un parc, désert; les arbres étaient eux-mêmes dépouillés de leurs feuilles, aucun oiseau ne chantait, aucun enfant jouait sur la pelouse… Il s’assit donc sur un banc et réfléchit. Longtemps. Le silence l’aida beaucoup.

La journée défila sans qu’il s’en aperçoive et, ne pouvant plus résister à la faim, il rentra.

Il décida qu’il avait assez réfléchit pendant la journée, du coup, il mangea devant un de ces programmes bidons qu’il détestait tant, mais qui devient utile lorsque l’on décide littéralement d’éteindre son cerveau. Longtemps il fixa les images défiler, ne prêtant pas même attention aux miettes tombées sur sa chemise. Et il s’endormit sans s’en aperçevoir.

Le jour suivant, il se réveilla, découvrant l’assiette et tout son contenu renversée par terre, à ses pieds. Il se rendit compte d’avoir passé la nuit assis avec la tête penchée en avant; il avait très mal. Il du se masser plusieurs instants avant de pouvoir bouger. Mais chaque mouvement lui provoquait un élancement de douleur presque insoutenable. Puis il se rappela que la maison était désormais vide à jamais et comparé à cela, tout devenait d’un coup sans importance. Il se remémora de sa journée d’hier, de sa décision.
Quelque chose en lui frémit. Il la reconnu. La colère.. sa colère. D’un coup elle refit surface, plus forte que jamais. Il avait décidé, il était décidé. Il n’aurait pas laissé ces batards s’en sortir. Il l’aurait vengée. Quelque soit la manière, il ne laisserait pas que la mort de sa soeur s’efface. C’était désormais le seul moyen de la maintenir près de lui.

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