La Renaissance

La Renaissance est marquée par de nombreuses découvertes qui ont bouleversé les idées que l’Homme se faisait, dont l’éducation. Ce corpus est composé de trois extraits d’œuvres célèbres : De l’éducation des enfants qu’Érasme publia en 1529, La lettre de Gargantua à son fils, un passages dans Pantagruel de Rabelais en 1532 et un fragment du chapitre 26 du premier livre des Essais publié en 1592, dans lequel Montaigne traite « De l’institution des enfants ». Ces textes sont reliés par leur thème commun : l’éducation des enfants.

Quelle est la vision des auteurs vis-à-vis de l’éducation du Moyen Âge ? Dans un premier temps nous allons voir que les auteurs critiquent l’éducation du Moyen âge ensuite nous verrons leurs propositions de nouvelles méthodes pour l’éducation. La Renaissance est marquée par de nombreuses découvertes qui ont bouleversé les idées que l’Homme se faisait, dont l’éducation. Ce corpus est composé de trois extraits d’œuvres célèbres : De l’éducation des enfants qu’Érasme publia en 1529, La lettre de Gargantua à son fils, un passages dans Pantagruel de Rabelais en 1532 et un fragment du chapitre 26 du premier livre des Essais publié en 1592, dans lequel Montaigne traite « De l’institution des enfants ». Ces textes sont reliés par leur thème commun : l’éducation des enfants.

Quelle est la vision des auteurs vis-à-vis de l’éducation du Moyen Âge ? Dans un premier temps nous allons voir que les auteurs critiquent l’éducation du Moyen âge ensuite nous verrons leurs propositions de nouvelles méthodes pour l’éducation.

L’Eloge de la Folie, essai parodique et satirique d’Erasme, est en accord avec Montaigne dans « De l’institution des enfants »,pour dresser un blâme des professeurs et de leur enseignement. Ils sont tous deux en désaccord total quant à l’utilisation de la violence à l’école. Nous l’observons dans Les Essais « Otez-moi la violence et la force » et dans L’Eloge de la Folie « Ah ! Qu’ils sont contents d'eux (…) lorsqu'ils meurtrissent les malheureux enfants avec la férule, les verges et le fouet ». Erasme en va même jusqu’à qualifier le règne des instituteurs de « tyrannie ». La seule différence entre ces deux textes est que Montaigne décide de conseiller les professeurs en leur expliquant que « cette éducation doit être prodiguée par une sévère douceur », alors qu’Erasme lui n’hésite pas à rabaisser les précepteurs en dénonçant leurs abus en disant « Eux qui bourrent le cerveau des enfants de pures extravagances comme ils secroient supérieurs ».

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