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PED et mondialisation

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Par   •  16 Avril 2013  •  Cours  •  4 599 Mots (19 Pages)  •  620 Vues

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Introduction

I. PED et mondialisation : Etat des lieux page 3

◙ Les PED au cœur de la mondialisation 3

◙ Des situations contrastées 5

◙ Inégalités et marginalisation 8

II. Des bénéfices ambigus pour les PED 10

◙ Ouverture commerciale et coûts d'ajustement

◙ Libéralisation financière et instabilité

III. Vers une meilleur intégration des PED 12

◙ Nécessité de facilité l'intégration

◙ Nécessiter de mieux gérer la mondialisation

Conclusion

Bibliographie

Introduction

La mondialisation est une accélération et un approfondissement du processus d’internationalisation, notamment par le biais des investissements directs à l’étranger.

Elle se manifeste par une plus grande mobilité des facteurs de production et un accroissement de la concurrence. Les conséquences de ces évolutions remettent en cause les rôles respectifs des états nationaux, de regroupements géographiques et des grandes firmes dans un système économique mondial multipolarisé.

La notion de pays en développement est difficile à définir. En effet, il n'existe pas d’uniformité de ces pays. Cette appellation regroupe donc des réalités variables, des niveaux de développement économiques très inégaux. Mais ces pays sont liés par un facteur commun : celui d'un sous-développement économique.

Jusqu'à une date récente, l'intégration dans l'économie mondiale était vantée comme l'une des clés du développement. La succession des crises dont certaines économies émergentes ont été victime au cours des dernières années a amené à s'interroger sur les bienfaits de la mondialisation. Par ailleurs, l'aggravation apparente des inégalités entre pays riches et pays pauvres est de plus en plus fréquemment attribué au mouvement de mondialisation qui profiterait à un groupe limité d'économies dans le monde.

Certaines théories économiques suggèrent que les économies en développement ont intérêt à participer plus activement à la mondialisation.

Nous commencerons par faire un état des lieux des PED face à la mondialisation, puis nous étudierons les résultats contrastés qui ont été engendrés par ce phénomène. Enfin, nous verrons quelles mesures il conviendrait de mettre en place pour permettre à ces pays de tirer le meilleur profit de cette mondialisation.

I. PED et Mondialisation : Etat des lieux

◙ Les PED au cœur de la mondialisation

Pour beaucoup de personne, la montée en puissance de la mondialisation constitue l'un des faits marquants de la fin du 20e siècle.

Le rythme de l'intégration économique s'est en effet considérablement accéléré au cours des dernières décennies, avec une intensification des échanges (aussi bien ceux de marchandises que de services et de capitaux) à travers l'ensemble de la planète.

La mondialisation affecte aujourd'hui de manière profonde un nombre beaucoup plus grand de pays en dehors de l’Europe, de l’Amérique du Nord et du Japon.

Le degré d'ouverture des PED, défini comme le rapport entre le commerce extérieur et le PIB, est passé de 22,8% à 38% entre 1985 et 1997, ce qui à permis d'augmenter leur part du commerce mondial de 23 à 30% au cours de la même période (OMC 1998).

De plus, ces pays ont fortement diversifié leurs relations commerciales du point de vue géographique et sectoriel. La part des produits manufacturés dans leurs exportations est passé de 47% en 1985 à 70% en 1998. Ils détiennent aujourd'hui 25% des exportations mondiales de produits manufacturés, contre moins de 7% au début des années 70. Ceci reflète bien la force du mouvement d'industrialisation de cette partie du monde.

Graphique 1

Le mouvement de mondialisation s'est, de plus, accompagnée d'un changement important dans le volume et la nature des flux de capitaux à destination des PED. En terme de volume, la reprise des flux de fonds à destination de ces pays a été sensible à partir du milieu des années 80, une fois que les craintes engendrées par la crise latino-américaine se soient apaisées.

Les flux de capitaux à destination des PED sont passés d'à peine 35 milliards de dollars en 1980 à 60 milliards en 1990 et près de 200 milliards en 1996 (source FMI 1998). Par rapport au PIB, les entrés de capitaux ont presque doublé entre 1986 et 1996. Les flux de capitaux privés sont désormais plus important que les flux publics, avec en même temps une augmentation des titres de participation et des investissements de portefeuille au détriment des prêts bancaires qui étaient la norme dans les années 70.

Graphique 2

Les investissements directs étrangers (IDE), qui sont désormais l'un des vecteurs les plus dynamiques de la mondialisation, avec les flux commerciaux, ont connu un taux de croissance spectaculaire. Les flux d'IDE au niveau mondial ont doublé entre 1996 et 1998 de 359 milliards de dollar à 644 milliards de dollar.

Les IDE financent la création de nouvelles filiales, ou le développement d'unités existantes. Les prises de participation dans le capital d'autres entreprises sont comptabilisées en IDE si elles portent sur plus de 20% du capital.

Dans la plupart des pays, les pouvoirs publics cherchent à attirer les IDE, dans la mesure où ceux-ci créent des emplois et permettent des transferts de technologie. A court terme, ils améliorent, en tant qu'entrée de capital, la balance des paiements. Mais à long terme, ils la détériorent lorsque les dividendes sont rapatriés. Ils sont utilisés dans une stratégie de développement international

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