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La Délinquance

Commentaire d'oeuvre : La Délinquance. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Mai 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 397 Mots (10 Pages)  •  616 Vues

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La délinquance est un phénomène de société qui constitue de nos jours, en France, un problème majeur, tant par le nombre de jeunes délinquants qui ne cesse de s'accroître, que par la violence qui la caractérise. La délinquance est un ensemble d’infractions commises par des individus qui peut être caractérisée par des délits et qui peuvent être considérés soit sous un aspect pénal, soit sous un aspect social.

Nous nous proposons donc de montrer quels sont les outils qui permettent de mesurer la délinquance. Et pour y répondre, nous nous intéresserons au fait que les statistiques officielles sont des mesures rigoureuses mais qui sous-évaluent sans doute la délinquance puis au fait que les enquêtes de victimisations sont des mesures complètes mais avec une forte subjectivité.

En effet, les statistiques officielles sont des mesures rigoureuses mais qui sous-évaluent sans doute la délinquance. Mais les statistiques officielles sont menées de manière très précise par les services de police et de justice car les statistiques de police fournissent certaines indications sur les faits de délinquance et sur les personnes mises en cause et les statistiques de justices informent sur les poursuites pénales et les condamnations.

En effet, les statistiques officielles sont menées de manière très précise comme les statistiques de police qui fournissent quelques indications sur les faits de délinquance. Ces faits ont deux sources, les plaintes déposées par les victimes d’un crime ou d’un délit, (on peut prendre l’ exemple des atteintes aux biens telles que les vols, les destructions, les dégradations, etc…) qui atteignent 35,6% en 2009, d’après le graphique en bâtonnet sur la “criminalité et délinquance enregistrées en 2009. Les faits constatés par les services de police et les unités de gendarmerie” par ONDRP dans le rapport annuel de janvier 2010 (document 4 p.255). Et la seconde source les constats d’infractions révélée par l’action des services de police, c’est-à-dire que les forces de l’ordre interviennent par leur propre initiative sans avoir eu une déposition de plainte par X personne en vers une autre personne ayant commis un crime ou un délit comme pour le délit d’usage de stupéfiant qui d’après le graphique d’une enquête de l’ OFDT (Office Français des Drogues et des Toxicomanies) sur l’ “Évolution des interpellations pour infractions à la législation sur les stupéfiants” dans le magazines “Tendances n°72” en novembre 2010, entre 1971 à 2008 les interpellations n’ont cessé d’augmenter car de 1 944 interpellés, ils atteindront 147 927.

Nous pouvons voir aussi que les individus venant déposer une plainte ou ayant été victime d’un délit ou encore d’avoir commis un délit sont généralement jeunes. Effectivement les jeunes commettent des crimes ou des délits qui peuvent être plus ou moins grave, comme nous le montre l’ OFDT avec le graphique sur l’ “Évolution de l’expérimentation du cannabis à 17 ans”, les adolescents de 17 ans, depuis l’année 1993 qu’ils soient filles ou garçons prennent du cannabis et celui- ci n’a cessé d’augmenter. Les filles sont passées de 17,1% sur 100 à 37,9% et pour les garçons de 24,7% sur 100 à 46,3%. Mais les jeunes sont aussi des victimes comme nous pouvons le voir grâce à l’enquête réalisée dans le champ de la France métropolitaine en 2008 sur la “victimisation en fonction de l’âge et du sexe“ par l’ INSEE France portrait social édition 2010, que les victimes d’un vol ou d’une agression de 2006-2007, sont majoritairement des individus ayant entre 14 à 24 ans, mais lorsqu’ils ont plus de 24 ans les victimes deviennent de moins en moins cibler par les criminelles. Nous pouvons y voir aussi que les femmes sont plutôt victimes de violences au sein du ménage alors que les hommes sont victimes d’agression verbale et physique mais aussi de vol sans violence (hors ménages).

Mais il n’y a pas que les statistiques de police qui sont menées de manière très précise car il y a aussi les statistiques de justice qui informent sur les poursuites pénales et les condamnations. En effet plusieurs institutions sont mis en place pour punir les auteurs de délit ou de crimes. L’installation des lois peuvent agir comme une dissuasion, elle sert aussi à condamner les auteurs du crime ou du délit, mais aussi de voir s’il y aura oui ou non une poursuite en vers l’auteur, par exemple lorsqu’il n’y a pas de preuves on la laisse de côté en tant qu’affaire non élucidée jusqu’à qu’il y est un quelconque indice ou que l’affaire soit classées sans suite car la victime ne poursuit plus l’auteur du délit ou encore de non-lieu car personne n'est venue déposer une plainte.

Pour pouvoir comptabiliser la délinquance, une infraction doit être l’objet d’une plainte ou constatée par les services de police. Mais toutes les infractions ne donnent pas lieu à des plaintes car elles sont influencées par le comportement des victimes et par l’activité des services de police et de justice.

En effet, la mesure de la délinquance est influencée par le comportement des personnes car d’après les enquêtes de victimisation (Alternative aux statistiques pénales : on interroge un échantillon d’individu sur les atteintes dont ils ont été victimes dans la période écoulée) l’individu doit être capable ou disposer à répondre à l’enquête. Ce qui veut dire que cela ne concerne pas les victimisations indirectes telles que les fraudes fiscales, ni les victimes individuelles directes comme l’immigration irrégulière qui est considérée comme un crime car ils font appel aux moyens illégaux, et enfin ça ne prend pas en compte les infractions (une violation d'une loi de l'État). Il ne doit donc pas y avoir des infractions consensuelles ou conspiratoires. La victime doit alors surmonter les oublis et ne doit pas avoir de réticence à répondre. Les individus ne déposent donc pas forcément plainte en fonction de l’acte délinquant car sur 915 milles victimes de cambriolage seulement 513 milles ont porté plainte ou ont fait main courante ce qui veut dire consigner des faits sans porter plainte en 2006 et 2007. Ce qui fait un total de 402 milles victimes n’ayant pas porté plainte. Par contre, lorsque ça concerne les agressions physiques sur 2 284 milles victimes seulement 787 auraient porté plainte ou auraient fait main courante.

Les infractions sont aussi influencées par l’activité des services de police et de justice. En effet, ce que la police cherche en priorité ce sont les trafiquants de drogue (250 tonnes de drogue sont consommées chaque année en France). Tandis que pour les cambriolages, environ 4 milles individus ont été

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