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Analyse d'On ne badine pas avec l'amour de Musset

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Par   •  12 Mars 2017  •  Commentaire de texte  •  457 Mots (2 Pages)  •  2 342 Vues

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Lecture analytique n°11

On ne badine pas avec l’amour, Musset, 1834

Alfred de Musset est un poète et dramaturge français qui a vécu au XIXe siècle. Il fait parti de la deuxième génération du romantisme. Ses œuvres s’inscrivent le plus souvent dans un registre lyrique, s’inspirant majoritairement de ses histoires d’amour. Il prône le « théâtre dans un fauteuil », qui est un théâtre destiné à la lecture. D’ailleurs, il est l’auteur de plusieurs pièces comme Lorenzaccio (1834) ou On ne badine pas avec l’amour (1834). Cette dernière est une comédie romantique, racontant une histoire d’amour compliquée entre les 2 personnages principaux : Camille et Perdican, qui sont deux amis d’enfance voué à se marier. Malheureusement, ils s’aiment tous les deux mais refusent de se l’avouer. Devant la froideur de la jeune femme, Perdican promet alors le mariage à une paysanne du nom de Rosette, qui finira par mourir de désespoir. Cette pièce appartient au genre du « proverbe dramatique », genre particulièrement célèbre à cette époque par son caractère léger et comique pour les spectateurs. Dans la scène 5 de l’acte II, Camille et Perdican entretiennent une longue discussion à propos de la décision de Camille de retourner au couvent, et sur l’engagement religieux et amoureux.

Comment les deux répliques de Perdican soulignent-elles le caractère passionné du jeune homme ?

Tout d’abord, nous verrons comment le jeune homme arrive à défendre ses idées puis nous étudierons la manière dont il aborde l’amour.

I. Un jeune homme défendant ses idées

a)Un art de dénonciation

Perdican n’épargne personne, il dénonce aussi bien les hommes que les femmes avec des énumérations virulentes : « les hommes sont menteurs, inconstants, […] méprisables et sensuels » (l.13-14) et « toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravés » (l. 15).

Perdican crée donc un réquisitoire plutôt violent du monde, des hommes, de la religion et de l’amour.

b) Un art de persuasion

Perdican monopolise la parole dans la fin de cette scène, en essayant de convaincre sa cousine

Il interpelle plusieurs fois Camille afin qu’elle se sente toujours concernée par son discours : « malheureuse fille » (l. 1) ; « Eh bien ! Camille »(l. 9) ; « Adieu, Camille » (l. 12).

II. Un discours absolu de l’amour

a) Un plaidoyer de l’amour

Bien que Perdican ait une vision assez sombre du monde qui l’entoure et dresse un portrait pessimiste de la nature humaine, l’amour lui semble être la seule chose positive qu’il connaisse . Il le qualifie de « chose sainte et sublime » (l. 17). Il admet que l’union de deux êtres « imparfaits » et « affreux » (l. 17) crée l’unique raison d’exister.

b) Une vision réaliste de l’amour

Perdican n’idéalise

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