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Crise De 1929 Vs 1973

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Par   •  23 Mai 2013  •  1 943 Mots (8 Pages)  •  899 Vues

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Crise de 1929 versus crise de 1973

Introduction :

La croissance économique fut longtemps l’objet de débat. Les économistes néokeynésiens et néoclassiques vont débattre et ainsi s’opposer sur les théories de la croissance. Si pour, les néoclassiques, tel que le montre SOLOW, la croissance est équilibrée, les néokeynésiens, nous prouvent le contraire. Comme le montre l’analyse d’Harrod et Domar, la croissance économique est déséquilibrée, elle est instable. D’où l’expression ‘la croissance sur le fil du rasoir’, témoignant de son équilibre précaire. Cette analyse peut s’avérer vraie, car elle se vérifie par les perturbations que connaitra la croissance économique de façon récurrente par les crises. Au sens le C. Juglar, la crise est le ‘turning point’ c’est-à-dire le point de retournement d’un cycle. Mais la notion de crise, peut aussi correspondre à la phase de récession ou dépression, poussant à repenser les politiques économiques du moment. En effet, certaines crises plus graves que d’autres entrainent des mutations plus ou moins importantes dans le système économique d’un pays. Au 20ème siècle deux crises majeures sont survenues, celle de 1929 ainsi que celle de 1973. Mais comment comprendre ses crises ? Peut-on dire que ces crises sont de même nature ? Afin de mieux comprendre ses phénomènes, l’étude de la crise de 1929 sera menée en premier lieu (I), lui succédera l’analyse de la crise du choc pétrolier de 1973 (II).

I) Le ‘jeudi noir’

A/ Un contexte qui a favorisé l’entrée en crise

1- Déséquilibres monétaires et financiers

La crise de 1929 débutera avec le krach boursier et met fin à une période de forte spéculation. En effet, la crise est essentiellement due à la frénésie boursière. De développement du crédit se développe essentiellement dans le secteur automobile, mais aussi par les prémices d’une consommation de masse qui tend à se mettre en place. Les Etats-Unis vont aussi bénéficier des faibles taux d’intérêt pour tirer parti du retour à l’étalon d’or de la grande Bretagne. Ces faibles taux entrainent aussi la population à la spéculation, mais les dettes sont trop nombreuses. Les entreprises, boursiers mais surtout une grande partie de la population empruntent auprès des banques pour acheter des titres. Les banques vont jusqu’à accorder 12% de prêts alors qu’elle n’emprunte que 5% à la Federal Reserve. Mais le retournement du 24 octobre, jeudi noir, entraine la faillite des emprunteurs. Les monétaristes, représentés par Milton Friedman, dénoncent la politique monétaire restrictive mise en place par la Réserve fédérale des États-Unis (la Fed), à partir de 1928. Cette politique entraîne une pénurie de crédits. Cette erreur serait à l'origine de la crise. La Fed aurait au contraire dû fournir des liquidités au système bancaire : le renchérissement du crédit a forcé les spéculateurs boursiers à retirer leur épargne, ce qui a entrainé la faillite de près de 5 000 banques aux États-Unis.

2- Crise liée à la surproduction

La crise du système bancaire conduisant à l’appauvrissement d’un nombre importants de ménages ne pouvant pas honoré leurs dettes, se trouvent dans l’incapacité de consommer. De fait, la demande de consommation enregistre une forte baisse, et l’investissement également. Il y a alors surproduction. Les prix diminuent, y pour diminuer leurs pertes, elles se voient dans l’obligation de licencier massivement et ainsi leur capacité productive. On entre alors en dépression, en baissant la production l’on licencie ce qui engendre une baisse des revenus, d’où la baisse de la demande. Le taux de chômage est de prêt de 24.5% en 1933. On assiste alors à une montée de la pauvreté. Pour remédier à cette crise l’Etat américain va mettre en place deux New Deal, mais elle va quand même prendre une ampleur internationale.

B/ L’ampleur mondiale de la crise

1- Financière, monétaire et économique

Pour cause, l’Europe connait déjà des difficultés financière avant le krach. Mais ce ‘jeudi noir’ entraine une pression psychologique et aggrave la crise boursière. La crise américaine a provoqué une pénurie des moyens de paiements. Pour y faire face, les États-Unis rapatrient une partie de leurs capitaux et limite leurs prêts à l’étranger. Cela entraine aussi un manque monétaire dans l’Europe, et provoque la déflation et la baisse de la demande. L’internationalisation de la crise économique est due au manque de capitaux qui réduit la demande et au commerce extérieur qui diffuse la déflation et la surproduction. Les Etats-Unis qui diminuent fortement leurs importations, ce qui nuit aux exportations et à la production des pays fournisseurs. En produisant moins, ces pays vont aussi diminuer leurs importations. Le commerce mondial stagne. Par ailleurs, cette contraction du commerce mondial va être accentuée par la mise en place de politiques protectionnistes, tel que le tarif Hawley smoot, par certains pays afin de se protéger de la crise. Ainsi entre 1929 et 1934, le volume des échanges internationaux diminue de 22%.

2- Quelques exemples (GB, France)

La crise à très fortement touchée les pays développés. La Grande-Bretagne à une économie peu compétitive, et pu dynamique en raison des politiques de déflation menées dans les années 20. La crise de 1929 va l’atteindre de façon précoce et intense. La production s’effondre et le chômage croit. La gravité de la situation poussera le gouvernement à prendre les mesures rompant avec le libéralisme (dévaluation du livre et abandon de la convertibilité en 1931, intervention de l’Etat multiple). Ces mesures vont lui être favorable rapidement car en 1932, sa situation s’améliore. Cependant ce n’est pas le cas pour tous les pays. La France se retrouve empêtrer dans la crise, malgré son entrée en retard dans la crise. Alors que l’Allemagne fin 1929 compte déjà 1.8 millions de chômeurs, le sous-emploi ne touche pas encore la France. La situation se dégrade en1931, quand la dévaluation du livre fait diminuer la compétitivité française. Il y aura alors baisse des prix (entre 1929 et 1935 de 46%), baisse de la production (1930 et 1936 de 25 %), baisse de l’emploi (l’emploi recule de 1 800 000).

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