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Les Sciences Economiques

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Par   •  19 Mars 2013  •  1 115 Mots (5 Pages)  •  958 Vues

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INTRODUCTION A L'ECONOMIE

L'économie fait partie des "sciences sociales" ou "sciences molles" (par opposition aux "sciences dures" que sont la physique et les mathématiques par exemple).

Depuis qu'elle existe l'économie n'a pas de "recette" : elle n'a en effet depuis le 18ème siècle pas résolu de gros problèmes ; elle n'a pas davantage de "théorie" adoptée par tous les économistes.

Edmond MALINVAUD (économiste français du 20ème siècle), sur la question du niveau approprié de l'augmentation des salaires pour ne pas entraîner une perte profit trop importante, estime qu'il n'y a pas de réponse ! ce qui prête à penser qu'il y a une crise de la science économique.

Il existe plusieurs courants de pensée dits "écoles".

L'économie n'est pas à proprement parler "une science" pour, notamment, trois raisons :

1°) L'objet même de l'économie est très discuté.

2°) Il n'y a pas de "méthodologie" propre à l'économie : elle emprunte aux autres sciences.

3°) Pour qu'elle soit une science, il faudrait que la recherche en économie soit totalement désintéressée.

Or, l'économie est à la base "politique", elle essaie toujours de justifier le capitalisme : la recherche est donc très spéculative.

Cette thèse est "confirmée" par différents économistes :

- Herbert SIMON - considéré comme le plus grand économiste du 20ème siècle (psychosociologue à la base à la CARNEGIE-MELLON, également grand spécialiste de l'intelligence artificielle) – a estimé que les agents économiques n'ont qu'une rationalité limitée (il est l'inventeur du concept) : pas d'information complète et traitement de l'information également limité (la rationalité parfaite est dite "substantive", la rationalité limitée est dite "procédurale").

Citation :

"Je ne connais aucune science autre que l'économie qui ait la prétention de parler de "phénomène réel et qui se livre à un exposé en aussi flagrantes contradictions avec les "faits".

- Vladimir LEONTIEFF – inventeur des outils de la comptabilité nationale – indique pour sa part :

"Dans aucun autre domaine de la recherche que l'économie, il n'a été fait usage d'un "appareil aussi massif et raffiné que les statistiques pour des résultats aussi "médiocres".

L'économie ne peut être neutre puisque l'économiste analyse une société dont il fait partie : il est donc influencé par sa propre vision des choses.

I – LA QUESTION DE L'OBJET DE L'ECONOMIE

Les économistes classiques ont défini l'économie comme la science des phénomènes qui ont un prix (phénomènes marchands).

Ils ont donc analysé les problèmes de répartition des revenus à travers les marchés et analysé les conditions de la production.

MARX a critiqué cette vision de l'économie du fait d'une part qu'elle élimine les phénomènes non marchands (ex : services publics) qui peuvent jouer un rôle très important dans la vie économique et d'autre part que le système des prix dépend de phénomènes tels que la technologie, les conditions de travail, l'organisation sociale.

Cette insatisfaction a donné lieu à deux types d'évolution :

Première évolution

Les néoclassiques ont réduit le champ de l'économie : pour eux l'économie se réduit aux conditions de l'échange sur les marchés (analyse statique : comment se font les échanges à l'instant "t").

Deuxième évolution

Les néoclassiques "modernes" (années 50) ont élargi le champ de l'économie.

Ainsi, selon Lionel ROBBINS :

"L'économie politique est la science qui étudie le comportement humain comme une relation "entre des fins et des moyens rares qui ont des usages alternatifs"

Toutes actions humaines se faisant dans le cadre de moyens relativement rares relèveraient donc de l'économie.

Gary

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