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Faut-il intervenir dans le conflit Syrien ?

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Par   •  11 Juin 2013  •  578 Mots (3 Pages)  •  978 Vues

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Cela fait déjà plus de deux ans que la population syrienne souffre d’un conflit entre le gouvernement et les rebelles. Un conflit qui a fait plus de 40.000 morts. Toute intervention de l’ONU est empêchée par les infaillibles alliés de Bashar al-Assad, la Chine et La Russie. Faut-il que le monde occidental réagisse dans ce qui commence de plus en plus à ressemble à une seconde guerre froide ? Ou au contraire, est-il préférable d’éviter une intervention militaire afin de ne pas provoquer la Russie et la Chine et d’internationaliser le conflit?

Il est, depuis quelques mois très visible que le régime touche à sa fin. Les rebelles gagent de plus en plus de terrain, le régime autoritaire est obligé de faire des concessions. Toutefois si une fin est proche, elle n’est pas encore acquise. Il faut donc intervenir pour mettre fin au conflit, afin d’éviter d’autres milliers de morts. En plus du nombre de morts, le conflit est également en train de détruire le pays. On ne compte plus le nombre de bombardements aériens, de villages abandonnés,.. Le pays se détruit lui-même et il faut que cela cesse si on ne veut pas une situation pareille au Liban ou le conflit a perduré pendant plus de 10ans.

Il y a des civils tués chaque jour en Syrie. Les citoyens eux-mêmes demandent une intervention. Dans tous les médias, il y a presque quotidiennement une annonce de décès en Syrie. Il s’agit d’une violation de la ‘responsabilité de protection’ de l’Onu. Si il n’y a pas d’intervention maintenant, qu’elle garantie y a-t-il qu’elle sera présente dans la situation de demain ?

Il y a un argument récurrent dans l’argumentation des partisans d’un ‘laisser faire’ en Syrie. Il n’y a pas d’accord avec la Russie ni avec la Chine pour une intervention. Ces deux alliés historiques de la Syrie continuent à imposer leur véto. Mais il est légitime d’agir sans l’accord du Conseil de sécurité des Nations unies. Pour commencer, le cas syrien est en totale violation avec les droits de l’homme. Les civils sont impliqués. Deuxièmement, il n’y a plus beaucoup d’autres moyens pour faire bouger la situation. Le conflit dure et dure, mais il y a très peu d’évolution. Les risques d’une intervention sont présents, mais légitimes. Il suffit de regarder ce qu’il s’est passé en Irak.

En outre, plus on attend avant d’agir plus il y a des risques que la crise syrienne déborde dedans et en dehors de ses frontières. A l’intérieur du pays, on laisse du temps aux islamistes extrémistes de s’imposer dans la coalition des rebelles. Ce qui risque d’entrainer, une fois le régime dissolu, une fragmentation du pays et un rejet des communautés syriennes alaouites et chrétiennes.

On a également peur qu’il y a des répercussions du conflit dans d’autres pays, comme le Liban. Mais ce n’est pas en restant passif que la situation va s’améliorer ou que l’on va éviter tout risque. Il y a un risque que d’autres pays, tels que le Liban soient contaminés par cette intervention. Mais sans intervention, il est certain qu’il y aura des répercussions, plus lentes à venir mais néfastes et funestes.

Pour finir, si les Etats-Unis souhaitent rester crédible dans leur position de première puissance mondiale ils se doivent d’agir activement. Il y a d’autres pays bien plus petits,

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