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Théorie marxiste de l'échange international

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Par   •  12 Décembre 2011  •  517 Mots (3 Pages)  •  2 070 Vues

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Théorie marxiste de l'échange international

L'échange international est voulu et organisé par les nations. Il permet l'importation de biens nécessaires à l'entretien de la force de travail et d'exporter des biens manufacturés en surplus. Le commerce extérieur permet la création de plus-value dans les pays capitalistes au sens où l'importation permet l'entretien de la force de travail des pays capitalistes à un prix inférieur à celui qui existait avant l'échange. Les importations permettent également d'abaisser la valeur du capital constant utilisé. Le commerce permet également la réalisation de la plus-value. D'une part, les débouchés extérieurs permettent d'écouler la production capitaliste. D'autre part, l'échange est inégal entre nations dominantes et nations dominées. L'exportation de produits manufacturés et l'exportation de produits primaires ne se font pas à un prix tel que les quantités de travail incorporées dans les biens échangés sont égales. Au contraire, les termes de l'échange sont tels que la quantité de travail que renferment les exportations des pays dominés est inférieure à celle que renferment les exportations des pays capitalistes.(Marx)

Théorie HOS (néo-classique) du commerce international (Heckscher, Ohlin et Samuelson)

Elle cherche à expliquer l'échange international par l'abondance ou la rareté relative des divers facteurs de production dont sont dotés les pays. Soit deux pays A et B : A dispose en abondance de capital et de travail mais a très peu de terre ; pour B, c'est l'inverse, il dispose de beaucoup de terre mais de peu de travail et de capital. La rente dans le pays B est plus faible par rapport au salaire et à l'intérêt, il a donc intérêt à produire des biens nécessitant beaucoup de terre. Inversement, dans le pays A, où le salaire et l'intérêt sont relativement faibles par rapport à la rente, son avantage résidera dans des produits qui nécessitent beaucoup de travail et de capital et peu de terre. Chaque pays a donc tendance, premièrement, à se spécialiser dans les biens nécessitant des facteurs de production qu'il possède en abondance relativement aux autres pays, deuxièmement, à exporter des biens qui renferment beaucoup de facteurs qu'il possède en abondance et, troisièmement, à importer des biens qui nécessitent beaucoup de facteurs qui lui manquent.(Heckscher, Ohlin, Samuelson)

Loi des avantages comparatifs

Selon Ricardo, ce n'est pas l'avantage absolu qui compte mais l'avantage relatif. Autrement dit un pays, qui est moins efficace que les autres pays dans la production de tous les biens qui peuvent être échangés, sera relativement moins inefficace dans la production d'au moins un bien. En exploitant cet avantage comparatif, c'est-à-dire en se spécialisant dans la production de ce bien, le libre-échange se révélera préférable à l'autarcie. L'analyse ricardienne ne précise pas quel sera le niveau exact des prix et des quantités échangées entre pays. C'est S. Mill qui déterminera l'équilibre de l'échange international en faisant deux hypothèses : fonctions de demande par pays identiques et constance de la

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