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Alcool, Guillaume Apollinaire

Fiche : Alcool, Guillaume Apollinaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Janvier 2021  •  Fiche  •  832 Mots (4 Pages)  •  1 403 Vues

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Introduction.


Présentation de l’auteur
• Guillaume Apollinaire est un poète du début XX (1880-1918)
Considéré comme l'un des poètes français les plus importants de sa période
• Meurt de la grippe mais est déclaré mort pour la France étant donné son      engagement lors de la 1ère guerre mondial
•.Il crée le terme de surréalisme lors d’un
un courrier adressé à l'écrivain et poète belge, Paul Dermée
Il faisait aussi des calligrammes et est l'auteur de romans et nouvelles érotiques.

Présentation de l’oeuvre
• En 1913, il publie le recueil « Alcool », qui comporte des poème basé sur sa vie en effet il y’a ses amour, ses voyage, ses souvenir et des mythes
• On dis que ce recueil est situé entre tradition et modernisme car il utilise la poésie lyrique mais il mélange aussi un esprit nouveau avec l’intégration du monde contemporain

• Le poème « Mai » ce situe dans ce recueil et dans la section des poèmes des rhénanes du recueil Alcools d’Apollinaire.

 Le titre place le poème dans le temps. L’indication Mai 1902 à la publication de ce poème montre le caractère personnel que l’auteur a voulu faire ressortir en relatant sa passion non partagée pour Annie Playden.

Mai se présente sous la forme de 4 strophes d’alexandrins. Les rimes sont embrassées, riches (rosiers/osier) et suffisantes (montagne/s’éloigne).

I. L’ambiguïté du titre

A. Le temps qui passe

Image centrale : le fleuve, le courant de l’eau entraîne la barque = le courant de la vie + champs lexicaux de la vue et de l’eau par un défilé d’images = déroulement de la ballade, de la vie.
La variété des paysages = cycle des saisons qui montre le temps qui passe + « pétales tombés des cerisiers de mai » et « flétris » => idée de dégradation de la beauté et de la jeunesse jusqu’à la mort.
La 3ème strophe : lente = un quintil et une coupe différente des alexandrins : 4-5-3 ou 2-2-2-6 => impression de lenteur.
Evocation du vent et de l’eau qui entraînent tout, montrant le cours de la vie

=> Fuite du temps.

B. Idée de permanence

Place du souvenir : « Figé en arrière » => il y a des traces malgré l’éloignement
Ambiguïté avec « ruines » (tout est détruit, a disparu) cachées, parées par le « mai » mais les souvenirs sont toujours là.
Résistance des osiers : « secoue sur le bord les osiers » => les plantes plient mais ne cassent pas, comme le souvenir qui reste éternel.
Impuissance de la parole, quoi qu’on dise il se souviendra : « roseaux jaseurs ».
Musicalité de la dernière strophe avec la reprise comme un vieux refrain : « le mai le joli mai » => idée que tout revient.
=> Mai revient tous les ans + rimes embrassées qui amène une répétition.


II. La mélancolie amoureuse du poète

A. Un amour impossible

Au début : image d’un amour printanier = « Le mai le joli mai » + champ lexical des fleurs, les personnages d’une romance = « Des dames » + « je » un jeune homme, sentiment d’admiration avec amplification (hyperbole) = « Vous êtes si jolies ».
Mais les dames sont inaccessibles étant en en « haut de la montagne » et le jeune homme en barque sur le Rhin => rencontre impossible, idée d’obstacle avec « vous êtes si jolies mais » avec un jeu de mots : « le mai le joli mai » sur les sonorités.
Le protagoniste se résigne : personnification de sa mélancolie avec « pleurer les saules » = les saules déplorent l’amour impossible.

B. Un amour qui n’est plus que souvenir

L’amour est fini : présence du passé composé = « celle que j’ai tant aimée ».
Souvenir de la femme aimée avec une métaphore = « pétales tombés », « sont les ongles » ; et comparaison : « pétales flétris sont comme ses paupières ».
Le souvenir demeure, reste « en arrière » et « se figeaient » mais aussi avec « éloignait et « lointain ».
On peut voir les restes de l’amour par « les ruines » : il reste des souvenirs.

C. Effacement du poète

Les deux premières strophes suggèrent un jeune homme « je » + s’adresse à ses interlocutrices par « vous êtes si jolies ».
Puis il se parle à lui-même : « que j’ai tant aimée ».
Dans les strophes 3 et 4 : il n’y a plus de pronom, le poète est remplacé par un mini cirque = « Un ours un singe un chien », « tziganes » « roulotte traînée par un âne » + idée qu’il ne reste presque plus rien avec l’anaphore de « un ».
Dans la strophe 4 : présence de ruine et de végétaux (champ lexical du végétal) => les êtres humains ont disparu, l’accent est mis sur la nature et le paysage, il ne reste plus personne.


Conclusion

Apollinaire reflète ses sentiments personnels, sa mélancolie. Mélange du lyrisme traditionnel avec le thème de l’amour, du regret, de la force du temps, de la résignation face à cette continuité mais modernité par la forme du poème.

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