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Le Développement Durable

Analyse sectorielle : Le Développement Durable. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Avril 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 682 Mots (7 Pages)  •  596 Vues

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Sommaire I) L’auteur

II) Le développement durable : une idée pas si nouvelle… III) De la décision à l’action IV) De nouvelles attitudes à adopter

V) Conclusion

I) L’auteur Pierre Chassandre est un polytechnicien, ingénieur général des Ponts et Chaussées. Il a fait carrière dans le secteur public.

Il a tout d’abord été directeur départemental de l’équipement, puis directeur régional en Midi Pyrénées et en Rhône Alpes.

Il est ensuite devenu conseiller technique au cabinet du ministre de l’environnement en 1971, puis directeur du secrétariat d’état à l’environnement. Enfin, en 1994 il devint coordinateur de la section environnement au conseil général des Ponts et Chaussées. Il prend sa retraite en 1999.

Il a donc une triple expérience, à la fois dans les domaines des transports, de l’aménagement du territoire, et dans le domaine de l’environnement.

Il a décidé de se pencher sur le concept du développement durable, car cela apparaît pour lui comme une « évidente nécessité ». C’est pourquoi il lui a consacré son seul et unique essai. Il a également écrit quelques rapports, dont certains d’envergure internationale.

Dans cet ouvrage, Pierre Chassandre tente de répondre à toutes les questions concernant ce phénomène. • Il commence par expliquer le développement durable en dressant un historique et en définissant les principes de base.

• Ensuite, il explique comment prendre une décision en accord avec ces principes, et comment s’y tenir, puis il explique les méthodes et le moyens de passer à l’action.

• Dans la troisième partie, il décrit les changements de mentalités et d’habitudes nécessaires à la mise en place du développement durable.

• Enfin, il applique tous ces principes à un exemple concret : le développement des périphéries urbaines, et apporte une conclusion.

II) Le développement durable : une idée pas si nouvelle…

On a retrouvé pour la première fois l’idée de développement durable dans une théorie de Thomas Malthus en 1798, mais elle a en fait été concrétisée en 1972 par le Club de Rome, une association à but non lucratif suisse. Le rapport Meadows, publié la même année, s’inquiète d’une croissance économique et démographique trop forte et des dangers que cela pourrait entraîner. Il conseille la « croissance zéro »

En 1974, une première conférence est organisée aux Nations Unies, qui aboutit à la déclaration de Stockholm, qui indique qu’il est possible de concilier développement économique et environnement. Cette idée, appelée écodéveloppement, est aussitôt condamnée par les Etats Unis.

Mais l’idée reste dans les esprits. Les chocs pétroliers des années 70-80 vont la faire ressurgir, elle s’appellera dorénavant développement durable.

C’est le rapport Bruntland, publié en 1987, qui fait connaître le développement durable. A la différence du club de Rome, ce rapport prône une nouvelle croissance, mais une croissance respectueuse de l’environnement et de l’homme. Il faut préserver nos ressources pour pouvoir assurer un avenir au développement lui-même.

La conférence de Rio en 1992, et le somment du développement durable de Johannesburg, en 2002, définissent plus précisément les principes.

Aujourd’hui, il est grand temps de passer à l’action. En effet, il resterait moins de 40 ans de réserves de pétrole et 55 ans pour l’uranium. La forêt amazonienne ne pourra plus se régénérer en 2010, l’effet de serre pourrait élever le niveau des mers de 10 à 25 cm, d’ici à 2050, et des dizaines de milliers d’espèces pourraient disparaître. Sur le plan social, il pourrait y avoir jusqu'à 10 milliards d’humains sur Terre, et les pays en voie de développement vont commencer à produire, donc consommer et polluer. (rapport de la CIA)

Le développement durable est axé autour de quatre pôles :

• L’économique • L’environnement • Le social • La gouvernance, autrement dit, la concertation (une forme de démocratie)

Le but est de concilier tout ces principes, afin d’arriver à un optimum, un compromis qui permettrait de concilier développement et environnement.

Mais pour une minorité, le développement durable est « vide de contenu », car il ne repose pas vraiment sur des bases scientifiques. D’autres pensent aux contraire, que cela ne suffira pas, et qu’il faudrait entamer une procédure de décroissance pour sauver la planète (écologistes radicaux)

III) De la décision à l’action

Il existe de nombreux outils permettant de prendre une décision tenant compte du développement durable, ou juger si elle est conforme à ces principes :

- Le principe de participation : chaque individu doit être informé à propos du projet et a le droit de s’exprimer librement sur les prises de décisions relatives au projet. Ce principe est aujourd’hui très ancré dans les démocraties, où il existe des réglementations très strictes, obligeant les maître d’œuvre à consulter le public à plusieurs reprises. L’idéal est en fait d’atteindre un consensus, ou dans le pire des cas un compromis.

- Le principe de précaution : c’est un des éléments clés du développement durable. Il a pour base la prévention, autrement dit

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