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Comptabilité Financière

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Par   •  8 Décembre 2013  •  8 854 Mots (36 Pages)  •  700 Vues

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Comptabilité financière

Introduction : vers une normalisation internationale

Définition : la comptabilité est un langage de la vie des affaires, tous les événements économiques et juridiques de l’entreprise sont traduits dans ce langage. Il est ainsi nécessaire pour tous les gestionnaires de connaître ce langage.

Ex : - Un chef de produit se doit d’avoir des bases de comptabilité financière pour la vérification d’états financiers.

- Un pourboire à un livreur devra être enregistré par l’entreprise.

De réels changements sont programmés en matière de normes comptables, l’union européenne qui réfléchissait à la mise en place d’un modèle comptable européen a en effet adopté en 2002 les normes internationales proposées par l’IASB, les IAS.

On distingue deux types de normes :

IAS : International Accounting Standards

IFRS : International Financial Report Standards

Rappel : Bilan+Comptes de résultats+Annexes=états financiers

Ces états financiers serviront à tous les acteurs qui graviteront autour de l’entreprise : salariés, clients, investisseurs, banquiers,… En comptabilité financière, une petite erreur peut grandement influée, avoir des conséquences importantes.

Un bilan faussé (volontairement) est passible du pénal : « délit de fausse présentation de bilan ».

Ex : du résultat (situé au passif du bilan) découle le calcul des dividendes, mais si le bilan est faux il y a distribution de dividendes sur résultats inexistants, soit « délit de distribution de dividendes fictifs ».

Pourquoi mettre en place une normalisation internationale ?

Les investisseurs se basent sur le bilan d’une entreprise pour arbitrer entre leurs investissements, ils doivent donc être séduits par celui-ci. Pour autant une comptabilité nationale n’est pas forcément comprise par un investisseur étranger.

En effet les systèmes comptables présentent des différences, la comptabilité est un langage national, reflet d’une société. La comptabilité a été construite à travers l’histoire d’un pays et donc avec l’influence de l’environnement social, culturel et économique qui lui est propre.

Les autorités des marchés financiers, les investisseurs, et les analystes financiers souhaitent donc que toutes les sociétés adoptent les mêmes méthodes et les mêmes règles comptables partout.

Les normes IAS – IFRS vont alors réduire ces différences culturelles et laisser la place à des pratiques comptables et financières uniformes d’inspiration anglo-saxonne.

Nous assistons donc à une mondialisation des normes comptables, à une uniformisation européenne. De la sorte la comptabilité d’une entreprise européenne sera compréhensible par tout européen.

IASB :

L’IASB (International Accounting Standards Boards) est un organisme privé fondé en 1973 et qui est devenu un normalisateur reconnu au plan international. Les sociétés cotées (ou d’une certaine taille) ont déjà adoptées les normes IAS depuis 2005.

La position française :

Dans la comptabilité française on distingue deux types de comptes :

Les comptes individuels (ou comptes sociaux) : ces comptes sont établis par l’entreprise et sont liés à la législation, fiscalité française. Ils sont établis en vu de l’imposition, le résultat d’une entreprise étant soumis à l’impôt sur les sociétés. Il y a une non application des normes IAS.

Les comptes consolidés : ces comptes sont établis obligatoirement avec les normes IAS, selon des règles précises dites de consolidation des comptes. Dans ce cas on ne s’occupe pas de l’impact fiscal.

Ex : en France toutes les charges ne sont pas déductibles, sont alors considérées comme « somptuaires ».

Rappel : plus de charges signifie moins d’impôts.

Chapitre 1) : Comptabilité générale et travaux d’inventaires

Introduction : une nouvelle définition des actifs :

Définition :

Avis du conseil national de la comptabilité (CNC) du 23 juin 2004 sur la définition et la comptabilisation des actifs. Cet avis s’inscrit dans la stratégie de convergence du plan comptable général (PCG) avec les normes internationales IAS – IFRS.

Un actif est un élément identifiable du patrimoine de l’entreprise ayant une valeur économique positive, c’est-à-dire un élément générant une ressource que l’entité contrôle du fait d’événements passés et dont elle attend des avantages économiques futurs.

Les actifs s’amortissent et se déprécient, les différentes valeurs à considérer sont :

Valeur résiduelle : montant net des coûts de sortie attendus, qu’une entité obtiendrait de la cession de l’actif sur le marché à la fin de son utilisation.

Valeur nette comptable : valeur brute diminuée des amortissements cumulés et des dépréciations.

Valeur actuelle : valeur la plus élevée entre la valeur vénale et la valeur d’usage.

Valeur vénale : montant qui pourrait être obtenu à la date de clôture de la vente d’un actif lors d’une transaction conclue à des conditions normales de marchés, net des coûts de sortie.

Valeur d’usage : valeur des avantages économiques futurs attendus de son utilisation et de sa sortie. Celle-ci est calculée à partir des estimations des avantages économiques futurs attendus. En général, elle est déterminée en fonction des flux nets de trésorerie attendus, ou d’autres critères si ces derniers ne sont pas pertinents pour l’entité.

Remarque : Un actif peut être une immobilisation.

Définition : une immobilisation est un élément destiné à servir de façon durable pour l’activité de l’entité.

Les actifs peuvent être :

Corporels : immobilisations,…

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