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U’est-ce que l’adrénaline et la noradrénaline ?

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Par   •  21 Novembre 2012  •  6 707 Mots (27 Pages)  •  1 173 Vues

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SOMMAIRE.

INTRODUCTION

I. La physiologie du rougissement.

A. Le système nerveux : premier pas vers le rougissement.

1) Le système nerveux et la genèse du message nerveux.

a. La constitution du système nerveux.

b. Le système nerveux sympathique.

c. La genèse du message nerveux.

2) Les glandes médullo-surrénales.

a. Le fonctionnement.

b. La sécrétion.

B. L’adrénaline : hormone du rougissement.

1) Qu’est-ce que l’adrénaline et la noradrénaline ?

a. L’adrénaline.

b. La noradrénaline.

2) Les vaisseaux sanguins.

a. Structure d’une artère.

b. Les différents types d’artères.

c. Les récepteurs.

3) Les effets de l’adrénaline (EXPERIENCE).

II. Les maladies du rougissement et leur aspect social.

A. L’éreutophobie.

1) Le diagnostic.

2) L’impact psychologique.

3) Solutions et traitements.

B. La couperose et la rosacée.

1) Le diagnostic.

2) L’impact psychologiques.

3) solutions et traitements.

CONCLUSION

INTRODUCTION

Darwin, naturaliste anglais du XIXe siècle, le « père » de la théorie de l’évolution, a formulé l’hypothèse selon laquelle toutes les espèces vivantes ont évolué au cours du temps à partir d'un seul ou quelques ancêtres communs grâce au processus connu sous le nom de « sélection naturelle ». Il est aussi le premier à avoir réfléchi sur le phénomène du rougissement. D’après lui, le rougissement serait dû à la crainte que notre apparence soit évaluée par les autres : « C’est la pensée de ce que les autres pensent de nous qui fait rougir », notion confirmée en 1991 par des psychologues. Après lui, d’autres chercheurs se sont penchés sur ce sujet comme le professeur Frans de Waal, spécialiste dans le comportement primate à l’université d’Emory, en Géorgie, qui explique dans le New Scientist : « l’Homme est le seul primate qui rougit en réponse à une situation embarrassante, honteuse, ou quand il est pris en flagrant délit de mensonge. » Mais ces recherches n’ont jamais réellement été abouties et le rougissement est l’une des dernières pièces manquantes dans les théories du développement humain.

Le rougissement est un phénomène commun au sein de la population mondiale mais celui-ci peut-être plus accentué chez certaines personnes et même maladif pour d’autres. On ne connait pas la réelle utilité de rougir même s’il est vrai que ce phénomène se produit le plus souvent en cas de fortes émotions comme la gêne, le stress, la colère, le mensonge… ou de changement brusque de température ou de prise d’alcool ou d’aliments épicés.

Dans le cadre de ce TPE, nous nous sommes donc demandé pourquoi nous rougissons. Pour tenter de répondre à cette problématique, nous examinerons dans une première partie la physiologie du rougissement puis dans une seconde partie nous parlerons des maladies du rougissement et du côté psychique de ce phénomène.

I. La physiologie du rougissement.

A. Le système nerveux : premier pas vers le rougissement.

1) Le système nerveux et la genèse du message nerveux.

a. La constitution du système nerveux.

Au sein du système nerveux, nous pouvons distinguer deux grands systèmes : le système nerveux central et le système nerveux périphérique.

Le système nerveux central est formé par l’encéphale et la moelle épinière. L’ensemble des informations sensitives y arrive (voie afférente) et l’ensemble des informations motrices (voie efférente) en part. Il a donc pour fonction la régulation et l’intégration de toutes les informations de l’organisme.

Le système nerveux périphérique est, lui, constitué des nerfs crâniens et des nerfs rachidiens (nerfs qui naissent de la moelle épinière). Il sert donc de ligne de communication entre le système nerveux central et l’organisme. On trouve dans ce système des nerfs afférents qui amènent les informations jusqu’au système nerveux central et des nerfs efférents qui propagent les influx nerveux du système nerveux central vers les effecteurs.

Ces deux voies de propagation peuvent transporter des informations de deux types : certaines sont volontaires, donc relatives au système nerveux somatique et d’autres involontaires, alors relatives au système nerveux autonome.

Le système nerveux somatique s’occupe exclusivement de la propagation des influx nerveux du système nerveux central vers les muscles squelettiques. C’est ce système qui nous permet de bouger un bras, une jambe.

Le système nerveux autonome s’occupe de la propagation des influx nerveux du système nerveux central, cette fois-ci vers le muscle cardiaque, les muscles lisses et les glandes. Il traite donc les informations nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme et préserve ainsi l’homéostasie qui assure le maintien des conditions internes pour des conditions externes variables. Il est lui aussi divisé en deux systèmes : le système nerveux parasympathique et le système nerveux sympathique. Ceux-ci sont antagonistes mais se complètent pour le bon fonctionnement de l’organisme. Nous savons que le système nerveux autonome, aussi appelé système nerveux végétatif, réagit aux fluctuations de l’environnement, il est en effet peu souvent conscient.

Le rôle principal du système nerveux parasympathique est de maintenir les grandes fonctions physiologiques grâce au stockage et à l’économie de l’énergie

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