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Socialisation familiale et destinee sociale

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Par   •  2 Mai 2015  •  4 342 Mots (18 Pages)  •  1 307 Vues

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DISSERTATION

Il est demandé au candidat :

- de répondre à la question posée explicitement ou implicitement dans le sujet ;

de construi re une argumentation partir d’une probl matique qu’il devra laborer ;

-

- de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter l e sujet, notamment celles figurant

dans le dossier ;

- de rédiger en utilisant un vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question, en

organisant le d veloppement sous la forme d’un plan coh rent

qui m nage l’ quilibre des parties.

Il sera tenu compte, dans la notation, de la clart de l’expression et du soin apport la pr sentation.

Sujet = La socialisation familiale détermine-t-elle la réussite scolaire ?

Document 1 - Répartition des étudiants selon la catégorie socioprofessionnelle du chef de famille en 2008-2009 (en %)

Taux de représentation à l’ENA

suivant la catégorie Part des catégories socioprofessionnelles dans la population active

1

professionnelle des parents (promotion 2009-2011)

Source : ENA, calculs Alternatives Economiques, décembre 2010

ENA

= Ecole nationale d'administration qui forme les hauts fonctionnaires

1

Document 2 - L'orientation des garçons et des filles dans les filières générales (en %)

Type de bac envisagé par les

Taux de réussite au

Part des filles et des garçons

parents 3 ans après l'entrée en

baccalauréat des filles et des

dans les filières générales

sixième

garçons

Garçons Filles Garçons Filles Garçons Filles

Voie générale 48 54 45 55 81 86

- Série L 3 11 16 84 78 83

- Série ES 4 8 35 65 80 86

- Série S 45 28 56 44 84 88

(Source : DEP, Filles et garçons à l'école, 2009)

Document 3 -

La différence de choix d'orientation entre garçons et filles ne s'explique pas par des disparités de réussite scolaire. Au contraire,

elle apparaît comme l e fruit de déci sions peu sensibles à la valeur scolaire ou au mi lieu social. Comme en fin de troisième, les

conseils de classe construisent d'abord leur décision d'orientations à partir du degré de compatibilité entre la valeur scolaire de

l' l ve et le vœu formul par la famille. Quand cette compatibilit est tablie, ils pr sentent rarement des propositions d'o

rientation

alternati ves à celle retenue par l'élève et les parents. [...]

Les parents prennent d'ailleurs une moins grande part dans l'information de leurs filles qui ne sont que 26% à s'adresser à eux

pour le choix de leur orientation, contre 32% des garçons. La différence est plus importante encore pour ce qui est des enseignants

que les fil les sollicitent beaucoup moins que les garçons (26 contre 36%) : or, ils jouent un rôle important dans l'orientation en classes

préparatoires, filières dont ils sont plus proches. De fait, les fil les s'informent souvent par elles-mêmes, dans les centres

d'information, les forums ou les salons de l'orientation. Ce contexte contribue sans doute à renforcer chez certaines une tendance à

se sous-évaluer ou à pratiquer une auto-sélection, à laquelle s'ajoute peut-être un moindre goût pour la compétition.

(Source : J.P. Caille, S. Lemaire, M.C. Vrolant,

L’orientation dans le syst me ducatif fran ais, au coll ge et au lyc e

, Rapport au HCE 2007)

Document 4 -

La discrimination positive à Sciences po : le témoignage de deux élèves

Lahlou, issue d'un lycée de La Courneuve, en première année.

"Au départ, ça a été di fficile. Il faut apprendre à s'organiser, à rechercher les infos pour faire son propre cours. Mais cel a est vrai

pour tous ceux qui passent du secondaire au supérieur. Le stage d'intégration de trois semaines et demie avant la rentrée nous a

beaucoup aidés. J'ai ressenti des différences avec les autres élèves en sciences politiques notamment : ils sont très au fait de

l'actualité, des institutions, sans doute parce qu'ils en parl ent chez eux. C'est un peu la même chose sur les livres. Quand un prof

demande : "Vous avez lu tel auteur ?", tout le monde lève la main, pas nous. "Sans les conventions ZEP, je n'aurais pas tenté

Sciences-Po. Je connaissais son prestige - Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, Lionel Jospin ou d'autres y sont passés - mais je

n'aurais pas essayé. Mes parents ne connaissaient pas. Pour mon père, l'objectif était d'avoir le bac et Sciences -Po était une fac

comme une autre : je crois qu'il a aujourd'hui pas mal de fierté et d'attente. A moi de réussir. "Sur l e principe, j e trouve assez

dommage

...

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