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Cours Des Grands Courants De La Pensée économique

Mémoire : Cours Des Grands Courants De La Pensée économique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Octobre 2014  •  5 256 Mots (22 Pages)  •  1 204 Vues

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Grands Courants de la Pensée Economique

Bibliographie, thèmes et questions sur Moodle

Mot de passe : Ricardo

#Mercredi 12 novembre : Pas de cours.

Vendredi 19 octobre : 10-13h rattrapage anticipé

Ouvrages :

- Introduction aux théories économiques, Françoise Duboeuf (éd. La Découverte)

- L’économie de marché, Roger Guesnerie (éd. Le Pommier)

Depuis la crise des subprimes en 2007, l’économie est devenue le quotidien de l’information. La crise est un arrière plan de la vie quotidienne.  D’une crise financière à une crise économique, qui s’est transformée par la suite en crise sociale. Crise de confiance généralisée.

Les explications des causes de la crise sont contradictoires selon les économistes, des débats qui ne sont jamais complètement tranchés. Le désarroi des économistes a des conséquences sur l’action de l’Etat et des gouvernements sur la politique économique.

Plus de 10% de la population (3,6millions) est au chômage. Tous les économistes sont d’accord pour dire que c’est une situation préoccupante (gâchis social). Objectif 1 : faire reculer le nombre de chômeurs.

Il y a deux écoles quant aux solutions de régler le problème du chômage :

- Ecole orthodoxe, théorique, libérale : s’il y a du chômage c’est que le marché du travail fonctionne mal. Le SMIC (salaire minimum inter de croissance) devrait baisser pour rendre le marché du travail en équilibre, rééquilibrant. Théorie qui avance que le coût du travail est excessif : SMIC, CP, cotisations sociales trop élevés, les charges patronales sont trop importantes.

- Position hétérodoxe, une position keynesienne : les entreprises ont des capacités de production inemployées mais il n’y a pas de demandes, pas de carnet de commandes. Insuffisance de la demande : les ménages ne consomment pas suffisamment. De même, si les exportations étaient plus importantes, ça irait mieux. La stagnation de l’économie est due à une insuffisance des débouchées pour la production. Il faut relancer la demande globale et pour cela, l’Etat doit avoir une politique de dépense publique importante, il doit investir plus qu’il ne gagne.

Il y a donc deux explications polaires au chômage. S’il y a des théories explicatives du chômages différentes, il va y avoir des politiques économiques à mettre en place. Si l’on est Keynesien : il faut augmenter le revenu des ménages pour faire accroitre la consommation. Tout ce qui augmente la demande globale est une bonne chose. On va inciter les entreprises à investir et inciter l’Etat à dépenser d’avantage. A contrario, si l’on pense de manière libérale, il faudrait supprimer ou baisser considérablement le SMIC ce qui incitera les patrons à embaucher. Baisser les cotisations sociales. Plus de remboursement des soins.

Le but de ce cours :

> S’orienter dans les débats théoriques : les grandes questions.

> S’orienter dans les débats pratiques : l’enjeu de la politique économique.

S’orienter dans la pensée économique : les grilles d’orientation qui opposent les théorie économiques et les grilles d’orientation qui sous-tendent des politiques économiques.

Le grand débat primaire entre : le libéralisme économique et l’interventionnisme économique

#Le libéralisme économique est un crédo fondamental, une croyance qui veut que le marché concurrentiel (pluralité des producteurs) est la meilleure réponse à tous les problèmes économiques. Cette conviction va un peu plus loin et consiste à dire que la liberté du marché (libéralisme) résout les problèmes et toute intervention de l’Etat est néfaste, l’Etat ne doit pas se mêler de problématiques économiques, on redoute l’intervention de l’Etat. L’Etat (endetté de manière cumulative depuis 40 ans = dette) est le problème, la solution est le marché.

#Face à cette position qui défend le marché, une position interventionniste. Une conviction fondamentale qui veut que le marché est parfois défaillant. Il ne conduit pas nécessairement à des résultats satisfaisants (déséquilibre de la balance commerciale, chômage…) Des marchés qui ne fonctionnent pas bien et l’Etat est le seul agent économique qui puisse agir, la correction des mauvaises conséquences du marché. L’Etat : puissance extérieure au marché.

 Le clivage que l’on va trouver entre ces deux théories est un clivage qui recoupe assez largement l’opposition politique entre la droite libérale et la gauche interventionniste.

* En France, lorsqu’on parle de libéralisme on entend assez systématiquement le libéralisme économique (qui vante les vertus du marché). Conservateur.

Aux Etats-Unis, lorsqu’on dit d’un homme politique qu’il est libéral, on dit qu’il a une position politique progressiste, favorable à une libéralisation des mœurs et qui est sensible à la justice sociale.

I) Première partie : présentation de différentes théories/courants économiques (dans l’ordre de leur apparition dans l’histoire)

Chapitre 1 : L’économie classique (fin du XVIIIe-milieu du XIXe siècle)

Chapitre 2 : Adam Smith

Chapitre 3 : La critique du libéralisme classique (Marx – fin du XIXe)

Chapitre 4 : La pensée néoclassique (restauration de la pensée classique)

Chapitre 5 : La pensée Keynesienne, les fondements de l’hétérodoxie actuelle

II) Deuxième partie : Question centrale des économistes > Le marché, institution centrale de l’économie, les économies de marché

Quelles théories, quels débats et quelles limites du marché.

La méthode :

Examen sous forme d’un oral de 15 min, préparation 10 min et examen 5 min.

Introduction

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