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Existe-t-il une politique de change ?

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Par   •  20 Février 2014  •  1 099 Mots (5 Pages)  •  993 Vues

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Existe-t-il une politique de change ?

Le régime de change, ou régime de taux de change, d’une zone monétaire fait partie de la politique monétaire adoptée par les autorités monétaires, qui détermine en grande partie le comportement du taux de change de la monnaie vis-à-vis des autres devises (ou d'une devise en particulier). La politique de change représente l'action des pouvoirs publics visant à modifier le taux de change de la monnaie nationale.

En 1985, le G5 s’engageait à coordonner leurs actions afin de piloter les taux de change. Il y avait une volonté affichée de la part des gouvernants de vouloir agir ensemble pour piloter le taux de change. Cependant, actuellement, le SMI connait une multitude de régimes de change. Par exemple certaines monnaies sont rattachés à une autre monnaie : la Lettonie a rattaché le lats à l’€ pendant 4 ans donc les autorités pilotaient leur taux de change par rapport à €. Il y a aussi des monnaies qui sont rattachés à des monnaies panier, par exemple les DTS (droit de tirages spéciaux). Enfin, la Chine est sous un flottement administré par l’autorité.

Existe-t-il une politique de change ?

Nous tenterons de montrer dans une première qu’il existe différentes politiques de change puis enfin nous tenterons de d’expliquer pourquoi il y a une telle diversité.

I-Dévaluation et dépréciation : définitions, effets et limites

Une dévaluation est une décision officielle des autorités monétaires consistant à diminuer la valeur de la monnaie nationale par rapport à un étalon de référence (or, une autre monnaie, etc.).

(Par exemple : avant dévaluation 1$ US = 1 €. Après 1$ US = 0,90 €)

Ainsi, après une dévaluation, il est nécessaire de fournir davantage de monnaie nationale pour obtenir la même devise étrangère qu’auparavant. Il est donc plus coûteux d’acheter à l’étranger. Inversement, les étrangers trouvent le territoire national meilleur marché (favorable au tourisme, favorable aux exportations, etc…). Une dévaluation n'est possible que dans un système de changes fixes, où les parités des monnaies correspondent à des taux de change officiels et stables par rapport à un étalon (exemple du système monétaire international de Bretton Woods).

La dépréciation d'une monnaie (sur le plan externe) doit être distinguée de la dévaluation. Dans un système monétaire international où les changes ne sont pas fixes, c'est à dire lorsque les banques centrales ne sont pas obligées d'assurer la stabilité de leur propre monnaie par rapport à d'autres devises, les taux de change fluctuent librement sur le marché des changes. La dépréciation correspond alors à la diminution de la valeur d'une monnaie par rapport à une ou plusieurs autres devises. Une dépréciation (ou, à l'inverse, une appréciation) peut être un processus très lent, à l'inverse d'une dévaluation qui est une modification brutale et officielle de la valeur d'une monnaie.

L'usage du terme de dévaluation (est devenu impropre depuis l'abandon des parités fixes entre les monnaies en 1973. Il demeure cependant dans le cadre des accords monétaires européens puisque l'on parle de dévaluation lorsque l'on modifie les "cours-pivots" entre les monnaies appartenant au mécanisme de change du Système monétaire européen).

En opérant une dévaluation, un pays cherche à réduire un déficit commercial ou à améliorer le solde de sa balance des transactions courantes. L'objectif est de diminuer la valeur de sa monnaie par rapport aux monnaies

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