Est-ce que la distinction du bien et du mal est le même pour tout le monde ?

Explication de text

Dans ce texte de Schopenhauer extrait du fondement de la morale, il est question de libre arbitre. Le problème que l’auteur entend répondre est :  est-ce que la distinction du bien et du mal est le même pour tout le monde ? En d’autres termes est-ce que ce que je trouve bien l’est forcément pour tout le monde. Ou est-ce que je me persuade que c’est le bien pour ne pas faire de mal a une personne que j’aime. Dans ce texte, Schopenhauer cherche à démontrer que le bien ou le mal d’une autre personne peut changer ma volonté d’agir et modifie ma façon de penser. A partir de l’instant où cette personne a changé ma vision des choses je dois faire un choix entre mon bien et son bien .

Dans un premier temps de la ligne 1 à 3, Schopenhauer veut montrer que la conscience d’une personne est basée sur l’égoïsme de la société qui va vouloir changer notre état d’esprit. Puis, dans un second temps, de la ligne 4 à 13 l’auteur dit que notre envie d’agir réside dans le fait du bien et du mal d’une autre personne c’est-à-dire que l’on ne va plus penser à agir pour nous mais penser au bien de cette personne afin de la soutenir moralement. Pour finir dans une troisième partie ( de la ligne 14 jusqu’à la fin). Dans cette dernière partie Schopenhauer nous dit qu’il ne faut pas s’attacher au bien et au mal d’autrui et qu’il faut garder sa propre conscience afin de ne pas devenir quelqu’un d’autre.

     Le libre arbitre est la faculté à penser et agir de sa propre volonté de décider ce qui est bien et ce qui est mal uniquement par notre propre conscience c’est-à-dire que l’intervention externe d’une personne ne doit pas changer notre avis ou notre façon de penser. Le libre arbitre est donc la faculté à juger quelque chose uniquement avec notre propre conscience. La thèse de Schopenhauer implique le fait que l’être-humain n’est pas capable d’agir, de penser tout seul, il lui faut obligatoirement quelqu’un pour l’aider à prendre des décisions et donc à l’influencer. Il dit que l’égoïsme est l’un des seul moyen d’approfondir la connaissance de soi et donc de ne plus avoir recours à l’aide d’autrui. L’égoïsme désigne le fait d’accorder plus d’importance a sa propre image plutôt que celle des autres c’est-à-dire que quelqu’un d’égoïste va plutôt chercher à satisfaire son propre désir plutôt que d’accomplir celui de quelqu’un d’autre, il va au contraire essayer de briser ce désir si en retour il peut subvenir au siens. L’égoïsme s’oppose au fait d’aimer et de tomber amoureux de quelqu’un , car aimer quelqu’un implique le fait que cette personne va être prioritaire par rapport à nous, l’accomplissement des désirs de cette personne va passer avant les nôtres et le fait de faire passer quelqu’un avant sa propre personne est contradictoire à la notion d’égoïsme. En revanche le libre arbitre fonctionne très bien avec l’égoïsme car le libre arbitre consiste à approfondir la connaissance de sois et pour cela il faut être extrêmement égoïste au point de ne plus parler à personne. L’égoïsme dans notre société est perçu comme un défaut or plus l’on pense à soit plus l’on va apprendre à nous connaitre. Par la phrase « des détours plus ou moins longs » Schopenhauer veut dire que même si ce n’est pas directement qu’une personne va influencer notre choix une personne finira bien par le modifier. Par exemple si un basketteur pendant un match a la balle en main et pense à prendre le tir et que quelqu’un (ses coéquipiers ou son coach) lui dit de passer la balle, il va devoir revoir et repenser sa décision. Même s’il prend ce tir le fait que quelqu’un lui dise de passer le fera douter et donc il sera moins précis. L’impacte qu’a eu cette phrase n’est donc pas direct mais il y eu quand même un changement d’état morale. Pour qu’une action soit morale, il faut qu’elle soit le plus souvent égoïste ce qui implique qu’il faut moins faire confiance a son entourage et aux paroles des gens

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