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100 concepts économiques

Fiche : 100 concepts économiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Janvier 2021  •  Fiche  •  6 400 Mots (26 Pages)  •  811 Vues

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100 concepts économiques

Actions : l’entreprise à la recherche d’argent peut soit contracter un prêt classique soit, si elle est cotée en Bourse, émettre des actions (mobiliser des capitaux, dans un but d’investissement). Ces actions/titres/valeurs mobilières sont mises en ventes : ce sont des parts du capital social de l’entreprise. Les acheteurs peuvent donc participer aux AG, et sont rémunérés en fonction de la situation financière (« profits distribués »). On rembourse d’abord les créanciers, avant les actionnaires. Ce qui peut engendrer des pertes (1929, 1987). La stabilité financière d’une boîte est définie par des facteurs internes et externes.

Aide d’Etat : malgré la libre concurrence, les Etats ont tendance à aider leurs entreprises à demeurer compétitives, en concurrence avec celles d’autres pays. L’aide prend différentes formes : régimes fiscaux avantageux, privilèges, subsides,…Mais cela crée des inégalités entre les pays riches et ceux qui ne peuvent aider vraiment leurs entreprises. C’est pourquoi l’UE a restreint les aides d’Etat à certains cas particuliers. S’il y a eu aide illégale, il doit y avoir remboursement.

Banque Centrale Européenne : institution créée à l’adoption de la monnaie unique, qui définit la politique monétaire des pays utilisant l’euro. Elle a pour but de maintenir la stabilité des prix au sein de la zone euro ainsi que de limiter l’inflation et est totalement indépendante des gouvernements nationaux. Elle joue donc un rôle de régulateur, contrôlant le taux d’intérêt dans la zone euro-ce qui peut mener à une croissance ou décroissance rapides.

Banque Mondiale : institution créée conjointement au FMI en 1946, et visant au redressement des pays affectés par la 2è GM, principalement en Europe. L’aide, souvent sous forme de prêts à faible intérêt, s’est ensuite élargie aux pays en développement dans le monde entier (augmentation du capital physique et humain). On ne peut obtenir cette aide qu’en ayant préalablement adhéré au FMI. Elle propose également des prêts d’ajustement structurels, pour tous les pays désirant assainir les finances publiques via une restructuration de leur économie. Mais certaines ONG accusent la BM d’imposer aux gouvernements une vision limitée, basée sur les seuls mécanismes du marché. De plus, les programmes d’ajustement structurels seraient dévastateurs au niveau social.

Banque : c’est l’endroit où on peut déposer son argent, afin d’ouvrir un compte d’épargne. Les petites sommes déposées par chacun forment un immense tout, que l’on peut réinvestir au profit d’une activité productive (aide aux entreprises, apurement de la dette publique). Les banques ont connu trois révolutions au début du siècle : la déréglementation-les banques peuvent offrir tous les services financiers à leurs clients sans autorisation spéciale ; la déspécialisation-les établissements se regroupent et se raréfient donc, créant une concurrence accrue ; et la désintermédiation-suppression des intermédiaires financiers.  

Blanchiment : réinvestissement d’argent sale, mal acquis, dans les circuits légaux, via un intermédiaire financier (banques, le plus souvent).

Bourse : Suite aux évolutions technologiques et aux intenses mouvements de capitaux, il a fallu créer une institution (la Bourse) pour garder une trace matérielle des opérations financières quotidiennes.  La Bourse est donc un marché où se vendent et s’échangent des actions ou des obligations. Les obligations sont des titres de prêt, d’une durée limitée, octroyés à l’Etat ou aux entreprises, qui vont verser chaque année des intérêts aux détenteurs avant de rembourser l’obligation à la fin de la période. Celles-ci sont souvent moins risquées, mais aussi moins rentables que les actions. Outre les 5 grandes bourses, il existe aussi des bourses spécialisées, comme le Nasdaq par exemple.

Bretton Woods : conférence internationale qui eut lieu en 1944, dans le but de penser l’après-guerre monétaire et financier. Les 44 pays présents désiraient créer un nouvel ordre économique, permettant d’éviter les conflits et de stabiliser l’économie. La conférence donnera naissance à la Banque Internationale et au FMI. Par ailleurs, le dollar sera déclaré convertible en or-l’Amérique disposait d’importants stocks aurifères, les Européens ayant assuré ainsi le paiement des dettes de guerre. La convertibilité ouvrira une ère économique prospère, jusqu’en 1971, date à laquelle elle disparaîtra.

Budget de l ‘UE : c’est une enveloppe annuelle supérieure à 100 milliards d’euros, consacrés d’abord à la PAC, puis au financement de différents fonds européens assurant la cohésion sociale (« fonds structurels »). Les dépenses administratives et extérieures ainsi que le financement des politiques internes complètent le total. L’argent de l’UE (« ressources propres ») vient des taxes à l’importation,  des prélèvements sur la TVA et de la contribution des Etats (chacun en fonction de son PNB). La gestion de ce budget fait l’objet de plans de 6 ans.

 

Budget des ménages : analyse des dépenses des ménages consacrées aux grands pôles habituels de consommation. Le BDM permet donc d’analyser l’évolution relative de l’argent accordé à chaque pôle de conso. C’est aussi un bon outil pour mesurer l’endettement des ménages-qui peut virer au surendettement, impossibilité structurelle et durable de faire face à ses dettes.

Chiffre d’affaires : c’est ce qui rentre dans la caisse des commerçants dans une période de temps donnée. Mais le bénéfice ne sera calculé qu’après avoir payé tous les frais de production (fournisseurs, livreurs, etc…). Le but des entreprises va donc être de limiter au maximum le coût moyen de production, afin de s’assurer de hauts bénéfices.

Chômage : celui-ci frappe durement l’Europe, c’est pourquoi les Etats ont lancé des plans d’actions pour l’emploi, axés sur la formation, le développement des capacités, etc…Mais le chômage dépend de la situation économique d’un pays, et surtout de la croissance. Les experts travaillent donc aujourd’hui sur la faculté de la croissance à créer des emplois. Selon les analystes, nombreuses sont les solutions : plus grande intervention de l’Etat, réduction des heures de travail et/ou du coût de l’emploi. Mais pas encore de grands succès.

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