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La politique de relance des 1970-80

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Par   •  21 Avril 2014  •  943 Mots (4 Pages)  •  1 389 Vues

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LA POLITIQUE DE RELANCE (PR) DES 1970-80'

La P de relance traditionnelle est basée sur l’arbitrage inflation/chômage selon la relation de Philips (1958) : expansionniste, elle lutte contre le chômage mais accélère l’inflation, et inversement si restrictive.

I. La crise des 1970' a révélé les limites des P de relance traditionnelles…

A. L'échec des P de relance des années 1970'.

 Tout d'abord, les P de relance traditionnelles seraient à l’origine de la stagflation des 1970' mettant en échec la relance keynésienne. Ce qui du coup semblant confirmer l’approche monétariste (FRIEDMAN) qui nie la relation de PHILIPS sur le LT, car accélérant à LT l’inflation sans diminuer le chômage, avec effet d’éviction total, malgré son efficacité à CT. De surcroit, les nouveaux classiques (LUCAS, MUTH) nient même l’arbitrage inflation/chômage à CT du fait des anticipations rationnelles générant un effet d’éviction total dont l'éviction par l'emprunt et l’impôt selon RICARDO-BARRO. Ainsi, la PR est inefficace.

 Ensuite, les P de relance ne résolvent pas les déséquilibres d’O. Or le sous-emploi relève aussi d’insuffisance d’O qui crée du chômage classique (T du déséquilibre, MALINVAUD et BENASSY). Ainsi, dans les 1970' selon ARTUS, le chômage classique lié à une hausse des coûts salariaux supérieures aux gains de productivité, diminuant les profits des E qui limitent l’investissement, et donc accroissant le chômage. De même, l’école de l’O (LAFFER, GILDER), souligne que des taux d’imposition trop élevés issus des P expansives, génèrent l'évasion fiscale. Ainsi, la PR est ici aussi inefficace.

 Enfin, l’internationalisation des éco limite l’efficacité de la P de relance isolée en accroissant la propension marginale à importer qui est à CT une fuite de revenu. Tel l'échec de la relance française de 1981, mettant en évidence l’effet petit pays. De plus, l’instauration d’un change fixe limite l’efficacité de la relance telle la France des années 1970 au sein du SME selon le modèle MUNDELL-FLEMMING. Ainsi, la PR est ici encore inefficace.

B. Mais, la stagflation ne remet pas forcément en cause la P de relance.

 Tout d'abord, la stagflation des 1970' ne constitue pas nécessairement une remise en cause des P de relance. En effet, la critique monétariste de la relance basée sur l’inexistence de la relation de Phillips est elle-même critiquable du fait que les anticipations adaptatives et rationnelles en tant qu’hypothèses comportementales sont non vérifiables. De plus, méthodologiquement, le seul cas de stagflation observée dans les 1970' ne permet pas de conclure directement au réalisme des hypothèses. En outre, l’hypothèse du chômage naturel ou volontaire d’équilibre semble tautologique : si tout chômage est volontaire et si l’éco est en équilibre de plein-emploi, il est certain que la relance ne pourra qu’accroitre l’inflation. Enfin, est-il raisonnable de supposer que les 1970' se caractérisent par un chômage d’équilibre ? Ainsi, les hypothèse de remise en cause de la PR semble légères.

 Enfin, selon l’OFCE, la stagflation n’est

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