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Economie, cours: marché et prix

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Par   •  12 Avril 2013  •  Cours  •  3 269 Mots (14 Pages)  •  932 Vues

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Ch 1 : Marché et prix

Au sens éco, le marché désigne le lieu souvent abstrait où vont se confronter une offre et une demande pour arriver à la détermination d’un prix auquel l’échange va se réaliser. Il constitue l’une des modalités possible de coordination des décisions individuelle. Les prix de marché sont des infos déterminantes à partir desquelles les agents économiques vont faire des choix économiques et adapter leur comportement.

I. Marchés et formes de la concurrence

A. Néoclassiques et autrichiens : deux approches du marché

➢ Néoclassiques, école de Lausanne : L. Walras (1834-1910) et V. Pareto (1848-1923) : approche du marché statique, situation d’équilibre stable, information parfaite, pas de prise en compte du temps, peu d’importance à la monnaie.

➢ Economistes autrichiens : L. Von Mises (1881-1973) et F. Hayeck (1899-1992) : vision dynamiques de marché, arbitrage inter temporel (place importante du temps), place très importante de la monnaie (moyen de gérer les arbitrages inter temporel). Plus le marché est utilisé par les agents éco, plus le risque d’information imparfaite est important. Il ne tend pas vers un équilibre stable mais constitue un processus de gestion des déséquilibres issu de la vie économique.

B. La diversité des formes de concurrence

Concurrence atomistique = une multitude d’offreurs et une multitude de demandeur

Oligopole = qq offreurs et une multitude de demandeurs

Monopole : un seule offreur et une multitude de demandeurs (ex : la poste)

II. L’équilibre de marché en concurrence parfaite

A. Les conditions de la concurrence pure et parfaite

Modèle Néoclassique (L. Walras)

- Atomicité : multitude d’offreur et multitude de demandeur de taille comparable ;

- Libre entrée et libre sortie du marché : tt agent doit pouvoir sans contrainte à tt mmt formuler une offre ou une demande ;

- L’homogénéité des produits : produits standardisés, similaires ;

- La transparence : information parfaite et gratuite pour les offreurs et demandeurs sur les conditions du marché et le prix des biens ;

- La mobilité des facteurs : ils doivent sans contraintes et sans délais se déplacer d’un marché à un autre.

5 conditions cumulatives mais elles sont très rarement réunis car situation de concurrence imparfaite.

B. L’équilibre général

Il y a autant de marchés que de biens et services à échanger (économie concurrentielle). On dit qu’il y a équilibre général quand tt les marchés sont simultanément en équilibre (offre = demande).

Deux processus permettent l’équilibre général :

- Le tâtonnement walrasien : loi de l’offre et de la demande et flexibilité des prix permettent d’aboutir à un prix d’équilibre pour lequel O = D ;

- Arbitrages entre prix relatifs : les agents éco vont arbitrer entre les marchés en fonction des prix relatifs.

Csqces : équilibre général simultané de tous les marchés indépendants

C. Equilibre général, optimum de Pareto et économie du bien être

➢ Optimum de Pareto : situation dans laquelle on ne peut pas améliorer la situation d’un individu sans détériorer celle d’un autre individu dans une proportion égale ou supérieure.

➢ L’équilibre général walrasien, un optimum de Pareto pour l’économie du bien-être.

III. La concurrence imparfaite et le pouvoir de marché des offreurs et demandeurs

A. L’absence d’atomicité

Un agent dispose d’un pouvoir de marché lorsque les transactions qu’il réalise influent sur les prix d’équilibre du marché (pcq elle représente un volume significatif de l’ensemble des transactions réalisées). Ils peuvent agir sur le prix d’équilibre en fonction de leur stratégie. Ce n’est pas la loi qui fixe le prix mais l’offreur => monopoleur price maker (faiseur de prix)

C’est souvent le cas pour les créateurs d’innovation.

Le monopole a un cout social pour les consommateurs (prix à la hausse + restriction de la quantité consommé). L’Etat a donc intérêt d’exercer un control sur le prix pratiqué par le monopole soit en prenant le contrôle de l’entreprise en question soit en lui imposant une tarification (control des prix).

B. L’information imparfaite

On dit qu’il y a concurrence monopolistique chaque fois qu’il y a différenciation des produits sur un marché concurrentiel. Les biens ne sont pas homogènes et les entreprises se font concurrence par la différenciation de leurs offres et pas seulement par les prix. La concurrence monopolistique se distingue de la CPP pcq chaque entreprise dispose d’une clientèle fidèle attaché à la qualité ou à l’innovation de ses produits. Contenu de la qualité réelle ou supposée des produits, l’acheteur préfère être client d’une entreprise déterminée (raison de proximité, de facilité de desserte). Cqces : Ces entreprises ne subissent pas le prix du marché.

De plus sur de nombreux marchés, l’information est dite imparfaite, cad que les agents éco ne peuvent accéder à la totalité de l’information dont ils ont besoin pour prendre leur décision. Ainsi les agents économiques vont adopter des règles de comportement différente car ils ont à faire à un environnement incertain et les processus d’ajustement sur les marchés ne sont alors plus les mêmes. L’information imparfaite, fausse en effet les décisions et les choix économiques qui ne peuvent plus être parfaitement purement rationnel.

Pour Keynes, en environnement incertain, les agents économiques ne peuvent plus réaliser une évaluation des risques objectifs. Celle-ci va alors laisser place au comportement mimétique ou moutonnier (exemple : la spéculation sur les marchés financiers est l’exemple type d’une activité soumise à l’incertitude). En présence de ces imperfections

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