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Module 5, relations-communications

TD : Module 5, relations-communications. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Août 2012  •  TD  •  2 931 Mots (12 Pages)  •  45 693 Vues

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INTRODUCTION

Dans le cadre de ma formation Aide-soignante, je dois valider le module 5 « relations-communications », avec un patient en relatant un fait marquant rencontré.

Je choisis Madame Rose, âgée de 87 ans. Elle est contentionnée au fauteuil roulant, avec une ceinture pelvienne et elle se déplace seule. Elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Cette dame réside dans une maison de retraite médicalisée, accueillant 85 personnes âgées dépendantes et indépendantes

.Je choisis cette situation, du fait de la sympathie de Madame Rose qui m’a donné l’envie inconsciente de la prendre en soin. Son comportement étrange m’interroge et me pousse à en savoir plus.

Dans un premier temps je vous présenterais ma situation relationnelle, mes critères, mes facteurs favorisants et freinants, puis mes acquis.

1) SITUATION RELATIONNELLE

J’arrive sur mon lieu de stage, je me sens bien car j’aime travailler pour le bien-être des personnes âgées. Je découvre les résidents, déjà mon regard mon attention se pose sur plusieurs personnes âgées. Lors du repas du midi, je parle avec une dame et je lui dis: « la sauce du poisson à l’air bonne! »Elle me répond sur un autre sujet avec un air inquiet: « Oui, il faut que j’aille ranger encore mon linge après. »Étonnée, je lui pose une autre question mais elle s’énerve et me répond: « Ho, laissez-moi tranquille! »Surprise et confuse, je la laisse manger dans le calme. Après le repas, je vais voir cette résidente dans le salon en m’installant sur une chaise à ses côtés, et je m’excuse de l’avoir dérangé pendant ce midi. Elle ne se souvient pas de ce petit incident. Je demande son nom et j’essaie d’engager une conversation sans succès. Elle part se brosser les dents. Je la laisse et profite pour consulter son dossier médical. Je découvre que cette résidente à la maladie d’Alzheimer.

Les jours passent et cette dame devient ma situation relationnelle. À partir de là je l’appelle Madame Rose. Je la prends en charge, je réalise mon soin toilette ce matin, en me présentant de nouveau à la résidente. Je m’aperçois qu’elle a oublié mon prénom et qui je suis. Après plusieurs jours, l’aide-soignante me donne des explications et considère que je peux faire mon soin toilette seule. Je commence, je suis à l’aise mais Madame Rose me fixe sans parler. Alors j’engage la conversation. Je lui parle de mes études, que j’aime la musique ceci me détend.

Elle me dit qu’elle aime lire surtout les histoires d’amour. Je suis rassurée d’avoir un échange avec. Sans m’en rendre compte le soin toilette est fini. Puis viens le moment de la ceinture pelvienne. Madame Rose me regarde avec un air triste et me dit: « Ne me mettez pas ce truc-là! »Alors je lui réponds en me mettant accroupi à sa hauteur face à elle est tout en lui tenant la main: « C est pour votre sécurité Madame je ne voudrais pas vous voir chuter et vous non plus d’ailleurs »

Ce geste de lui prendre la main est venue instinctivement, c’est un acte que je fais rarement. Je lui rappelle également qu’elle a déjà chuté auparavant. Elle finit par accepter la contention.

Les semaines passent, mes soins toilettes se déroulent bien avec ma dame. Mais toujours ce frein pour mettre la contention. À chaque toilette je lui réexplique les causes de sa contention. Avec Alzheimer les personnes oubli il ne faut pas hésiter à redire les choses à expliquer de nouveau, on ne se répète pas. Et en tant qu'élèves aide-soignante, nous apprenons à donner du bien-être, du confort, donner pour recevoir. Mais chaque jour malgré mes efforts ma résidente se braque, je me sens dans l’échec.

Je persiste pour qu’elle se sente le mieux possible, je l’accompagne à l’atelier manuel. Je m’installe assise à côté d'elle, je lui demande si je peux participer. Madame Rose est d’accord, alors nous faisons ensemble les pliages tout en discutant, par moments elle est confuse, mais je suis ces discussions. Elle a même ri, je me sens bien, un sentiment de satisfaction m’envahit. Ce sourire sur son visage donne chaud au cœur. Elle avait oublié sa contention. Je la regarde droit dans les yeux avec un grand sourire en la remerciant de ce bon moment. Elle me répond confuse sur un autre sujet mais son sourire est là donc cela me suffit.

Jours après jours, je l’accompagne à ses activités manuelles, cuisine, lecture, jeux. Des regards attendrissant s’échangent, des gestes comme le toucher des mains de la joue de l’épaule se fait de plus en plus souvent. Ces gestes je les faisais rarement auparavant. Dernière semaine, un sentiment de peine s’installe à mon égaré. Alors je profite de ces derniers moments pour que Madame Rose continue aussi à avoir des bons moments.

Elle me montre des photos d’elle et son mari jeune mariés. Elle est contente de les montrer je lui dis avec un sourire qu’elle est belle, elle me sourit à son tour, mais ne dit rien. Puis elle me confit qu’elle a perdu un bébé en étant jeune, j’ai le réflexe de la prendre dans mes bras elle me fait une bise et je lui redonne. À ce moment là un climat de sérénité règne elle me raconte son passer librement.

Puis vient mon dernier jour, celui que je redoutais le plus. Je dis à Madame Rose que je finis aujourd’hui mon stage, pour elle s’était une nouvelle, puis qu’elle ne se rappelle pas. Je la remercie pour ces quatre semaines passées auprès d’elle. Elle bouge dans son fauteuil tiré un peu sur la ceinture pelvienne. Je pensais avoir échoué, car elle n’accepte pas cette contention. Mais je suis satisfaite, car j’ai gagné en émotion en relation de confiance. En donnant en étant moi-même, j’ai reçu beaucoup de la part de Madame Rose, ces sourires en disent long.

2) LES 5 CRITERES

2.1 Une relation de confiance est établie

Je pense, qu’une relation de confiance s’est établie avec Madame Rose, car elle s’est confié suite a nos discussions .Lorsque nous parlons de ses voyages, de son métier, elle me parle de son passé.

Mes gestes tendres, mes sourires; mes regards, lui ont permis de me faire confiance. Elle finit par accepter la contention avec l’explication du

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