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Fiche De Lecture: Les Pauvres de Simmel

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Par   •  25 Avril 2013  •  1 455 Mots (6 Pages)  •  2 309 Vues

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Georg Simmel est né en 1858 à Berlin et est décédé en 1918 à Strasbourg. Philosophe et sociologue allemand, il est reconnu pour son interdisciplinarité. En effet, ses livres relèvent autant de la sociologie, que de la philosophie et des sciences sociales. Il traite un thème sans se soucier des champs disciplinaires, ce qui fait à la fois la richesse et la complexité de ses livres.

Cet ouvrage est accompagné d'une importante introduction rédigée par Serge Paugam et Franz Schulteis qui situe l'œuvre de Simmel et la présente.

Son analyse permet d’ouvrir de nombreuses perspectives de théories sociohistoriques envers les modes de régulations du lien social. Il a inspiré beaucoup d’auteurs américains comme R. Park qui a développé un cadre théorique a propos de l’homme marginal. L’un des buts de son analyse est de comblé le manque dans la sociologie surtout en ce qui concerne la relation d’interdépendance.

Simmel propose dans sa démarche de faire une sociologie du lien social. En effet, il veut comprendre les comportements que peuvent avoir les pauvres et le reste de la société dans un lieu précis et dans un moment spécifique de son histoire.

Nous ferrons dans un premier temps un résumer de son œuvre ensuite nous en ferons la critique en lien avec d’autres lectures.

Georges Simmel explique le concept de la pauvreté à travers des discipline telle que la sociologie, la philosophie et de l'économie. Il définit la pauvreté, la déconstruit pour analyser ses modes de constitution et exposer les liens qui la rattachent à la société. Il étudie la relation d’interdépendance qui existe entre les individus à l’intérieur d’une société considéré comme un tout. Il voit le pauvre comme un objet sociologique à partir du moment qu’il est assisté. Il défini la pauvreté par rapport à la relation sociale qui résulte d’une situation spécifique. Ce qui explique qu’elle est relative et construite socialement.

Pour ce faire, il utilise plusieurs exemples observés dans différents pays (la France et l’Allemagne principalement) pour comprendre ce qui créé cette position. Il analyse ce qui découle du concept de la pauvreté, c'est-à-dire ce qui lie l'individu à la société et entraine cette relation d'interdépendance: la relation d'assistance. Toutefois, il précise que cette notion est relative selon les classes sociales, les individus.

Simmel part du postulat qu'un être est social, il a donc des droits obligations au regard de la société dans laquelle il évolue. Simmel l'explicite en précisant que le sujet est le résultat de son milieu social, il appartient à une catégorie de la sphère collective. S'il devient pauvre, il a le droit à une compensation pour ses besoins et ses pertes, la communauté, la collectivité ou l'État ont le devoir de lui porter assistance. Ainsi, il s'agit d'une relation absolue qui lie les individus à la société. L’état a une obligation d’assister mais ce n’est pas un droit pour le pauvre. Cette situation est possible tant que le ne pauvre ne peut pas avoir de recours en cas de refus. Le pauvre se retrouve dans une situation équivalente à celle de l'objet. Cependant, dès lors qu'un premier don a été versé, ce don prend la forme d'un droit "acquis" et le donateur serait bien en peine de refuser de donner à nouveau.

L'assistance est ici un moyen pour protéger une fin qui est la société. Le but est d'unifier la plupart des citoyens pour mitiger ces manifestations visibles. La notion d'assistance est la base du droit des assistés, le droit est quant à lui le point de départ du fonctionnement de la société, il lie les individus les uns aux autres en les regroupant. Les mesures d’assistance sont des moyens d’inclure les pauvres dans la société afin de maintenir une cohésion sociale et garantir le lien social. Dans son analyse il prend le principe de l’assistance comme une relation sociologique de base.

Simmel nous parle ensuite du comportement que peut avoir le pauvre envers la société. Il lui est possible d’être visible en demandant de l’argent aux passants. Cette position amène les personnes à pratiquer l'assistance privée, c'est un fait individuel. La liberté de donner n'est qu'apparente. Ainsi, une personne va faire un don, cette bonne action améliore sa vision de lui même. D’ailleurs la société donne de l’argent davantage pour lui que pour

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