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APP hygiène des mains

Étude de cas : APP hygiène des mains. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mai 2017  •  Étude de cas  •  1 765 Mots (8 Pages)  •  6 760 Vues

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Institut de Formation en Soins Infirmiers

Du CHRU De Tours

2 rue Mansart – CHAMBRAY LES TOURS

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UE 2.10

Semestre 1

Analyse de pratique professionnelle

Hygiène des mains

Session 2 Évaluation

 Salomé Foucaud

Promotion MLKing

07/04/17

Référent pédagogique : Valérie Godart

OBSERVATION

        Étudiante infirmière en première année de soins infirmiers j'effectue mon second stage dans un SSR (Soins de suite et réadaptation) dans un Centre Hospitalier.

        Nous sommes le Mardi 28 Mars 2017, il est 8h15 et j'accompagne pour les soins d'un patient l'infirmière qui m'encadre. Cette dernière a les cheveux attachés, est vétue d'une tenue blanche à manche courte classique, fermée sur toute sa longueur et à les bras nus ainsi que d'un pantalon blanc élastiqué à la taille et de chaussures fermées. Elle ne porte ni bracelet, ni collier. A son annulaire gauche, se trouve une alliance en or. Ses ongles sont longs et dépourvus de vernis. Dans les poches de sa blouse sont présents les transmissions du secteur en charge, sous forme d'une feuille de papier A4, des ciseaux, du sparadrap, un stylo quatre couleurs, une petite bouteille de produit hydroalcoolique ainsi que deux surligneurs et son téléphone portable.

        Après avoir vérifié la prescription médicale concernant le traitement de Monsieur Jonquille*(nom modifié), dans le classeur, l'infirmière s'apprête à réaliser la glycémie capillaire prescrite avant le petit déjeuner. Elle prépare donc le matériel dont elle va avoir besoin dans un haricot : le lecteur, une bandelette, un autopiqueur à usage unique ainsi qu'une petite compresse non stérile. Par la suite la soignante et moi-même nous dirigeons vers la chambre du patient,  je frappe à la porte deux fois puis nous entrons. Nous saluons le patient, tout en établissant la présence dans la chambre. Je demande à Monsieur Jonquille comment s'est passé la nuit, s'il a bien dormi, il me répond qu'il s'est réveillé une fois vers 3H00 du matin mais qu'il a réussi à se rendormir. L'infirmière lui explique qu'elle va procéder à une glycémie capillaire, le patient, ayant l'habitude lui tend sa main.

        Pour commencer l'infirmière réalise une hygiène des mains avec une solution hydroalcoolique. Elle commence par frotter ses deux mains paume contre paume de façon énergétique pendant 2 secondes, puis continue en entrelaçant les doigts de ses deux mains 2 secondes supplémentaires. Ensuite elle frictionne la paume d'une de ses mains contre le dos de l'autre main et inversement à trois reprises, puis fait de même avec ses poignets. Elle finit par frotter le bout de ses doigts contre la paume d'une de ses mains et inversement. Après avoir fait cela, l'infirmière insère la bandelette dans l'appareil. Elle enlève l'embout de l'autopiqueur et prend le majeur gauche du patient. Elle demande au patient de respirer, prévient qu'elle s'apprête à piquer et pique. La soignante appuie légèrement sur le bout du doigt afin de faire apparaître une goutte de sang, elle se munit de l'appareil pour prélever cette dernière sur la bandelette. Une fois cela fait, elle repose le lecteur. Elle prend ensuite la compresse et la place sur le doigt de Monsieur Jonquille et lui demande d'appuyer quelques instants. Elle lui communique le résultat obtenu : 1,15g/L. Après avoir rassemblé tout le matériel nous saluons le patient et lui disons à tout à l'heure avant d'enlever la présence et de sortir de la chambre.

        Une fois à l'extérieur de la pièce l'infirmière réalise une nouvelle hygiène des mains comme décrite précédemment. Elle range ensuite le matériel, jette l'autopiqueur ainsi que la bandelette dans la boite à aiguille prévu à cet effet. Enfin elle note le résultat de la glycémie sur sa feuille de transmission.

ANALYSE

        Je vais déterminer dans l'analyse ce que l'infirmière aurait pu mettre en place pour améliorer son soin, et plus particulièrement, ce qui concerne l'hygiène des mains et la prévention de la transmission d'agents infectieux en m'appuyant sur les recommandations du CCLIN.

        Dans un premier temps, en ce qui concerne l'hygiène des mains le CCLIN établit les prérequis suivant :

  • Les mains et les avants bras doivent être dépourvus de bijoux (bagues, montres, bracelets...
  • Les ongles doivent être courts (1mm maximum) et sans vernis, sans faux ongles
  • La tenue doit être composée d'une tunique à manche courtes, fermée sur toute sa longueur et assez grande si il s’agit d'une blouse ; d'un pantalon droit et de longueur adaptée, de préférence pourvu d'un élastique à la taille, sans poches ; des chaussures réservées au travail fermées sur l'avant.

        Dans cette situation, décrite précédemment des écarts d'hygiène concernant l'infirmière sont constatés. Elle aurait pu retirer son alliance et couper ses ongles. La présence d'un téléphone portable ainsi que celle des ciseaux, du sparadrap ou de la petite bouteille de PHA dans les poches posent problème. En effet le CCLIN-arlin île-de-france déclare que les poches ne doivent pas servir aux stockage de ces objets. Plus particulièrement le téléphone portable qui fait l'objet de nombreuses études depuis plusieurs années, cet appareil est un vecteur privilégié d'infection. De plus avant le soin, l'infirmière aurait du réaliser un lavage simple des mains à l'eau et au savon afin d'éliminer les salissures et ainsi ne pas contaminer le patient et ne pas contracter d'IAS. Enfin la soignante aurait dû rentrer dans la chambre avec la boite à aiguille plutôt que de sortir de la chambre avec l'autopiqueur et la bandelette.

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