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Fiche de lecture: La dette publique, une affaire rentable. A qui profite le système? De André-Jacques Holbecq

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Par   •  16 Décembre 2013  •  1 028 Mots (5 Pages)  •  1 340 Vues

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L’auteur André-Jacques Holbecq est présenté comme un économiste, auteur d’une proposition de système économique alternatif : l’écosociétalisme. Philippe Derudder, lui, organise essentiellement des séminaires, des conférences afin de partager son avis concernant l’économie alternatif. Ces deux auteurs se sont réunis afin d’écrire l’ouvrage que nous allons étudier par la suite : « La dette publique, une affaire rentable. A qui profite le système ? » destiné à dénoncer ce que l’on ne nous dit pas.

Ce livre est à lire pour comprendre ensuite, les mécanismes de l’économie dans notre pays. Tout au long de cet ouvrage, la mission principale est de nous informer de tous les mécanismes de la dette qui nous sont cachés, et les problèmes que cela apporte, en effet, ces deux auteurs vont tenter de nous donner les vraies raisons de la dette, et surtout pourquoi celle-ci a autant augmenté durant ces trente dernières années.

Avant de nous mettre dans le vif du sujet, l’auteur préfère nous montrer, dans un premier temps, la nature de la monnaie, celle-ci est un instrument de mesure, une convention sociale basée sur la confiance, sa valeur correspond seulement à celle que les individus lui accordent, nous comprendrons pourquoi, par la suite, grâce aux arguments de l’auteur. La monnaie a été crée au cours du 17ème siècle, l’or et l’argent devenaient de plus en plus rare pour fabriquer les pièces, à cette époque, l’argent avait une vraie valeur, par exemple, les pièces en or valaient plus chères que les pièces en argent. Du fait, de la rareté de ces métaux précieux, il y a eu un fort développement des billets, considérés comme la monnaie fiduciaire, ainsi que des crédits, ce qui a amené à la création de la Banque de France en 1800, dont l’état est propriétaire. A l’époque, celle-ci était présentée comme un institut d’émission, elle pouvait notamment accorder des avances d’argent à l’état lorsque celui-ci en avait le besoin. Les citoyens pouvaient alors, placer leur argent dans cette banque dans des comptes courant, livret A désignés comme la monnaie scripturale. Ces deux types de monnaies reflètent la masse monétaire qui circule dans notre pays dont 93% représente la monnaie scripturale.

La dette de l’Etat est partie de là, elle tient à la nature de l’argent, depuis que la monnaie a été dématérialisée en 1971. C’est ce mécanisme que l’auteur veut expliquer. En effet, nous avons la dette qui devient un service et qui justifie rémunération à celui qui prête l’argent, mais nous avons aussi une dette plutôt inacceptable, c’est sur celle-ci que l’auteur va s’attarder car il y a une immense désinformation et de fausses croyances, qui ne font qu’enrichir les plus riches, et satisfaire ceux qui cachent les vrais mécanismes.

Depuis le traité de Maastricht datant de 1973, sous le règne de Georges Pompidou, président de la France à l’époque, l’Etat ne peut plus créer sa monnaie, il est interdit pour lui d’auto-emprunter à la Banque de France, (Banque totalement liée à ce traité dorénavant). Celle-ci n’est plus un service public et fait partie de la Banque Centrale Européenne. Le pouvoir de création de la monnaie a été transmis aux banques commerciales, aux assurances, qui, aujourd’hui ont le droit exclusif de créer la monnaie scripturale par l’intermédiaire des crédits.

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