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Comment ouvrir une épicerie fine au nom de mr Dutournier ?

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Par   •  4 Mars 2013  •  1 769 Mots (8 Pages)  •  1 232 Vues

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Problématique : comment ouvrir une épicerie fine au nom de mr Dutournier ?

1/situation du marché des épiceries fines

Les épiceries parisiennes sont en pleine expansion. Le marché de l'épicerie fine et des produits alimentaires haut de gamme, évalué à 5 milliards (selon le groupe xerfi) d'euros avec une augmentation annuel moyenne proche de 3% en volume, alors même que l’alimentaire ne parviendra pas à passer la barre des 1%., le secteur semble avoir été épargné par la crise. Cela s’explique en raison de la tendance au "bien manger", au regain d'intérêt pour la cuisine grâce à la prolifération des émissions culinaire qui on éveiller l’intérêt pour un métier souvent mal vue, cette mode est compléter par un report de consommation à domicile par rapport à la restauration hors foyer.

1/ définition de l’épicerie fine

Attentifs au contenu de leur assiette, les consommateurs plébiscitent de plus en plus les produits alimentaires haut de gamme. Ce marché pèse aujourd’hui 3.2 milliards d’euros en France et il offre des relais de croissance importants. Les grandes marques de l’épicerie fine (Hédiard, Fauchon…) disposent d’un potentiel de croissance réel, à condition qu’elles parviennent à élargir leur clientèle sans galvauder leur marque. Les GMS, à travers leurs MDD, et les marques nationales à travers des gammes premium peuvent également prétendre à investir cette niche. Sous l’effet de ce triple mouvement, le marché de l’alimentaire haut de gamme devrait connaître des évolutions importantes à court et moyen terme.

Cette étude s’attache à répondre aux questions suivantes :

Comment la distribution va se structurer entre épiceries fines et GMS ? Quels sont les segments de l’alimentaire haut de gamme qui offrent les meilleurs potentiels de croissance ? Quels sont les facteurs clés de succès d’une offre alimentaire haut de gamme ? Quelles sont les initiatives commerciales qui ont rencontre les plus grands succès ?

L’épicerie fine et les produits traiteurs à forte valeur ajoutée étaient il n’y a pas si longtemps l’apanage de quelques marques prestigieuses telles Fauchon ou Hédiard. Il y a quelques années, les grands magasins se sont intéressés à ce marché, et ils s’y sont fait une place à l’instar de Lafayette Gourmet et de la Grand Epicerie. Mais désormais, c’est une troisième génération de distributeurs qui regarde de près l’alimentaire haut de gamme : les GMS.

Paradoxalement, cet intérêt accru pour le haut de gamme alimentaire est attisé par la progression du hard-discount sur le marché français du food. Les industriels de l’agroalimentaire et de la distribution sont tous plus ou moins affectés par la montée en puissance de ce business model destructeur de valeur. Dès lors, certains d’entre eux risquent de voir dans le haut de gamme un « territoire refuge », préservé du discours dominant axé sur le prix des produits.

Un changement de dimension du marché de l’alimentaire haut de gamme est donc prévisible si certains défis importants sont relevés :

• L’offre alimentaire haut de gamme doit se « démocratiser ». A l’instar de l’évolution qu’a connu l’industrie du luxe, le marché des produits alimentaires haut de gamme devra perdre son caractère élitiste, sans pour autant que les marques installées dégradent leur image ;

• Les marques alimentaires haut de gamme doivent s’ancrer à l’international. Que ce soit pour les grandes enseignes de l’épicerie fine, les GMS ou les industriels de l’agroalimentaire, le label « France » est un atout considérable dans l’alimentaire positionné haut de gamme/luxe ;

• L’offre alimentaire haut de gamme doit s’étoffer pour élargir son territoire. Les solutions repas haut de gamme, par exemple, devraient faire l’objet d’initiatives qui permettront d ’élargir le marché ;

• Dans le même temps, l’offre alimentaire haut de gamme devra se segmenter davantage et offrir une visibilité suffisante aux niches les plus innovantes et les plus créatrices de valeur : produits équitables, produits anti-allergéniques, produits bio.

Ces enjeux, ainsi que l’intensification concurrentielle qu’ils entraînent vont précipiter une reconfiguration du marché. Quelques axes peuvent être esquissés :

• On peut prévoir une descente en gamme des grandes marques de l’épicerie fine. En renforçant leurs lignes entrée de gamme, elles chercheront à séduire une catégorie de clientèle plus large ;

• La grande distribution ne laissera pas passer ce relais de croissance et cet élément de différenciation important. Elle va monter en puissance à travers des MDD spécifiquement haut de gamme. ;

• On peut s’attendre aussi à des initiatives des industriels de l’agroalimentaire pour valoriser leur offre, que ce soit en intégrant l’amont ou en s’associant avec certaines enseignes.

Cette étude dresse un état des lieux précis et chiffré sur le marché français des produits alimentaires haut de gamme. L’analyse fait ressortir les principaux facteurs clés de succès sur ce marché. Cette ét

Discount Stores Industry in France

Publié le 07 juillet 2005 par CÉLINE ASTRUC ET PATRICIA THOUANEL-LORANT

• Mots clés :

• Albert Ménès,

Étude Positionnées sur le segment dynamique du « haut de gamme alimentaire », les épiceries fines sont en cours de mutation, pour séduire les plus jeunes et profiter pleinement du potentiel de croissance.

Du thé de la maison Hédiard, un foie gras Le- nôtre, un vin labellisé Lafayette Gourmet... L'alimentation de luxe n'est

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