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Corpus : Le prud'homme qui sauva son compère ; l'huitre et les plaideurs par Jean de la Fontaine ; Zadig de Voltaire

Cours : Corpus : Le prud'homme qui sauva son compère ; l'huitre et les plaideurs par Jean de la Fontaine ; Zadig de Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Octobre 2017  •  Cours  •  680 Mots (3 Pages)  •  3 367 Vues

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Ce corpus est rattaché à l’objet d’étude « La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation, du XVIe siècle à nos jours ». Il est constitué de trois textes ( apologue ), le Prud’homme qui sauva son compère écrit par un anonyme au XIIIe siècle, L’huître et les plaideurs par Jean de la Fontaine dans son recueil de fable en 1678 et du chapitre 6 de Zadig par Voltaire en 1747.

Il s’agira ici de montrer comment les auteurs de ces trois textes procèdent pour critiquer la justice.

Les trois textes proposent une réflexion sur la cupidité des personnages et sur la compétence des juges. Puis les textes A et C nous montrent la façon dont les affaires sont classés.

Chacun de ces trois textes présentent une critique de la cupidité. Dans les textes A et C, ce sont les accusateurs qui représentent la cupidité, à l’inverse du texte B où le juge est le personnage cupide. Dans « le Prud’homme qui sauva son compère », l’Homme qui reçut le grappin demande justice, « je veux qu’on m’en fasse justice » ( l. 14-15 ). Puis quand une solution est trouvé, il la refuse « il estima qu’il ne saurait l’accepter » ( l. 30-31 ), car il sait que si il accepte il devra retourner à la mer et risquera de mourir. Au final il retire sa plainte, car il n’a pas eu gain de cause « Aussi retira-t-il sa plainte » ( l. 31 ). Dans « Zadig », l’aîné dépense de l’argent en pensant pouvoir prouver qu’il aime son père « mais voilà un tombeau qui m’a coûté bien cher » ( l. 28-29 ). Sauf qu’il se trompe, car l’amour ne s’achète pas. Le cadet empoche l’argent « c’est vous qui aimez le mieux votre père » ( l. 32-33 ). Dans « l’Huître et les plaideurs », le juge tire profit de l’affaire en prenant l’huître « Perrin, fort gravement, ouvre l’huître, et la gruge » ( l. 17 ), « Vous verrez que Perrin tire l’argent à lui » ( l. 24 ).

Les trois textes dénonce la compétence des juges. Dans le texte A, les juges en charge de l’affaire manque à leurs tâches « perplexes », « hésitant à trancher l’affaire » ( l.23 ). Le texte B, expédie l’affaire « Perrin Dandin » en référence au personnage qui se dit juge dans le roman de Rabelais ( l. 16 ). Puis dans le texte C, Zadig est présenté comme le meilleur des juges « il fit sentir à tout le monde le pouvoir des lois » ( l. 7 ), en conséquence à sa façon de faire appliquer les lois « ce n’était pas lui qui jugeait, c’était la loi » ( l. 10 ) ainsi que sa jeunesse jamais vu auparavant « il n’y avait jamais eu de ministre si jeune » ( l.3 ).

Le texte A tout comme le texte C a une façon particulière de classer une affaire. Dans le texte A, ce n’est pas un juge qui donne une fin à l’histoire mais un « bouffon » ( l. 24 ), ce qui renforce l’idée sur la compétence des juges. Puis ce même « bouffon » propose de rejeter à la mer le plaignant « remette à la mer » ( l. 25 ), il risque de mourir et tout le monde semble d’accord avec cette décision. Enfin dans le texte C, le juge prend par les sentiments l’aîné ainsi que le cadet « Votre père n’est point mort » ( l. 26-27 ). Ce qui pose un problème étique.

Ce corpus de trois textes critique bien la justice. Les textes nous dévoilent une face cupide, incompétente et expéditive de la justice.

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