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Les femmes s’occupent des enfants et entretiennent la maison

Mémoire : Les femmes s’occupent des enfants et entretiennent la maison. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Avril 2013  •  2 867 Mots (12 Pages)  •  1 902 Vues

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Les femmes s’occupent des enfants et entretiennent la maison; les hommes travaillent. Il y a de cela à peine quelques décennies, cette phrase était tout à fait sensée, logique et personne ne pensait qu’il pourrait en être autrement. Mais qu’en est-il aujourd’hui?

Autrefois, l’agriculture n’était pas un choix de vie, mais bien un mode de vie où toute la famille y participait. Le père était l’autorité et c’est lui qui s’affairait à ce qu’il ne manque pas d’argent pour que sa famille puisse vivre. La femme veillait aux bons soins des enfants, s’occupait des tâches ménagères, et trouvait le temps d’aller aider son mari aux champs avec la marmaille. C’était comme ça, il n’ y avait pas d’autres façons de vivre.

Toutefois (et heureusement), les temps changent, le travail s’industrialise et occasionne des changements dans le noyau familial. L’homme quitte désormais la maison pour aller travailler à l’usine, laissant ainsi sa femme et ses enfants à la maison. Il est le pourvoyeur qu’on ne voit pas souvent.

Puis, le contexte social évolue encore, les besoins augmentent et le rythme de vie change. Les couples ont moins d’enfants, travaillent tous les deux et c’est probablement à cette période que les mots « partage des tâches », « équité » et « qui fait quoi » sont apparus dans les discussions de couple. Bref, les problèmes liés à l’articulation emploi-famille sont révélés au grand jour.

Il est évident qu’une relation d’interdépendance entre la famille et le travail a toujours existé, à différents degrés bien sûr, mais elle est présente dans nos vies depuis bien longtemps. Pourquoi entendons-nous si souvent parler de conciliation emploi-famille de nos jours? Qu’est-ce qui vient accentuer ce conflit? Qu’est-ce qui permettrait de diminuer les effets de ce conflit? Des questions qui valent la peine d’être répondues!

Pourquoi entendons-nous si souvent parler de conciliation emploi-famille de nos jours? Tout d’abord, qu’est-ce que le conflit emploi-famille (CEF)? Pour y répondre, il faut comprendre que ce concept met en relation deux termes, soit emploi et famille. Alors, disons simplement que ce conflit fait référence à l’arbitrage que doivent faire les individus entre les moments qu’ils consacrent au travail et les moments qu’ils passent avec la famille ou à d’autres activités. Ces moments, qu’on appelle aussi des temps sociaux, feront partie des préoccupations tout au long de la vie.

Ce conflit fait partie de la société depuis fort longtemps, mais semble avoir pris de l’ampleur depuis quelques années. En fait, dans les années 60, les femmes sont entrées massivement sur le marché du travail. La progression s’est poursuivie au fil du temps. Elles étaient maintenant plus scolarisées, constamment en désir d’être considérées égales aux hommes et bénéficiaient des nouveaux programmes d’aide du gouvernement (services de garde, congés parentaux…). D’autres femmes n’avaient d’autre choix que de travailler, puisque la monoparentalité a gagné du terrain et a les a forcées à se trouver un emploi pour subvenir aux besoins de la famille. Les femmes travaillent, les hommes aussi…donc, moins de temps pour le travail domestique.

De plus, une quantité impressionnante de stress déferle maintenant sur tout le monde. Les entreprises exigent de plus en plus afin de rester compétitives et performantes; les employés tentent de satisfaire leurs patrons et doivent par conséquent donner tout ce qu’ils ont au travail…à défaut d’en devenir « esclaves ». De son côté, la vie familiale a aussi ses exigences; le soin des enfants, les tâches ménagères, le soin de parent vieillissant ou de personnes handicapées. Et à cela s’ajoute tout ce qui concerne le temps personnel et le temps libre, bien que la plupart des gens les considèrent comme un luxe! Chacune de ces sphères en demandent plus et inévitablement, ce stress d’assumer chacun des différents rôles (et de ne pas y arriver par manque de temps) se fera sentir autant du côté professionnel que familial.

En effet, coincés entre leurs différents rôles à remplir, les employés ressentent du stress qui peut être très néfaste pour leur santé. Quant à l’employeur, il constatera sans doute un manque de motivation et par conséquent de rendement, un taux plus élevé d’absentéisme, un roulement élevé de main-d’œuvre… Bref, l‘effet est nuisible pour tous.

Qu’est-ce qui vient accentuer ce conflit?

Différentes caractéristiques viennent déterminer l’ampleur du conflit emploi-famille. Qu’il s’agisse de caractéristiques de l’employé (état civil, âge, sexe…), de la famille (le nombre et l’âge des enfants, la présence ou non du conjoint…), de l’emploi (l’horaire, de nombre d’heures travaillées, fonction…) ou de l’environnement de travail (l’attitude des représentants de l’entreprise et de leur « sensibilité »), chacune d’entre elles vient jouer un rôle important. Toutefois, ce sont les variables de l’emploi et de l’environnement de travail qui m’intéressent plus particulièrement et vous comprendrez pourquoi plus loin.

D’abord, mentionnons que le travail est essentiel à la survie de la famille pour des raisons financières. C’est donc dire que, pour la plupart des gens, le travail n’est pas un choix, mais bien une obligation. Les recherches le démontrent clairement : plusieurs aimeraient bien diminuer leurs heures pour pallier aux difficultés du CEF, mais peu le feraient. On comprend donc que la plupart des sacrifices se feront dans le temps familial. Sacrifices qui se traduiront par du mécontentement, du stress, le sentiment de ne pas accomplir tout ce que l’on voudrait faire, la culpabilité de ne pas être assez présents pour les enfants (ou pour un parent vieillissant)…bref, des sacrifices qui affecteront rapidement notre santé psychologique, mais physique aussi (manque d’appétit, fatigue, dépression). Il faut donc tenter de trouver des méthodes qui permettront d’organiser nos horaires de façon plus efficace.

Autre point à considérer : un emploi stable, régulier, de jour à temps plein et avec avantages sociaux permet une meilleure planification du temps puisqu’il offre une « routine de travail ». Il sera alors plus facile de conjuguer avec le temps qu’il reste pour organiser les autres tâches. À l’opposé, un emploi atypique (ou non standard), à durée indéterminée, souvent à temps partiel avec des horaires variables, sans avantages sociaux complique davantage les choses. Ce type d’emploi est apparu vers

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