LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Médecine Au Moyen Age

Dissertation : Médecine Au Moyen Age. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Février 2013  •  3 706 Mots (15 Pages)  •  1 819 Vues

Page 1 sur 15

II-Moyen Age

L’époque de notre histoire, aujourd’hui nommée Moyen Age, a vu apparaitre de nouvelles techniques médicales et médicamenteuses. Pour la plupart étranges vu de notre point de vue contemporain (et scientifique) voire totalement extravagantes, ou innovatrices pour l’époque.

I) La médecine en occident :

Pour commencer nous verrons l’évolution et le point de vue des habitants, philosophes et hommes de lettres de l’époque sur la médecine européenne (et chrétienne en grande partie) du Moyen Age.

La médecine du Moyen Age fût directement inspirée par Hippocrate (d’où le serment d’Hippocrate qui est aujourd’hui un texte que chaque nouveau médecin doit signer avant d’exercer sa profession) qui fût un professeur de médecine grec de l’Antiquité qui laissa derrière lui plusieurs notes et ouvrages sur la médecine et des techniques médicamenteuses de son époque, et en général, elle s’inspira des techniques de l’antiquité, même si toutes ces techniques peuvent paraitre à nos « yeux moderne » extravagantes ou folles, elles étaient à l’époque sérieuses et en avance sur leur temps.

Nous allons d’abord voire les principales techniques médicamenteuses et médicales utilisées au Moyen Age :

-La Saignée à « utilisation médicale » apparue au début du 12e siècle et restera très utilisée par les médecins de l’époque jusqu’au XVIIIe siècle.

Les médecins pensaient que les blessures et fièvres étaient dues à un excès de sécrétion dans le sang, il fallait donc faire une saignée pour le purifier en entaillant la plupart du temps le bras du patient pour laisser écouler son sang et donc enlever ces impuretés, le problème c’est que la saignée était utilisée à tout bout de champs. D’après le protocole de l’époque : il fallait prolonger la saignée jusqu'à l'inconscience du malade qui devenait vite très pâle, son pouls augmentait aussi, il fallait en théorie enlever seulement 10% du sang de la victime, mais le malade ressortait de la saigné avec 5 litres de sang ce qui ne lui laissait que très peu de chance de guérir seul et l’issu final était pour la plupart du temps, la mort du malade ou du blessé.

Saignée pratiquée par un Instrument du Moyen-Âge servant à la

apprenti médecin saignée et à la chirurgie

L’amputation fût aussi très utilisée au Moyen Age et comme la saignée elle fût utilisée pour tous les maux, comme le prouve l’extrait suivant d’Amin Maalouf, « Les Croisades vues par les Arabes » raconté par un médecin arabe Thâbit (qui semble avoir été inventé par l’auteur) durant les croisades :

« Il est un jour appelé par les Francs pour une série de consultations urgentes (…) Il se rend d’abord au chevet d’un chevalier (...) le malheureux souffre d’un vilain abcès à la jambe (…) D’ordinaire, en pareil cas, les spécialistes ont recours à l’amputation. Mais Thâbit envisage une méthode plus douce : il prépare un petit cataplasme dont il a le secret et l’applique sur les chairs corrompues (…) lorsque se présente l’un de ses confrères, un Franc. L’homme a- entendu dire qu’un praticien arabe soignait des Chrétiens, ce que l’Eglise interdit avec la dernière des fermetés. Il s’approche du chevalier blessé. Il examine la plaie infectée un instant et dit :

« Veux-tu mourir avec tes deux jambes ? Ou préfères-tu vivre avec une seule ? »

« Je préfère encore vivre avec une seule jambe ! » répond naturellement l’homme.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le médecin fait appeler un soldat armé d’une lourde hache. Le patient est amené à un billot de bois sur lequel il étend sa jambe malade. L’instant d’après, un coup bien donné suffit à détacher le membre. L’heure suivante, l’infortuné chevalier décède. »

Ce témoignage montre le fait que les médecins européens n’avaient que très peu de moyens de guérir efficacement leurs patients et que l’amputation était utilisée pour tout, parfois sans raison.

La peste noire apparut au XIVe siècle fût aussi un mystère gros problème pour les médecins qui durent trouver des remèdes (ou coupables) pour expliquer la peste qui est en réalité provoquée par une bactérie qui la transmet au rat puis la transmet aux hommes.

Les premiers accusés furent les juifs et les hérétiques qui furent massacrés, la peste s’attaquait en priorité aux plus pauvres Hommes durant la période de la peste 1/4 de la population européenne mourut dans d’atroces souffrances.

Les sangsues furent aussi utilisées dans ce que l’on appelle aujourd’hui l’'hirudothérapie (traitement à base de sangsue) pour pratiquer la saignée, en les appliquant sur le corps du malade pour qu’elles lui sucent son sang.

Amputation pratiquée en attachant le patient Saignée pratiquée à l’aide de sangsues

Mais avant l’apparition des premiers médecins au Moyen-Âge, ce furent les hommes d’église qui étaient les seuls à avoir le droit de pratiquer la médecine (les chanoines médecins) et qui donc ont ajouté à leurs traitements des prières et autres croyances religieuses.

Les premiers « médicaments » apparurent avec les mélanges des plantes médicinales ayant des principes actifs connu à l’époque, même si les potions médicinales furent assimilées aux sorcières et au surnaturelle. Le cerfeuil par exemple qui est une plante aromatique prisé au Moyen Age pour ses vertus dépuratif (qui permet de purifier le sang).

L’hygiène était aussi déplorable, on se lavait très peu le corps et la rue était jonchée de déchets, il y avait aussi le manque d’hôpitaux (souvent une partie d’un monastère). Ce qui aggrava les maladies qui touchaient les Hommes de l’époque qui avait une espérance de vie, ne dépassant pas les 40 ans et

...

Télécharger au format  txt (17.9 Kb)   pdf (168.7 Kb)   docx (16.2 Kb)  
Voir 14 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com