LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'éducation, un rôle fondamental dans le développement social

Compte Rendu : L'éducation, un rôle fondamental dans le développement social. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  5 Février 2015  •  9 421 Mots (38 Pages)  •  894 Vues

Page 1 sur 38

INTRODUCTION

Dans tous les pays du monde entier, l’éducation joue un rôle primordial dans le développement social et économique. Aucun développement ne peut se faire sans une éducation digne de ce nom car ce sont les enfants que nous éduquons aujourd’hui qui prendront la relève de demain. L’éducation des enfants commence dans la famille et est parachevée à l’école. Cette éducation se fait sur plusieurs axes afin d’avoir à la fin du cursus scolaire un homme bien formé et capable de servir sans faille le pays qui a consenti d’énormes sacrifices pour son éducation. C’est pourquoi depuis le primaire, l’école compte plusieurs disciplines dans son programme de formation. Parmi ces disciplines qui concourent à la formation dans le système scolaire, les mathématiques occupent une place privilégiée. Cette discipline passe dans tous les niveaux du cours primaire jusqu’au cours secondaire et dans certaines filières de l’université et garde aussi sa place de choix dans la vie active.

De nos jours, avec l’avènement des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), l’étude des mathématiques est plus que jamais nécessaire pour ne pas être dépassé par son temps.

De part ses multiples principes, les mathématiques sont mal perçues par les apprenants dans nos lycées et nos collèges. Ils comprennent difficilement les énoncés des mathématiques, n’arrivent pas à les traduire dans le concret pour leur propre compréhension. Les activités géométriques demeurent de tous les temps la bête noire des apprenants en mathématique du fait entre autre du raisonnement logique qu’elles requièrent.

Les activités numériques qui leur paraissent faciles ne le sont pas en réalité. Pour eux, surtout au premier cycle de nos lycées et collèges, les activités numériques se résument aux calculs comme ils en ont l’habitude depuis le primaire. Dès que l’on sort du domaine des entiers naturels, tout se complique et l’apprenant est prêt à démissionner.

Face à tous ces problèmes que nous venons d’énumérer l’apprenant se laisse à deux choix à savoir :

 Primo, il découvre en lui quelques aptitudes, transcende les difficultés et s’efforce. Il réussit alors vaille que vaille.

 Secundo, il est atteint par le découragement et surtout s’il ne dispose d’aucune potentialité en mathématiques, il néglige cette discipline qui devient son ennemi juré.

Ce sont les apprenants de la deuxième catégorie qui sont les plus nombreux dans les collèges de la commune d’Agbangnizoun et d’Abomey.

Les mathématiques telles que nous venons de les présenter avec ses exigences représentent l’un des facteurs les plus importants de l’échec de nos élèves surtout dans les classes d’examen de nos établissements secondaires. Elles réduisent le taux de réussite des élèves aussi bien en classe qu’aux examens.

Les divers résultats obtenus en mathématiques notamment dans les classes et aux différents examens (Brevet d’Etude du premier Cycle, Baccalauréat et autres) prouvent aujourd’hui la difficulté des candidats à mieux comprendre cette science. Pour saisir ce phénomène dans son ensemble, notre tâche consiste à explorer et à décrire les causes profondes des échecs massifs en mathématique aux multiples examens. A défaut de prendre en compte une grande population d’apprenants, nous nous sommes concentrés sur les plus nombreux ayant les mathématiques parmi leurs disciplines fondamentales. Il s’agit surtout des apprenants de la classe de la terminale série D. C’est pourquoi à travers une démarche d’investigation et d’enquête sérieuse, nous choisissons le cas des collèges d’enseignement général des communes d’Agbangnizoun et de quelques uns d’Abomey.

Nous nous proposons de suivre le plan d’étude ci-dessous :

- Chapitre 1 : Problématique

- Chapitre 2 : Revue de littérature

- Chapitre 3 : Méthodologie de la recherche

- Chapitre 4 : Présentation et analyse des résultats

- Chapitre 5 : Interprétation des résultats et suggestions

1-But de la recherche

Le système éducatif béninois comprend l’enseignement primaire, l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur. L’enseignement secondaire comprend l’enseignement général et l’enseignement technique.

L’enseignement général dispose d’un premier cycle (6e, 5e ,4e, 3e)et d’un second cycle (seconde, première, terminale).les apprenants sont orientés selon leurs moyennes en mathématiques, en sciences physique, en sciences de la vie et de la terre, en français, en anglais et en histoire et géographique vers les série A, B, C ou D.

La série D est celle qui regroupe le plus grand nombre d’apprenants. La plupart des collèges d’enseignement général ayant le second cycle disposent de la seconde en terminale, pour chaque promotion, de plusieurs groupes pédagogiques de la série D. Ces groupes pédagogiques ont aussi des effectifs élevés : en moyenne soixante à soixante dix apprenants.

Les mathématiques se trouvent parmi les disciplines ayant un coefficient élevé en série D (coefficient 3 en seconde et coefficient 4 en première et en terminale). Elles font donc partie des matières fondamentales de cette série.

La plupart du temps les apprenants se réunissent en petits groupes pour s’exercer en mathématiques. Malgré cela ils n’obtiennent pas un bon résultat lors des différentes évaluations en mathématiques. La majorité des candidats au baccalauréat et leurs parents ont le cœur serré les jours de compositions dans l’épreuve de mathématique. Les malheureux qui échouent attribuent souvent leur échec aux mathématiques. Certains apprenants se découragent et concluent que les mathématiques sont difficiles et tenaces se rapprochent des enseignants pour leur poser des questions : « Comment apprendre les mathématiques ? Pourquoi, malgré tous nos efforts en mathématiques, nous ne parvenons pas à obtenir une bonne note ?... »

Après une analyse, nous avons remarqué que dans les CEG beaucoup d’apprenants sont inscrits en série D mais peu réussissent en mathématiques bien que cette discipline fasse partie de leurs matières fondamentales. Nous avons donc voulu réfléchir sur ce sujet. Le présent travail de

...

Télécharger au format  txt (64 Kb)   pdf (518.4 Kb)   docx (37.2 Kb)  
Voir 37 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com