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La politique est-elle l’affaire de tous ?

Commentaire d'oeuvre : La politique est-elle l’affaire de tous ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Octobre 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  363 Mots (2 Pages)  •  84 Vues

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Galop d’essai

L1 DSP – TD Histoire des idées politiques 2022/2023

8 novembre 2022

Durée de l’épreuve : 2h. Documents autorisés : aucun.

Sujet AU CHOIX : ne traiter que l’un des deux sujets. Ce sujet comporte une page.

Sujet de dissertation : La politique est-elle l’affaire de tous ?

Sujet de commentaire :

« Il existe une loi vraie, c'est la droite raison[1], conforme à la nature, répandue dans tous les êtres, toujours d'accord avec elle-même, non sujette à périr, qui nous appelle impérieusement à remplir notre fonction, nous interdit la fraude et nous en détourne. L'honnête homme n'est jamais sourd à ses commandements et à ses défenses ; ils sont sans action sur le pervers[2]. À cette loi, nul amendement n'est permis[3], il n'est licite de l'abroger ni en totalité ni en partie. Ni le Sénat, ni le peuple ne peuvent nous dispenser de lui obéir et point n'est besoin de chercher un Sextus Aelius[4] pour l'expliquer ou l'interpréter. Cette loi n'est pas autre à Athènes, autre à Rome, autre aujourd'hui, autre demain, c'est une seule et même loi, éternelle, immuable qui régit toutes les nations en tout temps, il y a pour l'enseigner et la prescrire un dieu unique : conception, délibération, mise en vigueur de cette loi lui appartiennent également. Qui n'obéit pas à cette loi s'ignore lui-même et, parce qu'il aura méconnu la nature humaine, il subira par cela même le plus grand des châtiments, même s'il échappe aux autres supplices. »

Cicéron, De Republica, Livre III, §22, trad. C. Appuhn, GF, 1965, p. 86.


[1] Aussi connue sous le nom de « droit naturel » ou « loi naturelle ».

[2] Ou « elle ne peut, par ces moyens, faire impression sur les malhonnêtes » dans la traduction d’Esther Bréguet, Gallimard tel, 1994, p. 103-104.

[3] Ou « c'est un sacrilège que de la remplacer par une loi contraire ; il est interdit de n'en pas appliquer une seule disposition ; ; quant à l'abroger entièrement, personne n'en a la possibilité » dans la traduction d’Esther Bréguet, ibid.

[4] Aelius Sextus Paetus Catus fut consul en 198. Il aurait rédigé le premier livre de droit : Jus Aetalium, ainsi qu’un commentaire des Lois des XII Tables : Tripertita.

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