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Politique québécoise des gestion des matières résiduelles

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Par   •  18 Avril 2022  •  Discours  •  2 192 Mots (9 Pages)  •  275 Vues

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UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

ÉTÉ 2021

 
POL5913

TRAVAIL DE RECHERCHE

POLITIQUE DE L'ENVIRONNEMENT

POLITIQUE QUÉBÉCOISE DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

PAR
viktoriya robert hachaduryan

mATRICULE ÉTUDIANT :  HACV14627402

DÉPARTEMENT DE SCIENCE POLITIQUE

22 juin 2021

La réalité écologique est préoccupante après tant d'années d'exploitation intensive, d'urbanisation et de déforestation. Les impacts de cette banalisation de l'environnement ont causé des dommages importants sur les écosystèmes du monde entier. Le Québec travaille depuis des années à y remédier en mettant en place plusieurs politiques publiques dédiées à la protection de l'environnement. Entre autres, la politique québécoise de gestion des résidus 1998-2008. Cette dernière vise principalement la gestion durable et responsable des matière résiduelles. « S’appuyant sur la volonté gouvernementale de bâtir une économie verte et sur l’engagement collectif et individuel des Québécoises et des Québécois à l’égard du développement durable, cette politique veut encourager des comportements plus respectueux de l’environnement et de meilleurs pratiques de consommation et de gestion de matières résiduelles. »[1]

De plus, l'endiguement de la propagation de la pandémie de COVID-19 et les limitations des activités commerciales, de la mobilité et du secteur manufacturier ont considérablement affecté la gestion des déchets. La gestion des déchets est essentielle au développement humain et aux résultats en matière de santé, en particulier pendant la pandémie de COVID-19. Il est inévitable à se demande, à quoi aboutissent les préoccupations concernant la gestion des matière résiduelles lorsqu’elles sont prises en charge par le gouvernement québécois ? Dans le texte qui suit, l’accent sera mis sur les efforts gouvernementaux visant la réduction des matières résiduelles. Ainsi qu’à quel point les autorités publiques ont réussi à mener cette politique vers un succès.

D’une part, les impacts de la génération progressive des déchets issus du secteur industriel, qui provient principalement de la consommation et la production de masse, se multiplient de plus en plus et affecte grandement les sphères socioéconomiques et environnementales. Le passage qui suit illustre la quantité immense de matière résiduelles produites en une année : « Le Québec a généré en 1994 quelque 7 130 000 tonnes métriques de résidus. Le taux de récupération de ces matières atteint environs 27%. Cela signifie que le 73% des résidus ont été éliminés, soit 0,72 tonne métrique par personne. » [2] La consommation massive de ces matières nuit à la biodiversité, puisque cela entraine une implication de haut niveau de la part des acteurs concernés afin de résoudre la complexité des résidus qui ne découlent. En effets, les activités industrielles, municipales, commerciales soutenues par des acteurs gouvernementaux sont, en grande partie responsable des grandes quantités de génération de déchets.

D’autre part, l’urbanisation des sociétés est venue accentuer la complexité du traitement des quantité de déchets par rapport à plusieurs éléments, dont « les pratiques quotidiennes des individus, la santé publique, l’économie et le gaspillage des ressources. » [3] le traitement de ces déchets implique des interventions monétaires importantes de la part décasteurs visés. Sachant qu’annuellement, le Québec débourse une somme allante jusqu’à 355 millions de dollars afin d’éliminer les déchets [4]. Entre les années 1989 et 1993, les municipalités du Québec ont dû renfoncer les secteurs impliquer dans la collecte, le transport, le tri et l’élimination des déchets accumulés par année, avec une augmentation budgétaire de « 76%. »[5]  Par ailleurs, l’enfouissement constitue la forme de gestion de déchets la plus répandue. Les générateurs ainsi que les autorités publiques ont pendant longtemps étaient conscients que ces lieux d’enfouissement avaient une capacité limitée et le fait d’implanter de nouveaux emplacements ne fait que rendre la gestion de ce problème encore plus complexe. Effectivement, un autre moyen éliminatoire existe connu sous l’incinération. Celui-ci, nécessite un suivi rigoureux des opérations et des équipements utilisés. Entre autres, les frais d’entretien peuvent s’élever à des montants importants et les caractérisations fréquentes et obligatoires, des rejets atmosphériques émis par ces équipements, constituent des mandats onéreux qui n’apportent pas d’éléments de rentabilité à l’installation. » [6] De plus, les cendres volantes toxiques provenant des déchets brûlés que ce soit dans l’air ou par les cheminées peuvent constituer des particules dangereuses pour la santé publique et l’environnement.

D’une approche économique, les acteurs œuvrant de près ou de loin dans gestion des matières résiduelles varient à l’échelle provincial, régional, provincial et international provenant des secteurs publics ou privés. Certains mènent des activités dans le domaine pour des fins purement monétaires alors que d’autres s’y engage afin d’améliorer le sort de l’environnement. Les positions de ceux-ci diffèrent également d’un acteur à un autre. En effet, les entreprises spécialisées dans le domaine de la collecte et du tri des déchets ont connu une maximisation de leurs profits allant jusqu’à 21% entre 2004 et 2006 [7]. L’aspect de valorisation énergétique des matières résiduelles consiste à récupérer les et leur accorder une nouvelle forme afin qu’elles puissent être réutilisées à nouveau. Il s’agit d’une forme de revenu très rentable pour les acteurs économiques puisqu’elle « nécessite un approvisionnement en matières résiduelles pour la production d’énergie, soit du biocarburant ou du biocombustible qui peut ensuite être revendu.» [8]

Les entreprises concernées par l’aspect de valorisation énergétique s’opposent à l’idée chronologique des 3RV, soit la réduction à la source, le réemploi, le recyclage et la valorisation et défendent leur méthode qui leur est plus rentable et qui se présente comme suit : la valorisation, le recyclage, la réutilisation et la réduction. Cette hiérarchisation inversée s’explique par le fait que la réduction des déchets vient nuire à leur chiffre d’affaires et baisser leur croissance économique.

En ce qui concerne les acteurs provenant d’une approche environnementale, on retrouve le Front commun pour une gestion écologique des déchets qui a été créé en 1991 [9], se basant principalement sur une approche écologique et démocratique. Il compte plus de 202 membres provenant de toutes les régions du Québec. Ce dernier se spécialise dans la mise en place de nouvelles méthodes de traitement de déchets afin de remplacer les anciennes méthodes qui consistent à l’incinération et l’enfouissement pêle-mêle.

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