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Corpus - Seconde Guerre Mondiale

Commentaire de texte : Corpus - Seconde Guerre Mondiale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Décembre 2018  •  Commentaire de texte  •  1 101 Mots (5 Pages)  •  979 Vues

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Bac Beige : Corpus.

 

   Bien qu’écrit par différents auteurs, ils sont tous écrits à la même époque : au XX ème siècle, quelques temps après la Seconde Guerre Mondiale.

   Dans ce corpus, nous disposons donc de quatre extraits issus d’œuvres différentes : « Vrai lieu » tiré Du mouvement et de l’immobilité de Douve ( 1953 ), écrit par Yves Bonnefoy ; « Jamais je ne pourrai » issu de Poésies ( 1970 ) de Claude Roy ; « Les mots qui ne sont pas d’amour » ( extrait ) tiré de Le Roman inachevé ( 1956 ) par Louis Aragon ; et enfin, « Ce poignet démis de toi » tiré de Pierres de folie ( 2010 ), d’Emmanuel Merle.

   Nous allons nous demander quelles missions les auteurs confient à la poésie.

   Tout d’abord, nous verrons quelle aide la poésie peut apporter, puis, ce qu’elle peut dénoncer.

   En premier lieu, nous allons voir quelle aide est apportée, à travers ces poèmes.

   Dans son poème, Bonnefoy nous décrit une personne ; « personnage ayant froid et privé de maison » ( l. 2 ) et « et s’il reste reçu d’angoisse et de fatigue » ( l. 5 ) ; il nous parle d’un sans-abri. De plus, il invite cette personne, je cite : « qu’une place soit faite à celui qui approche » ( l. 1 ). Et, alors que l’on pourrait penser à un texte religieux avec son vocabulaire, tels que « oraison » ( l. 8 ), l’auteur parle en vérité d’une place dans la poésie. Ainsi, « les mots de guérison » ( l. 6 ) sont ceux de son propre poème. Bonnefoy décrit également leur cœur : « que faut-il à ce coeur qui n’était que silence » ( l. 7 ). Il voit la poésie comme un moyen d’expression et à travers son poème, tente d’aider les « sans-abri » à exprimer ce qu’ils ont sur le cœur.

   De la même manière, Merle utilise également le détour d’une figure divine. Celui-ci mentionne, tout d’abord, le « bleu enfer » ( l. 8 ), en faisant référence à la série de chiffres qui permettait d’identifier, durant la Seconde Guerre Mondiale, une personne dans un camp de concentration. Merle répète à deux reprises « cohorte » ( l. 2 et 10 ) et insiste sur le fait que ce poignet numérisé n’est pas le seul ; « seul parmi les seuls » ( l. 14 ) et « des poignets dénommés » ( l. 11 ). Puis, il se mentionne lui-même de manière plutôt solennelle, je cite : « je décode ton nom » ( l. 13 ) et « je te rends ton nom » ( l. 15 ). Il s’octroie le pouvoir de redonner son identité à un élu de son choix, comme une divinité. L’auteur, à l’aide de son poème, tente alors de redonner une identité « aux victimes de l’extermination commise par les nazis ».

   Bonnefoy et Merle confient, à la poésie, la mission d’aider à s’exprimer ainsi que de retrouver son identité.

   En second lieu, nous verrons ce qu’à l’inverse, d’autres auteurs tentent de dénoncer, à travers la poésie.

   Tout d’abord, Claude Roy exprime un mal-être dans les premier vers, je cite : « jamais je ne pourrais dormir tranquille » ( l. 1 ), « ni jamais vivre de bon cœur » ( l. 2 ) et « j’ai mal au coeur » ( l. 5 ). Puis, il explique la cause ; « que d’autres n’auront pas le sommeil et l’abri » ( l. 2 ), « que d’autres meurent qui ne savent pas pourquoi » ( l. 3 et 4 ). Celui-ci déclare alors qu’ils ne peut rester insensible aux malheurs des autres. De plus, il nous décrit le rôle de poète ; « le pote dit J’y suis pour tout le monde » ( l. 7 ) et « qui vous frappe me frappe » ( l. 10 ). Il le qualifie comme étant un engagement envers « tout le monde » ( l. 7 ). D’autre part, il se sert d’une anaphore, du vers 13 à 19 : « pour ceux qui » et en conséquence, il dénonce alors de manière ironique les « malheurs de l’époque », tels que l’antisémitisme, « parce que les juifs il faut les tuer » ( l. 13 ), le racisme, « parce que les jaunes cette race-là c’est fait pour être exterminé » ( l. 14 ), l’esclavage, « parce que ce que ces gens-là ne comprennent que la trique » ( l. 15 ), la pauvreté, « parce que les pauvres c’est fait pour travailler » ( l. 16 ), et d’autres encore.

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