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L'efficience des marchés

Fiche : L'efficience des marchés. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Juillet 2017  •  Fiche  •  1 192 Mots (5 Pages)  •  563 Vues

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Chapitre 1

L’efficience des marchés

Toute la finance de marché s’appuie sur ce concept même s’il y a quelques doutes

  1. Définition de l’efficience

  1. concept d’efficience

Ce concept n’est pas récent, ce n’est qu’une remise au gout du jour du concept de marché parfait connu au 19ème siècle.

Un marché est efficient si l’ensemble des informations relatives aux actifs financiers (négociés sur ce marché) se trouve instantanément reflété dans les courts. Cela signifie que dès qu’arrive une information sur le marché concernant des titres, les courts de ceux-ci s’ajustent immédiatement et directement. Si cela est vrai, un tel marché inclut instantanément les conséquences des évènements passés mais reflète aussi les anticipations exprimées sur les évènements futurs (exemple : l’anticipation des cours des investisseurs qui est reflété et intégré dans les courts).

Le corolaire de cet ensemble est qu’il est impossible de prévoir les variations de court car tous les évènements connus ou anticipés et sur lesquels peuvent s’appuyer les prévisions sont déjà intégrés dans le court. Puisque tous ces évènements sont intégrés dans le cours, ils ne sont pas réutilisable car déjà intégrés dans le cours et donc seul un évènement imprévisible peut modifier un court et cela de façon instantanée.

  1. Théorie de Tobin

La question est de savoir si le marché est informationnelle ment efficient, c’est-à-dire si les courts cotés sont fiable pour avoir la bonne valeur de l’entreprise compte tenu de tous les évènements anticipés par la moyenne des investisseurs. Cela veut dire que si à chaque instant le cours qui est coté pour un titre donne la bonne valeur de l’entreprise, alors le marché est informationnelle ment efficient sachant que la valeur de l’entreprise est sa capitalisation boursière. Pour les comptables, le calcul de la valeur de l’entreprise se base sur des évènements passés. Pour les financiers, c’est la valeur du marché qui est la valeur de l’entreprise

Le problème est de savoir si est ce qu’à chaque instant on peut se fier à la valeur cotée pour connaitre la valeur de l’entreprise. Pour cela, il faudrait que le marché soit toujours informationnelle ment efficient, et que tous les investisseurs soient rationnels c'est-à-dire agissent sur le marché en fonction de ce qu’ils pensent et se comportent avec leur intime conviction. (Exemple : si des évènements vont arriver et peser sur l’entreprise Carrefour de façon négative, l’investisseur rationnel vend ses titres Carrefour et si c’est le cas pour plusieurs investisseurs, le prix de l’action va diminuer).

La question est maintenant de savoir si tous les investisseurs sont rationnels. Certains auteurs se sont penchés sur cette question notamment James Tobin (1985). Celui si a avancé le fait que la variance des cours des titres était exagérée par rapport à celle qui résulte des seuls changements des anticipations. Dans un marché informationnellement efficient, la valeur des titres est égale à la valeur actualisée des flux de revenus futurs attendus et seule une variation dans les anticipations des attentes de revenu futur devrait faire bouger le prix de l’action. Cependant si on regarde les fluctuations de cours, elles sont plus fréquentes que les variations de cours ce qui témoigne du changement des anticipations. Cela s’explique selon Tobin par le fait qu’à certains moments, les investisseurs raisonnent au second degré et n’ont plus un raisonnement rationnel, c’est-à-dire que leur comportement sur le marché n’est plus en accord avec ce qu’ils pensent intimement. Il s’agit de comportements moutonniers c’est-à-dire qu’ils agissent en fonctions de ceux que la majorité d’entre eux pensent

Exemple : Un investisseurs A pensent que l’action Carrefour doit baisser. S’il adopte un comportement rationnel, il vend ses actions, cependant si la moyenne des autres investisseurs qui font le marché pensent que le cours doit augmenter, l’investisseur A va alors adopter un comportement moutonnier et à ce moment là acheter des actions pour entretenir la hausse ce qui s’appelle une bulle spéculative (spirale de la hausse des cours). Mais un jour cette bulle spéculatrice crève à cause de cours très élevés et donc certains investisseurs commencent à douter et se mettent à vendre leurs actions. On assiste donc à un phénomène inverse c’est-à-dire que le doute de ces investisseurs se propage vers d’autres investisseurs qui se mettent à leur tour à vendre leurs actions ce qui entraine la chute du cours de l’action Carrefour.

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