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La politique culturelle

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Par   •  27 Avril 2021  •  Cours  •  526 Mots (3 Pages)  •  415 Vues

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La politique culturelle

Création d’un ministère des affaires culturelles en 1959, confié à André Malraux, avec pour objectif une démocratisation de la culture. Création de la direction du livre (1975) et de la direction du patrimoine (1978). Budget du ministère : 405 millions en 1980, 10 milliards en 2017 (+5% - 2016) soit 1,1% du budget de l’Etat.

L’année 1982 témoigne d’une volonté de démocratie culturelle avec l’arrivée au pouvoir de la gauche, qui a doublé le budget du ministère alors tenu par Jack Lang. La convention sur la diversité culturelle adoptée par l’UNESCO le 20 octobre 2005 est clairement une victoire de la position française, puisqu’elle pose l’objectif de favoriser l’accès à la culture, objectif qui s’affiche dans tous les textes ministériels sous la forme de 4 missions :

  • Préserver et mettre en valeur le patrimoine historique
  • Soutenir la création artistique
  • Contribuer à l’éducation artistique et à la transmission des savoirs
  • Développer l’économie de la culture et les industries culturelles

Cette politique s’inscrit dans le principe de « l’exception culturelle » qui est un principe juridique qui pose que les activités liées à la culture ne relèvent pas du droit commercial commun, mais doivent faire l’objet de mesures particulières.

Marc Fumaroli, L’Etat culturel, 1991 : critique de la conception trop artistique de la culture dans les politiques culturelles, qui ne prend pas assez en compte les conceptions plus populaires de la culture. La seule action des pouvoirs publics légitime serait la préservation du pluralisme culturel, qui caractérise de plus en plus la société française.

Les enquêtes sur la pratique culturelle lancées par le ministère de la culture dans les années 70 soulignent l’échec de la démocratisation culturelle. Le ministère de la culture a permis la conservation d’une relative autonomie du monde artistique par rapport aux lois du marché, et soutient certains projets culturels considérés comme les plus légitimes. L’intervention de l’Etat en France sur la culture a une forte légitimité contrairement à la plupart des démocraties libérales.

Il y a eu plusieurs vagues de promotion de la culture : une culture d’abord nationaliste, puis une culture des minorités dans les années 1970 puisque les empires avaient laissé place aux Etats nations. Puis dans les années 1990, cette dynamique s’est renforcé grâce à l’émergence de la notion de « patrimoine immatériel de l’humanité » et la promotion de la diversité culturelle.

Aujourd’hui, dans le cadre de la RGPP, l’Etat se retire un peu et laisse place à d’autres concurrents notamment les grands établissements publics. Il assure toutefois des missions essentielles : assurer l’équité territoriale pour l’accès à la culture, conforter une fonction législative et réglementaire au soutien de la création artistique et à la régulation des marchés à l’heure de la révolution du numérique.

Loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine : ambition de concerner l’ensemble des enjeux de la culture permettant à la Nation de reconnaitre ce qu’elle doit aux artistes et à leur liberté de création.

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