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Introduction générale sur les politiques sociales

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Par   •  8 Avril 2013  •  1 634 Mots (7 Pages)  •  1 551 Vues

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Introduction générale sur les politiques sociales

SECTION 1 _ Marie Thérèse Join-Lambert

Elle a une approche historique et son idée est que le social est une invention nécessaire pour rendre gouvernable des sociétés qui ont d’abord opté pour des régimes démocratiques dans le domaine politique et qui dans le domaine économique on opté pour le capitalisme, l’économie libéral d’entreprise. Choisir la démocratie signifie que l’on donne à chacun des citoyens la possibilité de donner son avis : ils sont juridiquement égaux. On donne accès à cette possibilité à tous les citoyens alors qu’historiquement c’était un privilège offert à l’élite. Il faut lier ce droit à la parole à notre choix d’économie ouverte. Même si l’on ne reprend pas les analyses de Marx qui pense que l’on est dans un système inégalitaire. Si l’on se replace au temps où nos systèmes ont choisi la démocratie. La démocratie est un produit de trois révolutions : française, anglaise et américaine. Au 18ème siècle, il va y avoir un changement économique caractérisé par l’apparition de conditions de vie difficile pour certaines catégories. Ces deux dynamiques historiques, quand chacune se développe : la démocratie et l’économie industrielle, au bout d’un certain temps ces deux dynamiques s’emboitent. Le mécontentement de l’exploitation de citoyens est important et plus l’on entre dans un système démocratique plus ils auront la possibilité de revendiquer ce qu’ils n’acceptent plus.

Peu à peu on va sortir d’une logique caritative. L’idée de solidarité entre riches et pauvres n’est pas une nouveauté (déjà présent dans la religion quelle qu’elle soit). On va développer des institutions du social. Pour acheter la paix sociales au 19ème on va peu à peu développer le secteur du social. Dans cette vision le social s’invente progressivement et au travers de divers pays démocratiques parlementaires et au travers du capitalisme, mode économique. Ce mode d’intervention de l’Etat va pleinement s’inventer au 20ème siècle.

Définition des politiques sociales : « C’est l’ensemble des actions mises en œuvre progressivement par les pouvoirs publics pour transformer les conditions de vie d’abord des ouvriers puis des salariés et éviter les explosions sociales, la désagrégation des liens sociaux. Ce champ correspond dans leur ordre d’apparition : politiques du travail (les conditions de travail, les relations collectives employeurs-employés), la protection sociale (l’aide sociale, les politiques d’assurance puis de sécurité sociale, la vieillesse, la santé, la famille, l’indemnisation du chômage), aux politiques de formation professionnelle et de l’emploi ainsi qu’aux différentes politiques dites transversales plus récentes tels que le RMI, les politiques locales d’insertion et les politiques de la ville »

Remarque :

- le sociale est un champ qui est historiquement lié au travail. Les prémisses du social apparaissent avec des lois qui traitent du social. On va lier les politiques du social et les politique des assurances sociales et cette vision ne va cesser de s’approfondir dès lors que l’on va opter pour un système bismarckien. Ce dernier est un état providence bismarckien qui se caractérise par le fait que la protection sociale est conjointement financer par les employeurs et les employés qui gèrent conjointement les institutions du sociales. Dès lors que la collectivité va dire qu’il faut se prémunir contre les accidents du travail, employeur et employés vont communément cotisés. C’est le monde du travail qui parraine les politiques sociales, il est donc un peu incorrecte de parler d’Etat providence. Le social repose sur un double principe de solidarité et d’assistance. La solidarité et l’assistance vont produire le développement de ce que l’on va appeler les risques sociaux. On va se prémunir collectivement contre un certain nombre de danger, de risques par la technique de l’assurance qui repose sur la solidarité et l’assistance mutuelle. Il y a de nombreux problèmes qui passent au travers des assurances sociales, on va alors devoir employer aves des méthodes directes pour aider les personnes qui ont subi un malheur. C’est ce que l’on va appeler l’action sociale. Le social n’est plus seulement un filet qui vise à nous sortir du malheur. On demande au social d’aller au-delà de ça et de nous garantir une protection contre les malheurs mais également un certain confort, un bien être minimum, voir même un certain niveau de vie. Le social c’est également des moyens collectifs pour lutter contre les inégalités sociales pour nous européens. Le social c’est un moyen de promouvoir la cohésion sociale, de servir de ciment entre tous les individus. On passe d’une vision du social comme garanti contre les malheurs sociaux à un moyen de cohésion social.

L’union européenne a exclu le social. L’Etat nation s’est forgé entre le 19ème et le 20ème siècle, on a développé des mécanismes de solidarité entre les habitants d’un pays. Le social est donc lié à la nation. Maos suite à la seconde guerre mondiale suite à la dispute de plusieurs pays l’idée de social entre pays était difficile à admettre.

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