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Les Investissements à l'étrangers

Rapports de Stage : Les Investissements à l'étrangers. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Novembre 2012  •  546 Mots (3 Pages)  •  837 Vues

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Investissements étrangers: Ce n’est pas encore la reprise

A fin octobre, ils se soldent à 12,8 milliards de DH

Bourse: les étrangers aux abonnés absents

Les IDE classiques deviennent obsolètes

Source: Office des Changes

Au terme des dix mois écoulés de 2011, les recettes et les dépenses des investissements et des prêts étrangers du pays affichent des baisses respectives de 17,2% à 19,7 milliards de DH et 69,8% à près de 7 milliards de DH, soit un solde de 12,8 milliards de DH

DEPUIS le déclenchement de la crise en 2008, les Investissements directs étrangers destinés au Maroc n’arrivent pas à remonter la pente.

Au terme des dix mois écoulés de 2011, les recettes et les dépenses des investissements et des prêts étrangers du pays affichent des baisses respectives de 17,2% à 19,7 milliards de DH et 69,8% à près de 7 milliards de DH, soit un solde de 12,8 milliards de DH. «Ce sont des niveaux proches du plus bas que nous avons connus depuis 2006», soutient une source au sein de l’Office des changes. Compte tenu de l’instabilité à la fois politique et économique de la région ainsi que de la crise en Europe, «les investisseurs marquent le pas et se font plus rares». Ce ne sont pas les quelques opérations stratégiques (Sofiprotéol dans Lesieur-Cristal ou encore Hikma dans Promopharm) qu’a connues le marché qui vont changer la donne. D’ailleurs, même au niveau de la Bourse, les étrangers désertent le marché. Au terme du troisième trimestre, la part des investisseurs étrangers personnes morales et physiques s’effrite fortement. Leurs achats se sont respectivement réduits de 13 et 63% sur le marché central. Ce n’est guère mieux, au niveau des ventes. Les personnes morales et physiques ont fortement réduit leurs ventes sur le marché de détail respectivement de 25 et 62%. Et pour cause, «la Bourse de Casablanca n’offre pas la possibilité d’investir des montants très importants ni de pouvoir sortir rapidement», explique-t-on au sein du marché.

Pour le marché de blocs, les étrangers n’ont presque pas procédé à des transactions stratégiques à l’exception de AB Volvo qui a raflé toutes les actions de Berliet, de Sofiprotéol et Hikma qui ont pris le contrôle respectif de Lesieur-Cristal et de Promopharm pour un total excédent à peine un milliard de DH.

La baisse chronique des IDE pousse les autorités à réfléchir à d’autres moyens d’attirer les investisseurs. Ainsi, Salah Eddine Mezouar, ministre Rniste des Finances, qui demeure optimiste quant au sort des IDE, estime que «nous terminerons l’année à près de 30 milliards de DH». Mais, pour lui, «les IDE classiques deviennent quelque peu obsolètes». Il propose de se focaliser vers la source de flux financiers importants qui se trouvent au niveau des fonds d’investissements et fonds souverains. Il s’agit là de relais importants de financement dont le Maroc doit profiter. L’objectif est de parvenir à capter des investissements lourds afin de soulager le budget qui est déjà bien compressé. Pour y parvenir, le ministre sortant propose de séparer des

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