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Dissertation, Demains, dès l‘aube de Victor Hugo

Commentaire de texte : Dissertation, Demains, dès l‘aube de Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  765 Mots (4 Pages)  •  828 Vues

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Commentaire sur Demain, dès l’aube..., les Contemplation, « Aujourd’hui », volume II, Pauca Meae », Victor Hugo 1847

Le poème Demain, dès l’aube..., a été écrit par le célèbre auteur français Victor Hugo. C’est l’un de ses plus célèbres poèmes. Écrit quatre ans après la veille de l’anniversaire de la mort de sa fille aimée, ce poème est dédié à Léopoldine Hugo, décédée d’une mort tragique.

Composé de trois quatrains d’alexandrins en rimes croisées, le poème s’avère au début comme un poème de passion amoureuse, tandis qu’à la fin le texte prend une notion pathétique et on découvre que c’est en fait un texte de deuil, mais aussi que tout n’est pas perdu et qu’il reste encore de l’espoirs.

Une liaison amoureuse n’ayant pas de limite.

A.

Dans les deux premières strophes, Victor Hugo, décrit son amour et son affection pour un être qui lui est cher et le chemin qu’il empruntera pour le rejoindre. On comprend alors qu’ils sont séparés.

Par l’alternance entre le premier pronom personnel du singulier « je »: « Je partirai »(v.2), « je sais »(v.2), « Je ne puis »(v.4), et le deuxième pronom personnel du singulier « tu »: « Vois-tu »(v. 2) et aussi par le pronom personnel « toi »(v.4), un dialogue entre le poète et l’être aimé semble apparaître, donnant au poème une nuance plus présente. La liaison entre les deux est ainsi encore renforcée.

À travers d’une anaphore au vers 3, « J’irai par la forêt, j’irai par la montagne »(v.3), le poète montre qu’il ferait tout pour enfin être de nouveau réuni avec son être bien aimé. Il ne craint ni les vallées, ni la hauteur. Son trajet ressemble un peu à celui d’Orphée qui lui aussi à fait un long et dangereux voyage pour chercher sa femme dans le royaume d’Hades. Ainsi, leur lien et le dévouement du poète sont approfondies.

Rien, dans les yeux du poète, n’a de valeur à part de son être aimé. Il ne voit plus qu’elle et ne peut plus que penser à elle. Par une césure entre les mots « yeux » et « fixés »(v.5), le poète marque sa passion pour cet être aimé. Ainsi qu’avec l’anaphore du mot « Sans » (v.6) où il insiste encore une fois sur son amour. Il n’entend plus que celui-ci.

Le poète semble indifférent au beauté de la nature, comme par exemple à « l’or du soir qui tombe »(v.8), tellement profond et sincère se dévoile son amour.

2. Une chute, qui invite le lecteur à relire le poème.

B.

Alors, qu’au début, le lecteur à reçu une image vivante de la personne bien aimé du poète, il est détrompé au deuxième hémistiches du vers 11 « je mettrai sur ta tombe », qui invite à une relecture du poème. On comprend maintenant que l’être bien aimé du poète est mort. Par le contexte biographique de Victor Hugo, on comprend que la personne dont il est question est sa fille Léopoldine, morte en 1843. Il est alors claire maintenant que le poète traduit sa tristesse pour sa fille par le poème.

Dès le septième vers déjà, le ton emprunté par le poète change. « Seul, inconnu, le dos

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