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Balzac, scène du Louvre

Commentaire d'oeuvre : Balzac, scène du Louvre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Septembre 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  856 Mots (4 Pages)  •  515 Vues

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1)Une scène qui marque l'acmé de la pièce : une révélation unilatérale : Une atmosphère de mystère :

Isotopie du secret : " secret " (l.20 et 28), "trahi" (l.22), "confidence" (l.24), "cachons-lui" (l.68). Atmosphère de mystère, dont jouit le L-S surinformé.

2)"tu vas voir les choses bien changer de face ce que je te vais dire" (l.14-15), "la confidence que je vais te faire" (l.24) : Futur proche, périphrase "les choses" + "ce que je vais dire" => Ton obscur de Dorante qui essaie d'éveiller la curiosité de Silvia. La tentative est réussie puisqu'elle finit par céder à la réplique suivante.

3)"personne ne vient-il ?" (l.41) => phrase interrogative => Crainte et inquiétude de Dorante d'être découvert, ce qui retarde encore la révélation. Souligne l'atmosphère de mystère et de confidence.

4)Une confidence attendue : "Eh ! qui es-tu donc ?" (l.35) => interjection + phrase interrogative : Surprise et curiosité de Silvia, qui veut connaître la véritable identité de celui qu'elle croyait être Bourguignon, qui se cache derrière le masque. Elle soulève la thématique de l'être et du paraître, centrale dans l'esthétique de Marivaux.

5)Un échange aux accents pathétiques : l'émotion portée à son comble : Isotopie de la peine et de la souffrance => registre pathétique : "cœur serré"(l.1), "afflige"(l.2), "chagrines"(l.12), "peines qu'a dû ressentir mon cœur" (l.37), "chagrinent" (l.24), "douloureuse" (l.73) : Souffrances aussi bien de Silvia (jusqu'au moment de la révélation) et de Dorante, ce qui provoque la compassion du lecteur-spectateur.

6) « Je me défie de tous les visages ; je ne suis contente de personne, je ne le suis pas de moi-même» (l.2-3) -> rythme ternaire, gradation croissante, anaphore du pronom personnel « je », négation. méfiance et confusion de Silvia déçue de tous ceux qui l'entourent, Elle est même déçue d'elle-même, notamment parce qu'elle ne parvient pas à résister avec assez de poigne aux avances de celui qu'elle croit de n'être qu'un valet.

7)Une scène de comédie : une péripétie qui permet de relancer l'intrigue : Le soulagement de Silvia (déguisée en Lisette) : le sentiment amoureux en accord avec les convenances sociales : Isotopie de la peine et de la souffrance (registre pathétique) : « Complaisance » (L. 17), « estime » (L. 24), « estimer » (L. 26), « de grand mouvement » (L. 28), « Aimer » (L. 30), « je vois clair dans mon cœur » (L. 60), « j'aime » (L.64), «m'aimez-vous» (l.75), « Tu ne me haïssais pas »(l.79) «un cœur qui m'a choisie» (l.81) : révélation du sentiment amoureux. L'amour est bien le thème central de cette comédie (comme de la plupart des pièces de Marivaux).

8)« Ce qui se mêle à l'embarras où je me trouve» (l.1) : Périphrase pour désigner l'amour -> absence de lucidité et de clairvoyance de Sylvia, qui, tout en reconnaissant son trouble, ne parvient à nommer explicitement le sentiment amoureux.

9)Champs lexical du marriage avec

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