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Problème d’identité ou d’intégration ?

Analyse sectorielle : Problème d’identité ou d’intégration ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Janvier 2015  •  Analyse sectorielle  •  2 871 Mots (12 Pages)  •  521 Vues

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Sujet : Identité Nationale

Problème d’identité ou d’intégration ?

Le lundi 26 octobre 2009, le ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire : Eric Besson, annonce le lancement d’un grand débat sur l’identité nationale c'est-à-dire, sur le sentiment qu'éprouve une personne à faire partie d'une nation ainsi qu’à l'ensemble de ces "caractéristiques communes". Depuis son lancement ce sujet fait débat dans notre gouvernement comme dans l’opinion publique avec des questionnements du type : Qu’est-ce-qu’etre français ? A travers cette réflexion personnelle nous traiterons ce sujet avec un public particulier : Les jeunes issus de la banlieue. En effet depuis les violences urbaines de 2005 leur identité française, leur sentiment d’appartenir à la nation est souvent remise en question. Ce sentent-ils réellement français ? Mais l’état met-il en œuvre tous les moyens nécessaires pour faire naitre ce sentiment d’appartenance ? Nous pouvons alors nous demander si nous sommes confrontés à un problème identitaire ou à un problème d’intégration ? Pour y répondre nous étudierons dans une première partie les raisons qui peuvent nous laisser penser qu’il s’agirait d’un problème identitaire puis dans un second temps nous verrons si cela ne serait pas la conséquence à un problème d’intégration. Et enfin dans une troisième partie je dégagerais l’enjeu majeur du role de l’éducateur dans ces quartiers, qui est un intermédiaire pouvant réconcilier les jeunes et la république française.

Selon les dirigeants de notre pays étre français se résumerait à : parler français , respecter les lois de notre pays , ses coutumes, ses institutions ( police, justice) et ses symboles (drapeau, Marseillaise), et de faire sienne ses valeurs et son histoire.

Depuis maintenant plusieurs années nous pouvons nous rendre compte de l’existence d’un malaise important en banlieue touchant notamment sa jeunesse. Nous avons pu réellement le constater depuis les violences urbaines de 2005 suite à la mort de deux jeunes dans un transformateur électrique à Clichy sous bois. La FRANCE« s’embrase », laissant place à trois semaines de violences . Aujourd’hui les banlieues et leurs habitants sont mis sur le devant de la scène avec pour sujet l’identité nationale.

En effet une partie de la population habitant ces quartiers ne se sentiraient pas français. Qu’elles en seraient les raisons ? On soupçonne parfois les jeunes issus de l’immigration de « ne pas aimer la France », et de ne devenir Français que pour des raisons utilitaires. Pourtant, l’enquête auprès de ces jeunes dévoile une autre réalité : un faible sentiment d’appartenance, mais aussi de profondes attaches. Ces jeunes dits de la « deuxième génération », nés sur le territoire de parents étrangers, rejetteraient la France et ne se sentiraient pas français. En effet étant nés sur le sol français ils devraient penser :“Je suis née en France, je devrais être français.” Mais d’un autre côté l’origine de leur parents leur font dire “Mes parents sont étranger, je suis donc étranger.” Ils ne savent alors pas ou se situer :ils se sentent étranger dans le pays ou ils sont nés et sont également traités dans le pays de leur parent comme des étrangers.

De plus etre français se résumerait aussi à parler français. Ces jeunes le parlent. Mais pour se démarquer des autres et affirmer leur identité, leur milieu d’appartenance « le quartier » ils emploient des mots, des expressions qui leur son propre, et parfois issues de leur origines : exemple : wallah (je te jure en arabe), salam(bonjour), bedave(fumer). Le plus intéressant dans ce langage est qu’il emploi des mots issus de toutes origines confondus. On peut alors voir que ce n’est pas forcément l’appartenance au pays de leur parent qu’ils revendiquent par ce langage (des portugais se mettent à parler arabe, comme des arabes emploient des mots des gens du voyage). Ils revendiquent l’appartenance à la banlieue. Nous pouvons également nous en rendre compte par la tenue vestimentaire : le cliché le plus connu des jeunes de banlieues : casquette à l’envers, jogging, basket.

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