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Francais 1

Dissertation : Francais 1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Décembre 2018  •  Dissertation  •  726 Mots (3 Pages)  •  670 Vues

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À la lecture du texte de Plutarque « Vies parallèles – Vie de Nicias », de celui de J. Jacques Rousseau « Discours sur les fondements et l’origine de l’inégalité parmi les hommes » et de « Race et Histoire » de Claude Lévi-Strauss, nous allons nous demander comment ces trois auteurs nous enseignent à accepter la culture des autres peuples.

Dans cette question, nous relevons trois termes importants : « nous enseignent-ils » : cela veut dire que les auteurs sont des maîtres à penser et qu’ils vont nous apporter une connaissance. Le deuxième terme est le mot « accepter » qui nous renvoie à l’idée que nous allons devoir être ouvert et tolérant envers l’autre. Le troisième terme enfin, « la culture des autres peuples » va nous engager sur le chemin de la découverte de l’altérité.

Ces trois textes très différents vont nous amener à analyser leurs ressemblances et leurs différences. Ceci nous amènera à répondre à la question posée.

Dans un premier temps, nous allons nous attacher à l’analyse des trois textes en pointant ce qui relève des enseignements qui nous permettent d’accepter la culture des autres peuples. Ensuite, nous comparerons les trois textes en relevant leurs ressemblances et leurs différences.

En conclusion, nous espérons avoir des éléments significatifs pour répondre à la question de l’altérité.

II – La justification

a) Analyse des trois textes :

Pour nous, la lecture des deux premiers textes n’a pas été aisée et nous avons dû faire des recherches concernant leur contexte (époque, évènements historiques).

Concernant la notion d’humanité, de sauvage et de barbare, cela a été plus accessible pour nous.

Plutarque, dans « Vies parallèles », nous décrit la vie des esclaves athéniens faits prisonniers par les siciliens. Nous somme choqués de lire qu’on leur a imprimé un cheval sur le front. Cela nous fait penser au port de l’étoile jaune que le régime d’Hitler a imposé aux juifs pendant la deuxième guerre mondiale.

Pourtant, certains prisonniers athéniens obtiendront leur liberté parce que les siciliens détecteront dans leur comportement « modestie et bonne conduite ». Pour les siciliens, c’est un acte d’humanité et de reconnaissance de l’Autre.

En général, on considère l’Autre comme un barbare parce qu’il n’a pas la même culture que nous.

D’autre part, les athéniens reçurent des fragments de poésie d’Euripide. Ils les apprirent par cœur, se les transmirent les uns les autres, les apprirent à leurs maîtres qui devant ce savoir, leur donnèrent la liberté : c’est donc en connaissant mieux leurs esclaves que les maîtres ne les considèreront plus comme des barbares car étrangers, mais comme des hommes d’égale importance à eux.

Jean-Jacques Rousseau, dans son « Discours sur les fondements et l’origine de l’inégalité parmi les hommes » introduit l’idée que les habitants de l’Europe voyagent dans le monde mais lorsqu’ils publient des recueils de voyage, ceux sont des européens dont ils parlent et non pas de ceux qu’ils sont allés visiter. Il nous dit aussi : « Il semble que la philosophie ne voyage point », si bien

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