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Réponses immunitaires

Chronologie : Réponses immunitaires. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Janvier 2022  •  Chronologie  •  842 Mots (4 Pages)  •  536 Vues

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 Devoir Maison : La Peste

Jules

KACI

1G

La peste noire, ou mort noire, est une pandémie de peste qui a sévi au milieu du XIVe Siècle. Dans l’histoire des calamités qui ont frappé l’humanité, la maladie tient le haut du pavé, sans rival sur l’échelle du pire par sa contagiosité et son taux de mortalité extrême.

[pic 1]

Cette maladie mortelle est due à une bactérie, Yersinia pestis, dont le vecteur est une puce (Xenopsylla cheopsis) qui parasite principalement les rats et autres rongeurs. La transmission à l’être humain peut s’effectuer par piqure de cette puce mais aussi par contact direct avec des tissus infectés ou par simple inhalation de gouttelettes respiratoires infectées. C’est le pasteurien Alexandre Yersin qui découvrit en 1894 le bacille responsable de la maladie. A partir des documents donnés p 84-85 je montrerai qu’il est possible d’identifier dans les génomes actuels les traces de la sélection naturelle laissée par l’épidémie de la peste au Moyen Age.

 [pic 2]

Tout d’abord, en étudiant l’ADN des Roms, qui représentent une entité distincte présente au sein de la population roumaine on peut s’apercevoir comment les Européens ont survécu au cours de cette époque. Les Roms et les Européens de Roumanie possédaient ainsi des caractéristiques génétiques bien différentes lorsqu’ils furent exposés à la grande pandémie.

En comparant ces 2 populations (les Roumains de langue Rom et les Indiens du nord de l’Inde) je constate que la première population possède 30% d’allèle rs4833103 tandis que les Indiens du nord de l’Inde n’en n’ont que 2% pareil pour les allèles de gène TLR imm_4_38475934, les Roumains en possèdent à une fréquence de 4% et les Indiens 0,7%. Ces informations représentent la fréquence de quelques mutations localisées au niveau des gènes TLR et sont issus des documents du livre. Les TLR (Toll Like Receptors) sont des protéines localisées à la surface de cellules immunitaires telles que les monocytes.

Les chercheurs ont scruté l'ADN de trois populations actuelles : les Roumains d'origine européenne, les Roumains d'origine indienne ainsi que 500 individus du nord de l'Inde. Ils ont vérifié que, mille ans après s'être séparés, les deux groupes de Roms partageaient toujours le même patrimoine génétique. À l'exception d'une vingtaine de gènes, qui n'existent que chez les Roms et les Européens de Roumanie. Parmi les 4 chromosomes du corps humain, 3 d’entre eux sont particulièrement intéressants. Ils produisent des récepteurs membranaires appelé les « TLR » qui se fixent sur les bactéries pathogènes et déclenchent alors une réaction immunitaire.

Premièrement, les protéines TLR ont un rôle dans la réponse immunitaire. Elles permettent la reconnaissance d’agents pathogènes et produisent des signaux chimiques déclenchant alors la réponse immunitaire. Les organismes vivants les plus résistants sont ceux qui vont survivre lors de ce processus de sélection naturelle. Les maladies infectieuses exercent une forte pression de sélection sur le système immunitaire, contribuant à éliminer des allèles délétères (ou mortel c’est-à-dire celui qui porte la séquence génétique provoquant la mort) et à sélectionner les variants capable de présenter un avantage en termes de survie.

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