Partie I Chapitre 4 - Le Rouge et le Noir - Stendhal
Commentaire de texte : Partie I Chapitre 4 - Le Rouge et le Noir - Stendhal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fanta17 • 28 Mars 2022 • Commentaire de texte • 905 Mots (4 Pages) • 743 Vues
Partie I Chapitre 4 - Stendhal
Introduction :
« Le rouge et le noir » est un roman d’apprentissage. Il a été écrit par Henri Beyle, un célèbre romancier plus connu sous le pseudonyme de Stendhal. Dans ce roman, il raconte l’histoire de Julien Sorel, un jeune homme modeste de province. Dans le chapitre 4 du livre 1, on a pour la première fois l’apparition du héro.
Problématique :
Quel portrait Stendhal dresse-t-il de Julien ?
Nous expliquerons dans un premier temps une opposition entre Julien et sa famille de la ligne 1 à 11.
Ensuite il y aura une opposition avec son environnement de la ligne 12 à la ligne 19.
Et nous finirons avec l’opposition avec son père de la ligne 20 à 31.
• Pour commencer, Stendhal décrit la voix du père de Julien avec l’adjectif « stentor » (l,1) on peut déjà imaginer le caractère un peu brutal du père.
• L’auteur présente ensuite les frères de Julien avec le champ lexical de la grandeur : « géants » (l,2) « lourdes haches » (l,2) « copeaux énormes » (l,5). Ce sont des hommes forts et courageux se servant de gros outils.
• Stendhal décrit le travail auquel sont confrontés les fils du père Sorel avec le champs lexical du bois : « troncs de sapin » (l,3) « scie » (l, 3) « pièce de bois » (l,4) « copeaux énormes » (l,5) On est dans une famille de charpentiers. Un métier qui demande des capacités physiques assez conséquentes.
• Le caractère de barbare du père est accentué avec l’adjectif « vainement » (l,6).
• A la ligne 8, on sait ce que fait Julien : « Julien lisait ». Il est donc en train de lire, une activité qui ne demande pas forcément de qualité physique. C’est déjà une première différence avec ses frères.
• Cette attitude de Julien ne plait pas au père Sorel, son sentiment est décrit comme « antipathique » (l,9). Stendhal écrit qu’il « ne sait pas lire » (l,11).
• Puis il finit sa première partie en décrivant le physique de Julien : « sa taille mince » (l,9). Suite à cette description, c’est clair, Julien est physiquement différents de ses frères aînés mais aussi mentalement vis-à-vis de son père.
• Dans la 2e partie, l’environnement est décrit avec le champ lexical de la surdité et du danger : « le bruit de la scie » (l,13) « l’empêcha d’entendre »(l,13) « soumis à l’action de la scie » (l,14) « au milieu des leviers de la machine en action » (l,18) « qui l’eussent brisé » (l,18). C’est un milieu dangereux et bruyant. Ce n’ai pas l’endroit idéal pour lire un livre.
• Le père Sorel effectue une succession d’action pour punir son fils : « sauta » (l,14) « fit voler » (l,15) « retint » (l,18). A noté que toute ces actions sont aux passé simple alors que les actions plus passives et tranquilles de lecture de Julien sont à l’imparfait : « l’attention que Julien donnait » (l,13) « le livre que tenait Julien » (l,16) « tombait » (l,19).
• Les actions du vieux Sorel sont accentuées avec le champ lexical de la violence : « coup violent » (l,15) « coup aussi violent » (l,16).
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