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Gestion Des Risques en banque

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Par   •  8 Février 2013  •  2 992 Mots (12 Pages)  •  949 Vues

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ING BELGIQUE RAPPORT ANNUEL 2005 27

GESTION DES RISQUES

CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES

Une banque commerciale a pour vocation traditionnelle de

récolter des dépôts, à l’aide desquels elle octroie des crédits.

Elle effectue de la sorte une double transformation : de montant par transaction et de durée.

A cette activité classique, dite "de bilan", s’ajoutent

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un nombre croissant de techniques, et donc d'opérations, dont le

dénominateur commun est d’aider ceux qui y recourent à gérer

différents types de risques (de change, de taux et de crédit) :

les opérations de l’espèce, dites "de produits dérivés", sont

enregistrées "hors bilan", parce qu’elles ne provoquent géné-

ralement pas d’échange de fonds lors de leur conclusion.

Les six catégories de risques dont il importe d'assurer la maî-

trise en permanence sont les suivantes : le risque de crédit,

le risque de liquidité, le risque de taux d’intérêt, le risque de change, le risque opérationnel et le risque légal.

Le risque de crédit inclut le risque de faillite et le risque de

dégradation de la qualité des contreparties de la banque. Sa

concrétisation est de nature à entraîner des pertes sur les portefeuilles de crédits et d'obligations.

Le risque de liquidité, le risque de taux d’intérêt et le risque

de change sont habituellement regroupés sous le vocable géné-

rique de "risque de marché".

Le risque opérationnel se définit comme le risque de perte qui

peut résulter pour la banque d’erreurs dans le traitement des

opérations, de dysfonctionnements de son outil informatique,

de litiges avec sa clientèle ou avec son personnel, de fraudes

internes ou externes, ou encore de dommages causés à son patrimoine par des éléments naturels ou par des actes criminels.

La banque s’est dotée d’instruments propres à gérer l’ensemble des risques liés à son activité.

La gestion du risque de crédit relève du département Credit

risk management, qui fait partie de la ligne Credit policy and

decision. La gestion du risque de marché et du risque opérationnel est prise en charge par le département Risk management. Enfin, le Département juridique assure la gestion du

risque légal.

GESTION DU RISQUE DE CRÉDIT

Politique

La définition de la politique de risque applicable aux opérations de crédit et au portefeuille d'investissements de la banque est du ressort du Comité de politique crédit ("Credit

policy committee"), qui est présidé par l'administrateur-délé-

gué en charge du risk management

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. Cette politique s'intè-

gre dans la politique générale du groupe ING. Elle fait l'objet

d'un manuel ad hoc, destiné à l'ensemble des structures de

décision et de surveillance.

Structures décisionnelles

L’octroi et la surveillance des crédits individuels font l’objet d’une

délégation de pouvoirs, strictement encadrée, aux filiales, aux

succursales, aux régions et aux agences, en Belgique et à l’étranger. Il en va de même pour le risque opérationnel qui résulte

de la mise en œuvre des contrats de crédit et de dérivés, ainsi

que de la prise de sûretés, de la surveillance des positions débitrices et du traitement des opérations précontentieuses ou

contentieuses. Comme il a été dit plus haut, le contrôle du risque légal est du ressort du Département juridique.

Les pouvoirs de décision sont séparés en deux structures distinctes :

• les comités de crédit, qui décident les lignes de crédit maximales en produits de crédit et de marché, dans le cadre de

l'activité commerciale de la banque ;

• les comités d'investissement ("securities committees"),

qui déterminent la politique d'investissement de la banque

dans ses portefeuilles propres d'obligations ; le département

Credit risk management effectue les analyses et établit les

documents destinés au Central securities committee.

La banque a élaboré, à l’usage de ses agences, un système

d’aide à la décision pour l’octroi de crédits de faible montant. Assorti de règles spécifiques, le système est fondé sur

le rating du client. Il s’applique aux opérations à tempérament,

aux crédits de caisse, aux crédits "revolving", ainsi qu’aux cartes de débit et de crédit, pour la clientèle des particuliers, des

professionnels et des petites entreprises.

En matière de crédits hypothécaires, la banque limite en

général son concours à la valeur de marché de l’immeuble, en

veillant

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